Au Royaume-Uni, l’ancien couple présidentiel, les el-Assad, ont laissé quelques traces à Londres. Si Bachar et Asma el-Assad s’étaient déjà croisés en Syrie, c’est à Londres qu’ils ont appris à se connaître. Au début des années 1990, le fils du président syrien Hafez el-Assad y termine ses études d’ophtalmologie. Asma, elle, est née et a grandi en Angleterre. Elle se fait appeler Emma, pour un nom plus britannique. Fille d’un cardiologue et d’une diplomate syriens, elle possède la double nationalité et a été éduquée dans des écoles réputées. Asma el-Akhras, diplômée d’informatique, devient rapidement l’incarnation du chic à l’occidentale, icône de mode, visage avenant du régime syrien et engagé pour les droits des femmes.
Début 2011, le magazine Vogue la qualifie même de « rose du désert ». Quelques mois plus tard, les Syriens l’auront renommée « dame de la mort » pour son rôle dans la répression, puis la guerre civile. Elle aurait largement tiré profit de la guerre. Les parents d’Asma el-Assad vivent toujours à Londres dans un pavillon des beaux quartiers, mais relativement ordinaire. Les voisins parlent d’un couple discret. Le logement est désert depuis lundi.
Visée par des sanctions britanniques
Si l’ex-première dame de Syrie est Britannique, son époux est réfugié en Russie. Pourrait-elle revenir au Royaume-Uni ? C’est hors de question pour le gouvernement britannique. Même si Asma possède un passeport britannique, elle est visée par des sanctions. Tous ses avoirs ici ont été gelés en mars 2012. L’exécutif considère qu’elle et ses parents se trouvent aux côtés de Bachar el-Assad, en Russie.
Au Parlement, lundi 8 décembre, le ministre des Affaires étrangères David Lammy a d’ailleurs admis qu’en tant que ressortissante britannique, elle pourrait tenter de revenir au Royaume-Uni. Mais il l’assure : Asma el-Assad n’est pas la bienvenue au Royaume-Uni. Le gouvernement n’exclut d’ailleurs pas de la déchoir de sa nationalité. Il l’a déjà fait pour plusieurs binationaux partis combattre aux côtés de l’organisation État islamique, précisément en Syrie.
Le sort des Britanniques partis rejoindre Daesh, un autre gros sujet
Ces anciens combattants du groupe État islamique – on parle de quelques dizaines de Britanniques – sont pour la plupart retenus dans des prisons du nord-est de la Syrie, une région aux mains des forces pro-kurdes, différentes donc du groupe Hayat Tahrir al-Sham qui a fait tomber Bachar el-Assad ce week-end. La crainte, c’est que les autres groupes terroristes de la région ne profitent de la volatilité du contexte pour attaquer ces camps, ce qui conduirait à la libération de ces Britanniques radicalisés et leur retour incognito sur le territoire national. C’est une crainte, mais pas encore un risque. Le gouvernement surveille de près l’évolution de la situation.
Rfi
Début 2011, le magazine Vogue la qualifie même de « rose du désert ». Quelques mois plus tard, les Syriens l’auront renommée « dame de la mort » pour son rôle dans la répression, puis la guerre civile. Elle aurait largement tiré profit de la guerre. Les parents d’Asma el-Assad vivent toujours à Londres dans un pavillon des beaux quartiers, mais relativement ordinaire. Les voisins parlent d’un couple discret. Le logement est désert depuis lundi.
Visée par des sanctions britanniques
Si l’ex-première dame de Syrie est Britannique, son époux est réfugié en Russie. Pourrait-elle revenir au Royaume-Uni ? C’est hors de question pour le gouvernement britannique. Même si Asma possède un passeport britannique, elle est visée par des sanctions. Tous ses avoirs ici ont été gelés en mars 2012. L’exécutif considère qu’elle et ses parents se trouvent aux côtés de Bachar el-Assad, en Russie.
Au Parlement, lundi 8 décembre, le ministre des Affaires étrangères David Lammy a d’ailleurs admis qu’en tant que ressortissante britannique, elle pourrait tenter de revenir au Royaume-Uni. Mais il l’assure : Asma el-Assad n’est pas la bienvenue au Royaume-Uni. Le gouvernement n’exclut d’ailleurs pas de la déchoir de sa nationalité. Il l’a déjà fait pour plusieurs binationaux partis combattre aux côtés de l’organisation État islamique, précisément en Syrie.
Le sort des Britanniques partis rejoindre Daesh, un autre gros sujet
Ces anciens combattants du groupe État islamique – on parle de quelques dizaines de Britanniques – sont pour la plupart retenus dans des prisons du nord-est de la Syrie, une région aux mains des forces pro-kurdes, différentes donc du groupe Hayat Tahrir al-Sham qui a fait tomber Bachar el-Assad ce week-end. La crainte, c’est que les autres groupes terroristes de la région ne profitent de la volatilité du contexte pour attaquer ces camps, ce qui conduirait à la libération de ces Britanniques radicalisés et leur retour incognito sur le territoire national. C’est une crainte, mais pas encore un risque. Le gouvernement surveille de près l’évolution de la situation.
Rfi