Sara Sampaio "harcelée et maltraitée" pour poser nue dans Lui

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 20 Octobre 2017 à 14:21 modifié le Vendredi 20 Octobre 2017 14:22

Le mannequin portugais de 26 ans a décidé de porter plainte contre le magazine français.
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En acceptant de poser en couverture du magazine Lui, dirigé par Frédéric Beigbeider, le top Sara Sampaio avait précisé qu'elle ne voulait pas apparaître nue sur les photos de David Bellemere. Mais malgré ce contrat, lors de la séance, on lui a demandé avec beaucoup d'insistance de montrer sa poitrine. "On m'a agres­si­ve­ment mis la pression pour faire des photos nues en me deman­dant pourquoi je ne voulais pas montrer mes seins ou me mettre tota­le­ment nue. Durant toute la jour­née du shoo­ting, j'ai dû constam­ment me défendre et réaf­fir­mer mes limites, en essayant de me couvrir autant que je pouvais", confie la jeune femme sur Instagram.

Lorsqu'elle a vu les clichés ce jour-là, elle a remarqué que certaines parties de son corps étaient exposées, même si elle avait refusé. On lui a assuré que ces photos ne seraient pas publiées. "Le maga­zine a menti et a publié en couver­ture une image de moi, nue, ce qui était une viola­tion très claire de notre accord." Et ce n'est pas un cas isolé. Comme les actrices hollywoodiennes, les mannequins sont souvent harcelés dans le cadre de leur travail. Sara Sampaio a déjà accepté de poser nue par le passé, alors certaines personnes estiment qu'elle peut bien le refaire à chaque fois qu'on lui demande. 

"À de nombreuses occasions, on m'a montré des anciennes photos de moi nue, pour me forcer à poser nue à nouveau. Et quand je refusais, on me critiquait et me jugeait difficile", écrit Sara. "J'ai le droit de montrer mon corps comme je veux, quand je veux et où je veux. C'est mon choix." Depuis la publication du magazine, le 5 octobre dernier, Sara a décidé de porter plainte. "Ce qu'ils m'ont fait est inac­cep­table. Je me sens violée, maltrai­tée et pas respec­tée en tant que profes­sion­nelle et femme. Je souhaite faire ce que je peux pour éviter que ça arrive de nouveau à d'autres et à moi. Malheu­reu­se­ment, ce n'est pas un inci­dent isolé et je ne suis pas seule."

 
 
 
 
 
Cheikh Amidou Kane
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