L'Arabie saoudite se dit prêt à réagir. Riyad a demandé, samedi 18 mai, la convocation de sommets de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à la suite du sabotage de navires dans le Golfe et d'attaques contre des stations de pompage dans le royaume.
Ces deux sommets extraordinaires se tiendraient le 30 mai prochain à La Mecque "pour discuter de ces agressions et de leurs conséquences sur la région", selon SPA, l'agence de presse officielle saoudienne.
Il s'agit "de se consulter et de se coordonner avec les dirigeants frères" à propos de "tous les sujets susceptibles de renforcer la sécurité et la stabilité dans la région".
Cette initiative a aussitôt été saluée par les Émirats arabes unis.
Renforcer la sécurité dans la région
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, s'est, selon l’agence SPA, entretenu au téléphone avec le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, concernant des mesures à adopter afin de renforcer la sécurité dans la région.
Mardi 14 mai, les houthis, des rebelles pro-iraniens contrôlant de vastes zones au Yémen, ont revendiqué une attaque dans la région de Riyad. Effectuée avec des drones, celles-ci visaient deux stations de pompage d'un oléoduc reliant l'est à l'ouest du royaume saoudien.
Dimanche, quatre navires avaient été sabotés au large des Émirats arabes unis, à l'entrée du Golfe : deux pétroliers saoudiens, un navire norvégien et un cargo émirati.
Le communiqué saoudien souligne "les graves conséquences de ces attaques", notamment pour "les routes d'approvisionnement et la stabilité des marchés mondiaux du pétrole".
"Menace" de l’Iran
Le 5 mai dernier, les États-Unis, invoquant une "menace" de l'Iran, avaient annoncé le déploiement, dans le Golfe, du porte-avions Abraham Lincoln ainsi que des bombardiers B-52.
Durant une conférence de presse à Riyad, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a affirmé que son pays "ne veut pas une guerre" avec l'Iran et "va tout faire pour la prévenir", tout en assurant que Riyad est prêt "à se défendre et à défendre ses intérêts" si l'autre partie choisit d'aller vers la guerre.
Ces deux sommets extraordinaires se tiendraient le 30 mai prochain à La Mecque "pour discuter de ces agressions et de leurs conséquences sur la région", selon SPA, l'agence de presse officielle saoudienne.
Il s'agit "de se consulter et de se coordonner avec les dirigeants frères" à propos de "tous les sujets susceptibles de renforcer la sécurité et la stabilité dans la région".
Cette initiative a aussitôt été saluée par les Émirats arabes unis.
Renforcer la sécurité dans la région
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, s'est, selon l’agence SPA, entretenu au téléphone avec le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, concernant des mesures à adopter afin de renforcer la sécurité dans la région.
Mardi 14 mai, les houthis, des rebelles pro-iraniens contrôlant de vastes zones au Yémen, ont revendiqué une attaque dans la région de Riyad. Effectuée avec des drones, celles-ci visaient deux stations de pompage d'un oléoduc reliant l'est à l'ouest du royaume saoudien.
Dimanche, quatre navires avaient été sabotés au large des Émirats arabes unis, à l'entrée du Golfe : deux pétroliers saoudiens, un navire norvégien et un cargo émirati.
Le communiqué saoudien souligne "les graves conséquences de ces attaques", notamment pour "les routes d'approvisionnement et la stabilité des marchés mondiaux du pétrole".
"Menace" de l’Iran
Le 5 mai dernier, les États-Unis, invoquant une "menace" de l'Iran, avaient annoncé le déploiement, dans le Golfe, du porte-avions Abraham Lincoln ainsi que des bombardiers B-52.
Durant une conférence de presse à Riyad, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a affirmé que son pays "ne veut pas une guerre" avec l'Iran et "va tout faire pour la prévenir", tout en assurant que Riyad est prêt "à se défendre et à défendre ses intérêts" si l'autre partie choisit d'aller vers la guerre.