Pour expliquer sa fréquentation du salon de massage dont une employée l’accuse de viol, Ousmane Sonko a fait état de mal de dos pour lequel son médecin lui aurait prescrit des soins. Ayant été orienté une première fois quelque part où la séance lui aurait été facturée à 200 mille francs, il décide de trouver autre chose de plus conforme à ses moyens. Ce qui l’aurait amené finalement à se tourner vers ce salon qui défraie aujourd’hui la chronique.
Une histoire très bancale qui ne saurait convaincre que ses inconditionnels dont la première réaction a été de jurer sur tous les saints que leur idole ne saurait fréquenter un lieu comme celui où il est accusé d’avoir perpétré un viol, avant de se rendre à l’évidence imposée par les aveux du concerné. Ils ont besoin de s’accrocher à quelque chose et devant lâcher leur position initiale, ils se replient sur tout ce qui s’offre à eux.
Lorsque l’on aura fini de discréditer et d’enlever toute crédibilité à la nommée Adji Sarr qui porte l’accusation, on repensera au tissu de fables servi à l’opinion pour défendre Ousmane Sonko. On constatera alors que tout n’est que mensonges et stupidités défiant le bon sens.
Une séance de massage thérapeutique effectuée par un kinésithérapeute professionnel ayant pignon sur rue est facturée autour de 12 mille francs. Pour 20 mille francs, on peut bénéficier du privilège de recevoir ces soins à domicile, sans avoir à se déplacer. Ousmane Sonko aurait donc choisi d’ignorer cela et de se déplacer lui, pour aller se faire masser par une jeune fille qui n’a jamais appris l’activité, qui n’en a aucune science et dont l’art sur ce plan se limite à ce que n’importe quel proche pourrait vous faire à la maison ? Il faudrait vivre en dehors des réalités du monde pour y croire.
La propriétaire du salon qui, pour blanchir Ousmane Sonko, a lourdement chargé son employée accusatrice, ne fait que rajouter dans les incohérences de la défense de l’homme politique.
Cette dame prétend que pour venir au salon, Ousmane Sonko garait son véhicule loin, achevait le trajet à pied et avait toujours le visage couvert pour ne pas être reconnu. Toute cette peine pour une innocente séance de massage thérapeutique que l’on pourrait s’offrir à domicile avec des professionnels qualifiés et pour pas plus cher ? Le plus simple des esprit ne saurait y croire.
Elle déclare que pour se faire masser pour un mal de dos, au lieu de s’allonger, Ousmane Sonko restait assis sur une chaise. Ne s’agirait-il pas d’un tabouret sans dossier afin que la zone névralgique soit plus accessible ? Et même dans ce cas, que d’acrobaties injustifiées et au résultat plus que douteux.
Elle affirme aussi qu’elle était sortie au moment où se déroulait la séance au cours de laquelle le viol aurait été perpétrée mais elle donne des détails précis sur ce qui s’est passé à l’occasion. Or, d’après elle, Sonko serait arrivé là-bas à 22h. Si le statut de parlementaire de celui-ci a pu lui permettre de se déplacer en période de couvre-feu, on peut bien se demander comment la dame, elle, a pu bénéficier de ce privilège pour se trouver dehors au-delà de 22 heures alors que le couvre-feu prend effet dès 21 heures ?
Elle donne un compte rendu détaillé d’une conversation téléphone que son employée aurait eue avec celui qui, a ses yeux, devrait être le commanditaire de ce scandale. Elle précise avoir entendu ce dernier demander à l’autre de tout faire pour obtenir le sperme de son client. A croire que la nommée Adji Sarr avait mis son téléphone sous haut-parleur pendant cette discussion particulièrement sensible et compromettante, autrement on ne voit pas comment sa patronne aurait pu entendre avec autant de précision ce que disait son correspondant. Mais surtout, après avoir entendu la commande particulièrement grave mais surtout inappropriée faite à son employée, pourquoi la patronne n’a pas informé son client qui en était la cible ? Pourquoi n’a t – elle pris aucune mesure à la hauteur de la gravité des faits ? Pourquoi avoir ignoré une telle situation et gardé cette employée qui, manifestement, engageait son lieu de travail vers une orientation de débauche ? Recueillir du sperme d’un client dans un salon de massage ce n’est quand même pas se procurer les cheveux d’un client chez le coiffeur. C’est une demande qui ne sied pas au cadre professionnel sauf si ce cadre est autre chose que ce qu’il prétend être. Cela implique surtout beaucoup de suppositions.
Cette dame est une menteuse maladroite qui a répété une histoire tirée par les cheveux qui lui a été transmise sans qu’elle ait les capacités d’en faire une appropriation convenable. Quant à son frère qui prétend que « ON » a proposé plus de 40 millions de francs à sa sœur pour mouiller Sonko, qu’il se soucie de crédibilité et aille jusqu’au bout de sa logique en révélant qui est ON.
Ousmane Sonko, lui, sait parfaitement pourquoi il a choisi de prendre le risque de tomber sous le coup des lois protectrices de la sûreté de l’État. Rien que pour reléguer en second plan le front du délit de mœurs, il a ouvertement appelé à l’insurrection avec des effets immédiats sur le terrain. Tout, sauf la lumière sur ses activités et pratiques au fameux salon de massage.
Ousseynou Camara
Dalifort - Dakar
Une histoire très bancale qui ne saurait convaincre que ses inconditionnels dont la première réaction a été de jurer sur tous les saints que leur idole ne saurait fréquenter un lieu comme celui où il est accusé d’avoir perpétré un viol, avant de se rendre à l’évidence imposée par les aveux du concerné. Ils ont besoin de s’accrocher à quelque chose et devant lâcher leur position initiale, ils se replient sur tout ce qui s’offre à eux.
Lorsque l’on aura fini de discréditer et d’enlever toute crédibilité à la nommée Adji Sarr qui porte l’accusation, on repensera au tissu de fables servi à l’opinion pour défendre Ousmane Sonko. On constatera alors que tout n’est que mensonges et stupidités défiant le bon sens.
Une séance de massage thérapeutique effectuée par un kinésithérapeute professionnel ayant pignon sur rue est facturée autour de 12 mille francs. Pour 20 mille francs, on peut bénéficier du privilège de recevoir ces soins à domicile, sans avoir à se déplacer. Ousmane Sonko aurait donc choisi d’ignorer cela et de se déplacer lui, pour aller se faire masser par une jeune fille qui n’a jamais appris l’activité, qui n’en a aucune science et dont l’art sur ce plan se limite à ce que n’importe quel proche pourrait vous faire à la maison ? Il faudrait vivre en dehors des réalités du monde pour y croire.
La propriétaire du salon qui, pour blanchir Ousmane Sonko, a lourdement chargé son employée accusatrice, ne fait que rajouter dans les incohérences de la défense de l’homme politique.
Cette dame prétend que pour venir au salon, Ousmane Sonko garait son véhicule loin, achevait le trajet à pied et avait toujours le visage couvert pour ne pas être reconnu. Toute cette peine pour une innocente séance de massage thérapeutique que l’on pourrait s’offrir à domicile avec des professionnels qualifiés et pour pas plus cher ? Le plus simple des esprit ne saurait y croire.
Elle déclare que pour se faire masser pour un mal de dos, au lieu de s’allonger, Ousmane Sonko restait assis sur une chaise. Ne s’agirait-il pas d’un tabouret sans dossier afin que la zone névralgique soit plus accessible ? Et même dans ce cas, que d’acrobaties injustifiées et au résultat plus que douteux.
Elle affirme aussi qu’elle était sortie au moment où se déroulait la séance au cours de laquelle le viol aurait été perpétrée mais elle donne des détails précis sur ce qui s’est passé à l’occasion. Or, d’après elle, Sonko serait arrivé là-bas à 22h. Si le statut de parlementaire de celui-ci a pu lui permettre de se déplacer en période de couvre-feu, on peut bien se demander comment la dame, elle, a pu bénéficier de ce privilège pour se trouver dehors au-delà de 22 heures alors que le couvre-feu prend effet dès 21 heures ?
Elle donne un compte rendu détaillé d’une conversation téléphone que son employée aurait eue avec celui qui, a ses yeux, devrait être le commanditaire de ce scandale. Elle précise avoir entendu ce dernier demander à l’autre de tout faire pour obtenir le sperme de son client. A croire que la nommée Adji Sarr avait mis son téléphone sous haut-parleur pendant cette discussion particulièrement sensible et compromettante, autrement on ne voit pas comment sa patronne aurait pu entendre avec autant de précision ce que disait son correspondant. Mais surtout, après avoir entendu la commande particulièrement grave mais surtout inappropriée faite à son employée, pourquoi la patronne n’a pas informé son client qui en était la cible ? Pourquoi n’a t – elle pris aucune mesure à la hauteur de la gravité des faits ? Pourquoi avoir ignoré une telle situation et gardé cette employée qui, manifestement, engageait son lieu de travail vers une orientation de débauche ? Recueillir du sperme d’un client dans un salon de massage ce n’est quand même pas se procurer les cheveux d’un client chez le coiffeur. C’est une demande qui ne sied pas au cadre professionnel sauf si ce cadre est autre chose que ce qu’il prétend être. Cela implique surtout beaucoup de suppositions.
Cette dame est une menteuse maladroite qui a répété une histoire tirée par les cheveux qui lui a été transmise sans qu’elle ait les capacités d’en faire une appropriation convenable. Quant à son frère qui prétend que « ON » a proposé plus de 40 millions de francs à sa sœur pour mouiller Sonko, qu’il se soucie de crédibilité et aille jusqu’au bout de sa logique en révélant qui est ON.
Ousmane Sonko, lui, sait parfaitement pourquoi il a choisi de prendre le risque de tomber sous le coup des lois protectrices de la sûreté de l’État. Rien que pour reléguer en second plan le front du délit de mœurs, il a ouvertement appelé à l’insurrection avec des effets immédiats sur le terrain. Tout, sauf la lumière sur ses activités et pratiques au fameux salon de massage.
Ousseynou Camara
Dalifort - Dakar