La série d'attaques terroristes ce vendredi soir à Paris et aux abords du Stade de France a donné lieu, dans l'enceinte sportive, à une soirée à l'ambiance presque surréaliste.
Le match amical France-Allemagne était commencé depuis un quart d'heure quand a retenti une forte explosion, vers 21h15, à l'extérieur du stade, qui n'a affolé personne, les spectateurs et journalistes attribuant cela à un gros pétard ou une bombe agricole comme les supporters en utilisent parfois.
Un deuxième bruit sourd de même intensité s'est fait entendre quelques minutes plus tard, puis une troisième, moins forte, peu avant la mi-temps vers 21h50. A la mi-temps, la France menait 1-0 grâce à un but d'Olivier Giroud dans les arrêts de jeu.
Les 60.000 spectateurs à l'intérieur du stade n'ont pas été tenus au courant de l'évolution de la situation, seul le survol du lieu par un hélicoptère a commencé à faire s'interroger certains spectateurs. Les premiers mouvements ont eu lieu dans la tribune de presse, où certains journalistes ont commencé à s'intéresser à autre chose que le match. Certains spectateurs ont eux aussi commencé à être informés des événements graves via leurs téléphones portables, mais la grande majorité du public ignorait la situation et a continué à suivre le match comme si de rien n'était.
Les autorités ont décidé de ne pas arrêter le match ni de lancer de message aux spectateurs, pour éviter la panique et pour avoir le temps de sécuriser les abords du stade. Simplement, celui-ci est resté bouclé tout le reste de la deuxième mi-temps: les grilles sont restées fermées et il était impossible d'y entrer ou dans sortir. Plusieurs familles avec enfants ont tenté de quitter le stade au cours de cette seconde mi-temps, mais n'ont pas été autorisées à sortir.
Sur le terrain, l'équipe de France a continué son match et s'est imposée 2-0 face à l'équipe d'Allemagne, les spectateurs ont continué de vibrer aux actions et au deuxième but du match marqué par André-Pierre Gignac à quelques minutes du coup de sifflet final.
Ce n'est qu'à la fin du match que le speaker du match a annoncé au micro que "suite à un incident extérieur au stade", les spectateurs des secteurs ouest, sud et nord pouvaient sortir normalement mais que le secteur est ne pouvait être évacué dans l'immédiat. Les spectateurs de ce secteur ont alors été invités à descendre sur la pelouse et, après plusieurs minutes, ont été évacués par les autres sorties.
A la sortie, quelques mouvements de panique ont eu lieu, dus à des bousculades et à des groupes courant dans la foule, mais sans gravité. Aux abords du stade, et sur le chemin de la station de métro, des deux stations de RER et des entrées des parkings, les forces de l'ordre, fusils mitrailleurs en bandoulière et gilets pare-balles, ont bloqué certains secteurs et ont guidé la foule, qui a pu reprendre les transports en commun presque comme un soir de match normal.
C'est peu à peu, en se parlant entre eux ou en consultant les informations sur leurs téléphones portables, que les spectateurs ont commencé à se rendre compte qu'il s'était passé quelque chose de grave à Paris pendant qu'ils étaient au stade. "Ce sera une triste victoire", commentait un adolescent à son père, en entendant les derniers bilans, dans le RER-D entre le Stade de France et la Gare du Nord.
Le match amical France-Allemagne était commencé depuis un quart d'heure quand a retenti une forte explosion, vers 21h15, à l'extérieur du stade, qui n'a affolé personne, les spectateurs et journalistes attribuant cela à un gros pétard ou une bombe agricole comme les supporters en utilisent parfois.
Un deuxième bruit sourd de même intensité s'est fait entendre quelques minutes plus tard, puis une troisième, moins forte, peu avant la mi-temps vers 21h50. A la mi-temps, la France menait 1-0 grâce à un but d'Olivier Giroud dans les arrêts de jeu.
Les 60.000 spectateurs à l'intérieur du stade n'ont pas été tenus au courant de l'évolution de la situation, seul le survol du lieu par un hélicoptère a commencé à faire s'interroger certains spectateurs. Les premiers mouvements ont eu lieu dans la tribune de presse, où certains journalistes ont commencé à s'intéresser à autre chose que le match. Certains spectateurs ont eux aussi commencé à être informés des événements graves via leurs téléphones portables, mais la grande majorité du public ignorait la situation et a continué à suivre le match comme si de rien n'était.
Les autorités ont décidé de ne pas arrêter le match ni de lancer de message aux spectateurs, pour éviter la panique et pour avoir le temps de sécuriser les abords du stade. Simplement, celui-ci est resté bouclé tout le reste de la deuxième mi-temps: les grilles sont restées fermées et il était impossible d'y entrer ou dans sortir. Plusieurs familles avec enfants ont tenté de quitter le stade au cours de cette seconde mi-temps, mais n'ont pas été autorisées à sortir.
Sur le terrain, l'équipe de France a continué son match et s'est imposée 2-0 face à l'équipe d'Allemagne, les spectateurs ont continué de vibrer aux actions et au deuxième but du match marqué par André-Pierre Gignac à quelques minutes du coup de sifflet final.
Ce n'est qu'à la fin du match que le speaker du match a annoncé au micro que "suite à un incident extérieur au stade", les spectateurs des secteurs ouest, sud et nord pouvaient sortir normalement mais que le secteur est ne pouvait être évacué dans l'immédiat. Les spectateurs de ce secteur ont alors été invités à descendre sur la pelouse et, après plusieurs minutes, ont été évacués par les autres sorties.
A la sortie, quelques mouvements de panique ont eu lieu, dus à des bousculades et à des groupes courant dans la foule, mais sans gravité. Aux abords du stade, et sur le chemin de la station de métro, des deux stations de RER et des entrées des parkings, les forces de l'ordre, fusils mitrailleurs en bandoulière et gilets pare-balles, ont bloqué certains secteurs et ont guidé la foule, qui a pu reprendre les transports en commun presque comme un soir de match normal.
C'est peu à peu, en se parlant entre eux ou en consultant les informations sur leurs téléphones portables, que les spectateurs ont commencé à se rendre compte qu'il s'était passé quelque chose de grave à Paris pendant qu'ils étaient au stade. "Ce sera une triste victoire", commentait un adolescent à son père, en entendant les derniers bilans, dans le RER-D entre le Stade de France et la Gare du Nord.