Un financement à la hauteur des dégâts. Lors d'une "séance de travail consacrée au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz", le roi du Maroc Mohammed VI a approuvé un plan "estimé à 120 milliards de dirhams", soit près de 11 milliards d'euros, indique le cabinet royal ce mercredi.
"Sur une période de cinq ans, la première version du programme intégré et multi-sectoriel présenté devant le Souverain, couvre les six provinces et préfecture affectées par le tremblement de terre (Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate), ciblant une population de 4,2 millions d’habitants", précise le cabinet dans un communiqué relayé par le média marocain 2M.
Relogement, reconstruction, désenclavement...
Le programme de reconstruction est "structuré autour de quatre composantes principales: le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des logements et la réhabilitation des infrastructures ; le désenclavement et la mise à niveau des territoires; l'accélération de la résorption des déficits sociaux, notamment dans les zones montagneuses affectées par le séisme; l’encouragement de l’activité économique et de l’emploi ainsi que la valorisation des initiatives locales".
Le financement sera assuré "à partir de crédits alloués du budget général de l’État, de contributions des collectivités territoriales et du Compte spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre, ainsi qu’à travers des dons et la coopération internationale", indique le communiqué.
Le "compte spécial de solidarité", qui reçoit les dons des particuliers et les contributions des secteurs public et privé, est doté selon la presse marocaine de 6 milliards de dirhams. La holding royale Al-Mada, la Banque centrale marocaine et l’Office chérifien des phosphates ont versé chacun un milliard de dirhams, rapporte Le Monde.
Le "fonds Hassan II" pour le développement économique et social, du nom de l'ancien roi du Maroc et père de Mohammed VI, contribue également à hauteur de "2 milliards de dirhams au financement de ce programme" selon la monarchie marocaine.
"Sur une période de cinq ans, la première version du programme intégré et multi-sectoriel présenté devant le Souverain, couvre les six provinces et préfecture affectées par le tremblement de terre (Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate), ciblant une population de 4,2 millions d’habitants", précise le cabinet dans un communiqué relayé par le média marocain 2M.
Relogement, reconstruction, désenclavement...
Le programme de reconstruction est "structuré autour de quatre composantes principales: le relogement des personnes sinistrées, la reconstruction des logements et la réhabilitation des infrastructures ; le désenclavement et la mise à niveau des territoires; l'accélération de la résorption des déficits sociaux, notamment dans les zones montagneuses affectées par le séisme; l’encouragement de l’activité économique et de l’emploi ainsi que la valorisation des initiatives locales".
Le financement sera assuré "à partir de crédits alloués du budget général de l’État, de contributions des collectivités territoriales et du Compte spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre, ainsi qu’à travers des dons et la coopération internationale", indique le communiqué.
Le "compte spécial de solidarité", qui reçoit les dons des particuliers et les contributions des secteurs public et privé, est doté selon la presse marocaine de 6 milliards de dirhams. La holding royale Al-Mada, la Banque centrale marocaine et l’Office chérifien des phosphates ont versé chacun un milliard de dirhams, rapporte Le Monde.
Le "fonds Hassan II" pour le développement économique et social, du nom de l'ancien roi du Maroc et père de Mohammed VI, contribue également à hauteur de "2 milliards de dirhams au financement de ce programme" selon la monarchie marocaine.