Le ponce-pilatisme entre l’État et les enseignants va crescendo. Le grand cadre et le Cusems en réunion, samedi, ont décidé de suivre l’État dans sa volonté. La poursuite de la rétention des notes et du refus de prendre les réquisitions, le boycott des conseils de classe, les compositions et examens de fin d’année, sont maintenus.
Le mardi 08 juin, journée sans éducation du préscolaire au supérieur. Mercredi 09 et jeudi 10, grève totale suivie d’assemblées générales. Réunis en plénière d’évaluation de la lutte syndicale, ce samedi 04 juin 2016, le Grand Cadre et le CUSEMS ont vigoureusement dénoncé les sanctions arbitraires appliquées aux enseignants. Pour les syndicalistes, « l’État sanctionne d’honnêtes travailleurs dont le seul tort est d’exiger le respect des accords signés ». L’enseignement immédiat de cette radicalisation, c’est l’annulation de fait des épreuves d’anticipées de philosophie prévues pour le mardi 08 juin.
Une bombe entre les mains du ministre de l’Éducation qui paie le prix de ses options contre les grévistes. Le recours par le gouvernement à des méthodes « dignes de l’inquisition contre des enseignants tranche d’avec les idéologies démocratiques ». Aussi, saluent-ils, la lucidité des médiateurs et des populations pour qui la voie choisie par le Gouvernement, « loin de contribuer à l’apaisement, risque d’être préjudiciable à la stabilité du système éducatif de notre pays ».
Irrités par ces pratiques, le Grand Cadre et le Cusems réitèrent le mot d’ordre et appellent les enseignants « à redoubler de mobilisation » pour exiger la matérialisation des engagements du gouvernement. La réquisition procédant d’une norme ne saurait primer sur une disposition de la charte fondamentale, le droit de grève est consacré par la constitution et diverses conventions internationales ratifiées par le Sénégal », enseignent-ils au ministre de l’Éducation nationale. Le Grand Cadre et le Cusems appellent toutes les forces vives de la Nation à réaliser « le danger qui pèse sur les libertés syndicales ».
Face à toutes « ces dérives », la plénière a d’ores-et-déjà pris toutes les dispositions pour traduire l’État du Sénégal devant les institutions internationales du Travail (OIT et le BIT) afin de le contraindre à respecter les droits des travailleurs. Par ailleurs, ils invitent les camarades à observer le plan d’action du mardi au samedi 11 juin avec à la clé une journée sans école du préscolaire au supérieur.
Le mardi 08 juin, journée sans éducation du préscolaire au supérieur. Mercredi 09 et jeudi 10, grève totale suivie d’assemblées générales. Réunis en plénière d’évaluation de la lutte syndicale, ce samedi 04 juin 2016, le Grand Cadre et le CUSEMS ont vigoureusement dénoncé les sanctions arbitraires appliquées aux enseignants. Pour les syndicalistes, « l’État sanctionne d’honnêtes travailleurs dont le seul tort est d’exiger le respect des accords signés ». L’enseignement immédiat de cette radicalisation, c’est l’annulation de fait des épreuves d’anticipées de philosophie prévues pour le mardi 08 juin.
Une bombe entre les mains du ministre de l’Éducation qui paie le prix de ses options contre les grévistes. Le recours par le gouvernement à des méthodes « dignes de l’inquisition contre des enseignants tranche d’avec les idéologies démocratiques ». Aussi, saluent-ils, la lucidité des médiateurs et des populations pour qui la voie choisie par le Gouvernement, « loin de contribuer à l’apaisement, risque d’être préjudiciable à la stabilité du système éducatif de notre pays ».
Irrités par ces pratiques, le Grand Cadre et le Cusems réitèrent le mot d’ordre et appellent les enseignants « à redoubler de mobilisation » pour exiger la matérialisation des engagements du gouvernement. La réquisition procédant d’une norme ne saurait primer sur une disposition de la charte fondamentale, le droit de grève est consacré par la constitution et diverses conventions internationales ratifiées par le Sénégal », enseignent-ils au ministre de l’Éducation nationale. Le Grand Cadre et le Cusems appellent toutes les forces vives de la Nation à réaliser « le danger qui pèse sur les libertés syndicales ».
Face à toutes « ces dérives », la plénière a d’ores-et-déjà pris toutes les dispositions pour traduire l’État du Sénégal devant les institutions internationales du Travail (OIT et le BIT) afin de le contraindre à respecter les droits des travailleurs. Par ailleurs, ils invitent les camarades à observer le plan d’action du mardi au samedi 11 juin avec à la clé une journée sans école du préscolaire au supérieur.