Le député-maire socialiste de Mermoz-Sacré-coeur a fait feu de tout bois, hier, lors de son face-à-face à la presse, après que son procès a été renvoyé sine die. Barthélemy Dias a fait de fracassantes révélations.
Après le renvoi de son procès, dans l’affaire de la fusillade devant la mairie de Mermoz- Sacré-coeur, qui a coûté la vie à Ndiaga Diouf, Barthélemy Dias a fait face à la presse, hier, pour livrer ses sentiments. « Je souhaiterai rappeler à Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, que je lui ai adressé une correspondance, il y a de cela deux ans. Et j’ai adressé cette correspondance aux 149 députés de l’Assemblée nationale, leur demandant d’avoir l’amabilité et la courtoisie de lever mon immunité parlementaire, je peine à comprendre que jusqu’au moment, où on parle, que cette immunité n’ait pas été levée. On dirait que l’on semble vouloir me pousser à démissionner de l’Assemblée nationale pour faire face à la justice. Ce serait vraiment dommage », a déclaré M. Dias. Avant de poursuivre : « Si je dois démissionner pour faire face à la justice, je le ferai. Ce procès est plus important que ce mandat de député. On doit tenir ce procès par respect à la mémoire du défunt Ndiaga Diouf, par respect à sa famille, mais aussi par respect au peuple sénégalais. J’ai été jugé dans ce même tribunal dans l’affaire des panneaux publicitaires. J’étais député à l’Assemblée nationale ». «Nous n’accepterons pas un procès sans commanditaire» A la question de savoir s’il estime qu’il y a des soubassements politiques dans cette affaire, Barthélemy Dias a asséné : « Il y a des problèmes politiques au Ps. Il y a certains responsables qui veulent donner des gages de soutien au président de la République, sans passer par les instances de décisions du parti. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il y a des soubassements politiques. Il y a un complot politique qui ne passera pas ». A son avis, « ce procès concerne l’intelligence des Sénégalais ». « Ceux qui ont comploté sur le dos des Sénégalais, je leur demande d’aller revoir leur copie. Il ne peut pas y avoir de procès équitable sans commanditaire. La scène de crime a été tronquée. Je n’ai jamais été entendu et j’ai été mis sous mandat de dépôt. Parce que je ne devais pas participer à une élection présidentielle. C’est aussi simple que cela », a renchéri le député-maire de Mermoz- Sacré-coeur. «Le moment venu, on vous donnera la preuve de qui est le commanditaire» Sur sa lancée, M. Dias de rappeler : « J’ai obtenu une liberté provisoire après trois demandes. Il y a un élément du dossier qui a motivé le doyen des juges qui m’a donné la liberté provisoire. C’est que l’autopsie qui avait été fait sur le corps du défunt a prouvé que la personne qui a atteint le défunt était en position couchée ou accroupie. Et dans cette bagarre, à aucun moment, je ne me suis couché ou accroupi ». Faisant dans le déballage, il dira : « Ceux qui ont reçu un non-lieu étaient dans la sécurité présidentielle de l’époque. Les relevés téléphoniques sont là. Le doyen des juges a convoqué deux de ses gardes du corps qui ont été entendus au tribunal et qui ont été mis sous mandat de dépôt sur la base de relevés téléphoniques. Arrivés à Rebeuss, je les ai vus de mes propres yeux. Ils ont fait deux heures de temps, il ont été libérés le même jour. On a même pas bouclé l’enquête, ils ont obtenu un non-lieu ». « Nous n’accepterons pas un procès sans commanditaire. Le moment venu, on vous donnera la preuve de qui est le commanditaire. Il parlera dans les radios. Vous entendrez sa voix sur les réseaux sociaux. Moi, je ne suis pas un criminel », a-t-il conclu.
Après le renvoi de son procès, dans l’affaire de la fusillade devant la mairie de Mermoz- Sacré-coeur, qui a coûté la vie à Ndiaga Diouf, Barthélemy Dias a fait face à la presse, hier, pour livrer ses sentiments. « Je souhaiterai rappeler à Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, que je lui ai adressé une correspondance, il y a de cela deux ans. Et j’ai adressé cette correspondance aux 149 députés de l’Assemblée nationale, leur demandant d’avoir l’amabilité et la courtoisie de lever mon immunité parlementaire, je peine à comprendre que jusqu’au moment, où on parle, que cette immunité n’ait pas été levée. On dirait que l’on semble vouloir me pousser à démissionner de l’Assemblée nationale pour faire face à la justice. Ce serait vraiment dommage », a déclaré M. Dias. Avant de poursuivre : « Si je dois démissionner pour faire face à la justice, je le ferai. Ce procès est plus important que ce mandat de député. On doit tenir ce procès par respect à la mémoire du défunt Ndiaga Diouf, par respect à sa famille, mais aussi par respect au peuple sénégalais. J’ai été jugé dans ce même tribunal dans l’affaire des panneaux publicitaires. J’étais député à l’Assemblée nationale ». «Nous n’accepterons pas un procès sans commanditaire» A la question de savoir s’il estime qu’il y a des soubassements politiques dans cette affaire, Barthélemy Dias a asséné : « Il y a des problèmes politiques au Ps. Il y a certains responsables qui veulent donner des gages de soutien au président de la République, sans passer par les instances de décisions du parti. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il y a des soubassements politiques. Il y a un complot politique qui ne passera pas ». A son avis, « ce procès concerne l’intelligence des Sénégalais ». « Ceux qui ont comploté sur le dos des Sénégalais, je leur demande d’aller revoir leur copie. Il ne peut pas y avoir de procès équitable sans commanditaire. La scène de crime a été tronquée. Je n’ai jamais été entendu et j’ai été mis sous mandat de dépôt. Parce que je ne devais pas participer à une élection présidentielle. C’est aussi simple que cela », a renchéri le député-maire de Mermoz- Sacré-coeur. «Le moment venu, on vous donnera la preuve de qui est le commanditaire» Sur sa lancée, M. Dias de rappeler : « J’ai obtenu une liberté provisoire après trois demandes. Il y a un élément du dossier qui a motivé le doyen des juges qui m’a donné la liberté provisoire. C’est que l’autopsie qui avait été fait sur le corps du défunt a prouvé que la personne qui a atteint le défunt était en position couchée ou accroupie. Et dans cette bagarre, à aucun moment, je ne me suis couché ou accroupi ». Faisant dans le déballage, il dira : « Ceux qui ont reçu un non-lieu étaient dans la sécurité présidentielle de l’époque. Les relevés téléphoniques sont là. Le doyen des juges a convoqué deux de ses gardes du corps qui ont été entendus au tribunal et qui ont été mis sous mandat de dépôt sur la base de relevés téléphoniques. Arrivés à Rebeuss, je les ai vus de mes propres yeux. Ils ont fait deux heures de temps, il ont été libérés le même jour. On a même pas bouclé l’enquête, ils ont obtenu un non-lieu ». « Nous n’accepterons pas un procès sans commanditaire. Le moment venu, on vous donnera la preuve de qui est le commanditaire. Il parlera dans les radios. Vous entendrez sa voix sur les réseaux sociaux. Moi, je ne suis pas un criminel », a-t-il conclu.