«On ne s’y attendait pas vraiment. On pensait qu’on allait surseoir à ces démolitions, jusqu’à ce qu’on trouve une solution. Il y a un dysfonctionnement dans l’appareil d’Etat».
Certains, à l’image de Mme Diouf ont refusé même de prendre le document. «Trois gendarmes m’ont réveillée pour me donner la sommation, j’ai demandé à mon mari de refuser d’accuser réception, en attendant de connaître la position du collectif des victimes de la Cité Tobago».
Porte-parole dudit collectif, Médoune Seck avoue ne pas s’inquiéter de l’issue de cette décision du gouverneur. «Je ne suis pas ébranlé. Nous avons introduit un recours en annulation à la Cour suprême. Nous attendons une décision de justice. Si nous sommes dans un État de droit, ces destructions n’auront pas lieu. Si les procédures édictées en matière de spéculation sont respectées, le gouverneur ne peut pas nous envoyer une sommation pour démolir ces maisons».