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SES 780 000 FCFA DISPARAISSENT, elle accuse sa nounou et publie ses photos sur les RS

Rédigé par Dakarposte le Mardi 11 Février 2025 à 14:19 modifié le Mardi 11 Février 2025 - 14:22

Les photos de Maïmouna D., une nounou, âgée d’une vingtaine d’années, avaient fait le tour des réseaux sociaux. Accusée d’avoir soustrait l’argent de sa patronne après seulement trois jours de service, la mise en cause a été finalement jugée hier, par le tribunal des flagrants délits de Dakar qui lui a infligé une peine ferme de huit mois.


Trois jours après son recrutement, Maïmouna D. a quitté le domicile de sa patronne Marième D. sans aviser. Sur ces entrefaites cette dernière a constaté la disparition de ses 780.000 francs. Automatiquement, la victime a mis un visage sur la coupable de cette perte, laquelle a organisé son injoignabilité. Dépitée, Marième a vilipendé son employée sur internet. Voyant que ses images ont fait le tour des réseaux sociaux, Maïmouna n’a eu d’autre choix que de rentrer sur Dakar pour, dit-elle, laver son honneur. C’est alors qu’elle a été mise aux arrêts, puis traduite hier, à la barre du tribunal d’Instance de Dakar. Mais, elle a contesté sa culpabilité. À l’en croire, elle a arrêté le boulot, car les conditions de travail et d’hébergement étaient trop durs. « J’ai fait trois jours chez ma patronne. Je m’occupais que de son bébé de six mois. Je decendais par quinzaine. J’ai décidé d’abandonner le travail que je trouvais trop dur. Mais, je n’ai pas informé ma patronne. C’est à 7h du matin que j’ai quitté sa maison. C’est ma collègue Fatou qui m’a aidée à transporter mes affaires », a avancé la prévenue. Avant de poursuivre : « C’est un jeudi que l’agence m’a informé des faits en me révélant que ma patronne me réclamait la somme d’un million francs. Par la suite, son époux m’a appelé pour me fixer un rendez-vous en proposant un travail dans une autre maison. Je n’ai jamais organisé mon injoignabilité comme ils le disent ». La représentante du Ministère public n’est pas convaincu des arguments de la comparante. « Si tu n’as pas été vilipendée sur les réseaux sociaux, tu n’allais jamais te présenter ici. Tu étais acculée. Tu savais que cette affaire allait faire du bruit. Tes images avaient fait le tour des réseaux sociaux », a fait remarquer la parquetière. D’après la partie civile, la prévenue a emporté les 780.000 francs qu’elle avait gardés dans son sac. « J’avais déposé le sac dans le berceau de mon bébé. J’ai constaté le vol immédiatement après son départ. J’ai eu sa mère au téléphone. Elle m’a confié qu’elle a commencé ses actes depuis ses 15 ans », a allégué la partie civile. Entendue en qualité de témoin, la domestique Fatou D. a signalé que la prévenue a mûri son projet délictuel. « Le premier jour, elle m’a demandé s’il y avait des caméras de surveillance dans cette maison. Elle m’a un jour confié qu’elle allait voler deux des tissus de ma patronne, avant d’abandonner son travail. J’ai appelé la gérante de l’agence Ramatoulaye pour lui en informer. Celle-ci m’avait même dit qu’elle allait la renvoyer mais je lui ai dit que j’allais la surveiller. Je lui ai aussi vu prendre une serviette hygiénique dans la chambre de notre patronne », a raconté Fatou D. Ses déclarations ont été confirmées par Ramatoulaye D. qui a connu la prévenue sur la page Facebook, « SOS nounous et femmes de ménage ». « J’ai senti qu’elle voulait vraiment travailler. Ainsi, je l’ai mise en rapport avec la partie civile. Le premier jour, je lui ai envoyé un message pour lui demander si le travail s’est bien passé. Elle m’a confié qu’elle allait abandonner son boulot parce que sa collègue Fatou allait en week-end. C’est elle qui allait gérer le bébé, le ménage et la cuisine », a affirmé Ramatoulaye D. Selon le conseil de la partie civile, la prévenue n’a pas dit la vérité. Son injoignabilité est une preuve de sa culpabilité. « Dans cette affaire, tout est limpide. La culpabilité de Maïmouna D. ne souffre d’aucune contestation. Il faut la déclarer coupable et la condamner à payer à ma cliente la somme d’1,5 million francs », a sollicité la robe noire. Convaincue de la culpabilité de la prévenue, la parquetière a requis deux ans, dont six mois ferme. Pour Me Mamadou Guèye, il n’y a rien qui permet d’entrer en voie de condamnation. « Il n’y a aucune certitude et rien ne nous dit qu’il y avait cet argent dans le sac », a martelé l’avocat de la défense. Après délibéré, le juge a retenu la culpabilité de la comparante qui s’est vue infliger une peine de deux ans, dont huit mois ferme assortis d’un dédommagement de 800.000 francs.




























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