Dans un entretien qu’il a accordé à Dakaractu, Ibrahima Lissa Faye, membre de la Coordination des acteurs de la Presse (CAP) s’est d'abord réjoui de la restitution de la licence de Walf par l'État et qu'importe les conditions dans lesquelles Walf a réussi à récupérer son signal et sa licence. Mais il signale par ailleurs, que le mot d'ordre n'est pas abandonné. « Le plan se poursuit parce que les journalistes ont été brutalisés et violentés pour des raisons inavouées. Vendredi, on dirait que les forces de l'ordre sont venues avec un ordre manifeste de mater des journalistes. Il y en a qui s'en sont sortis avec des blessures. Ce qui n'est pas tolérable. C'est pourquoi nous avons décidé de maintenir le plan d'action et de boycotter les activités du gouvernement pour toute cette semaine du lundi au samedi, mais aussi de faire une veillée nocturne ce lundi à 20 h à la maison de la presse », a-t-il déclaré. Ainsi, il invite tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias, mais aussi tous les citoyens qui en tout cas sont épris de liberté et de justice.
Interpellé sur la réaction de Cheikh Niass après le rétablissement du signal de Walf, il dira qu'ils ne sont pas déçus de la réaction du Dg de Walf. Mais "en tout cas nous ne louons pas trop son comportement et la manière dont il a agi", s'offusque-t-il. De ce fait, il a tenu à préciser que leur combat est un combat de principe. Il ajoute que ce n'est pas pour Cheikh Niass ou pour quelqu'un d'autre, « nous le faisions pour ce que représente Walf dans le paysage médiatique, mais aussi par rapport aux centaines d'employés qui travaillent à Walf qui pouvaient perdre leurs emplois. »
dakaractu
Interpellé sur la réaction de Cheikh Niass après le rétablissement du signal de Walf, il dira qu'ils ne sont pas déçus de la réaction du Dg de Walf. Mais "en tout cas nous ne louons pas trop son comportement et la manière dont il a agi", s'offusque-t-il. De ce fait, il a tenu à préciser que leur combat est un combat de principe. Il ajoute que ce n'est pas pour Cheikh Niass ou pour quelqu'un d'autre, « nous le faisions pour ce que représente Walf dans le paysage médiatique, mais aussi par rapport aux centaines d'employés qui travaillent à Walf qui pouvaient perdre leurs emplois. »
dakaractu