Les magistrats aiment jouer les durs à cuire, mais ils oublient souvent que le premier d’entre eux (Macky,en principe,) est passé maître dans l’art du bras de fer. Maintenant, tous ceux d’entre eux occupant les fonctions de premier président, de procureur général et de président de chambre de la cour suprême, vont partir à la retraite à 68 ans, contre 65 ans auparavant. C’est décidé. Un point, c’est tout.
Pour parvenir à ce tour de force, il a fallu simplement une grande astuce usitée depuis Mathusalem. Devant des magistrats têtus qui refusent d’être pris par les sentiments, devant de francs-tireurs quiadorent les conférences de presse et les dénonciations à l’internationale, le gouvernement a fait jouer son clip-clap. Vous ne savez pas ce qu’est un clip-clap ? Alors, il a tout bonnement fait fonctionner sa majorité mécanique, pour faire passer à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des magistrats. Malgré les cris d’orfraie d’une Hélène Tine, de Aïssata Tall Sall et de El Hadji Diouf.
Avant ce passage du ministre de la justice à l’Assemblée, l’Union des magistrats Sénégalais (Ums) avaitquand même fait le tour des députés pour leur demander de ne pas avaliser une réforme foncièrement injuste qui serait de nature à exacerber le malaise déjà si profond dans la justice.
Mais comme ce n’est pas eux qui payent à l’Hémicycle, les parlementaires ont tout noté, avant d’aller en discuter avec Niasse, et de rire un bon coup.
Qui disait encore que le Sénégal a la meilleure Assemblée du monde, puisqu’elle garde ses billes et son indépendance, tout en restant le premier collaborateur de l’Exécutif ?
Cébé
Pour parvenir à ce tour de force, il a fallu simplement une grande astuce usitée depuis Mathusalem. Devant des magistrats têtus qui refusent d’être pris par les sentiments, devant de francs-tireurs quiadorent les conférences de presse et les dénonciations à l’internationale, le gouvernement a fait jouer son clip-clap. Vous ne savez pas ce qu’est un clip-clap ? Alors, il a tout bonnement fait fonctionner sa majorité mécanique, pour faire passer à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des magistrats. Malgré les cris d’orfraie d’une Hélène Tine, de Aïssata Tall Sall et de El Hadji Diouf.
Avant ce passage du ministre de la justice à l’Assemblée, l’Union des magistrats Sénégalais (Ums) avaitquand même fait le tour des députés pour leur demander de ne pas avaliser une réforme foncièrement injuste qui serait de nature à exacerber le malaise déjà si profond dans la justice.
Mais comme ce n’est pas eux qui payent à l’Hémicycle, les parlementaires ont tout noté, avant d’aller en discuter avec Niasse, et de rire un bon coup.
Qui disait encore que le Sénégal a la meilleure Assemblée du monde, puisqu’elle garde ses billes et son indépendance, tout en restant le premier collaborateur de l’Exécutif ?
Cébé