L’échec de Philippe Douste-Blazy, recalé aux entretiens préliminaires, pour le poste de directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ne peut que donner du moral à Ségolène Royal, qui brigue le poste d’Administrateur général du Programme des nations unies pour le développement (Pnud), le troisième poste le plus important de l’Organisation des nations unies (ONU). L’on comprend donc qu’elle court à Addis-Abeba y rencontrer le nouveau Secrétaire général de l’organisation mondiale, le Portugais Antonio Gutterres, qui va assister au Sommet de l’Union africaine (UA) dans la capitale éthiopienne dimanche et lundi prochains ! Dans le microcosme politique de l’Hexagone, il se disait que Ségolène Royal n’aurait aucune chance de voir son rêve de diriger le PNUD se réaliser si son compatriote Philippe Douste-Blazy devenait le chef de l’OMS. Au-delà donc de sa participation au Sommet de l’UA et à une rencontre sur les initiatives africaines dans le domaine des Énergies renouvelables, l’actuelle ministre française de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer s’y trouverait en réalité pour convaincre Antonio Gutterres sur sa disponibilité prochaine, sa volonté de rejoindre les Nations unies et sa capacité à diriger le PNUD. Les deux personnalités se connaissent depuis plusieurs années et s’apprécient.
Pour sa part, à cent jours de son départ de l’Elysée, le 9 mai prochain – deux jours après le second tour de l’élection présidentielle française -, François Hollande se projette déjà vers l’avenir. Il a affirmé que son souhait n’était pas de laisser en héritage un bâtiment comme François Mitterrand (la Pyramide du Louvre) et Jacques Chirac (le Musée du Quai Branly), mais plutôt une Fondation dont il voudra s’occuper. Mais en plus de «La France s’engage», la Fondation consacrée à l’innovation sociale qu’il vient de créer, le chef de l’Etat français rêve de la présidence du Conseil européen – pas à confondre avec le Conseil de l’Europe. Sa visite à Angela Merkel, la chancelière Allemande, à Berlin, le vendredi 27 janvier, n’est pas fortuite et ne porte pas que sur l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche. Elle aurait en réalité un lien avec son ambition de présider cette grande institution de l’Union Européenne, selon certaines indiscrétions. Le mandat de Donald Tusk, le président en exercice de cette institution (qui n’est non plus à confondre avec la Commission de l’Union européenne), s’achève le 28 mai prochain. «Une date qui tombe à pic pour François Hollande qui aura quitté la rue du Faubourg Saint-Honoré deux semaines plus tôt», laisse entendre une source bien introduite. L’ancien élu de Corrèze pourrait toutefois trouver un écueil sur le terrain, le Conseil européen étant actuellement dominé par la droite. S’il a pu obtenir le soutien d’Angela Merkel, alors la voie pourrait s’ouvrir grandement pour lui, d’autant plus que pour l’instant, aucun autre candidat ne s’est réellement manifesté pour succéder à l’ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk.
Le Conseil européen est une institution qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays membres de l’Union européenne. Son président, élu pour un mandat de 30 mois renouvelable une fois, a un rôle de représentation de l’Union européenne dans le monde. Le premier titulaire permanent de ce poste a été le Belge Herman Van Rompuy, désigné en novembre 2009. Depuis septembre 2014, c’est le Polonais Donald Tusk qui préside à sa destinée. Le salaire annuel du président du Conseil européen s’élève à 300 000 euros (un peu plus de 196 millions de Francs CFA). Si François Hollande parvenait à accéder à ce poste, il aurait donc à représenter l’Union européenne à travers le monde, dans des conférences onusiennes et autres, aux côtés ou non du président de la Commission de l’Union européenne. Il serait ainsi le premier chef d’Etat à occuper ce poste.
Ainsi et visiblement, le couple Hollande-Royal a décidé de mettre le cap sur l’international, après avoir été sur le toit de la France. Ségolène Royal au Pnud, et François Hollande à la présidence du Conseil européen, ça aurait de la gueule et serait le symbole d’une relance de la grande diplomatie française, alors que Paris était sorti des écrans radars de l’échiquier du monde.
Pour sa part, à cent jours de son départ de l’Elysée, le 9 mai prochain – deux jours après le second tour de l’élection présidentielle française -, François Hollande se projette déjà vers l’avenir. Il a affirmé que son souhait n’était pas de laisser en héritage un bâtiment comme François Mitterrand (la Pyramide du Louvre) et Jacques Chirac (le Musée du Quai Branly), mais plutôt une Fondation dont il voudra s’occuper. Mais en plus de «La France s’engage», la Fondation consacrée à l’innovation sociale qu’il vient de créer, le chef de l’Etat français rêve de la présidence du Conseil européen – pas à confondre avec le Conseil de l’Europe. Sa visite à Angela Merkel, la chancelière Allemande, à Berlin, le vendredi 27 janvier, n’est pas fortuite et ne porte pas que sur l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche. Elle aurait en réalité un lien avec son ambition de présider cette grande institution de l’Union Européenne, selon certaines indiscrétions. Le mandat de Donald Tusk, le président en exercice de cette institution (qui n’est non plus à confondre avec la Commission de l’Union européenne), s’achève le 28 mai prochain. «Une date qui tombe à pic pour François Hollande qui aura quitté la rue du Faubourg Saint-Honoré deux semaines plus tôt», laisse entendre une source bien introduite. L’ancien élu de Corrèze pourrait toutefois trouver un écueil sur le terrain, le Conseil européen étant actuellement dominé par la droite. S’il a pu obtenir le soutien d’Angela Merkel, alors la voie pourrait s’ouvrir grandement pour lui, d’autant plus que pour l’instant, aucun autre candidat ne s’est réellement manifesté pour succéder à l’ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk.
Le Conseil européen est une institution qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays membres de l’Union européenne. Son président, élu pour un mandat de 30 mois renouvelable une fois, a un rôle de représentation de l’Union européenne dans le monde. Le premier titulaire permanent de ce poste a été le Belge Herman Van Rompuy, désigné en novembre 2009. Depuis septembre 2014, c’est le Polonais Donald Tusk qui préside à sa destinée. Le salaire annuel du président du Conseil européen s’élève à 300 000 euros (un peu plus de 196 millions de Francs CFA). Si François Hollande parvenait à accéder à ce poste, il aurait donc à représenter l’Union européenne à travers le monde, dans des conférences onusiennes et autres, aux côtés ou non du président de la Commission de l’Union européenne. Il serait ainsi le premier chef d’Etat à occuper ce poste.
Ainsi et visiblement, le couple Hollande-Royal a décidé de mettre le cap sur l’international, après avoir été sur le toit de la France. Ségolène Royal au Pnud, et François Hollande à la présidence du Conseil européen, ça aurait de la gueule et serait le symbole d’une relance de la grande diplomatie française, alors que Paris était sorti des écrans radars de l’échiquier du monde.