La République démocratique du Congo (RDC) est en colère. Elle a haussé le ton contre le Sénégal, informe le quotidien Libération dans son édition de ce mercredi 16 décembre.
Dans un discours prononcé lundi dernier à Kinshasa, devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès, le président congolais, Joseph Kabila a brandi sa menace contre « toute mauvaise foi » des responsables de l’opposition qui refusent le dialogue interne avec la majorité, devant pourtant conduire à « un processus électoral apaisé et authentiquement congolais ».
Kinshasa n’hésite pas de faire le lien entre le rejet de ce dialogue et la réunion qui se tient à Dakar du 12 au 15 décembre, organisée pour la société civile et des opposants congolais.
« Rejeter le dialogue, préférer quelques messes basses ésotériques à Dakar ou ailleurs, ce n’est pas rassurant. C’est envoyé un signe trouble à notre peuple, comme pour leur dire : “’nous préférons la guerre au dialogue. Nous préférons la mort à la vie », a déploré le porte-parole de la majorité, André-Alain Atundu. Officiellement, la rencontre de Dakar est présentée par ses organisateurs comme un atelier de réflexion sur les processus électoraux. Mais, les autorités du pouvoir ont déploré qu’elle soit organisée discrètement et sans y avoir été représentées. Dans ce cadre, le gouvernement congolais a aussi exprimé, dimanche 13 décembre, son indignation vis-à-vis des autorités sénégalaises ayant accepté d’accueillir un rassemblement destiné à « déstabiliser les institutions » de la RDC, et a qualifié l’attitude du Sénégal « d’inacceptable » et « d’irresponsable », renseigne Libération.
Dans un discours prononcé lundi dernier à Kinshasa, devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès, le président congolais, Joseph Kabila a brandi sa menace contre « toute mauvaise foi » des responsables de l’opposition qui refusent le dialogue interne avec la majorité, devant pourtant conduire à « un processus électoral apaisé et authentiquement congolais ».
Kinshasa n’hésite pas de faire le lien entre le rejet de ce dialogue et la réunion qui se tient à Dakar du 12 au 15 décembre, organisée pour la société civile et des opposants congolais.
« Rejeter le dialogue, préférer quelques messes basses ésotériques à Dakar ou ailleurs, ce n’est pas rassurant. C’est envoyé un signe trouble à notre peuple, comme pour leur dire : “’nous préférons la guerre au dialogue. Nous préférons la mort à la vie », a déploré le porte-parole de la majorité, André-Alain Atundu. Officiellement, la rencontre de Dakar est présentée par ses organisateurs comme un atelier de réflexion sur les processus électoraux. Mais, les autorités du pouvoir ont déploré qu’elle soit organisée discrètement et sans y avoir été représentées. Dans ce cadre, le gouvernement congolais a aussi exprimé, dimanche 13 décembre, son indignation vis-à-vis des autorités sénégalaises ayant accepté d’accueillir un rassemblement destiné à « déstabiliser les institutions » de la RDC, et a qualifié l’attitude du Sénégal « d’inacceptable » et « d’irresponsable », renseigne Libération.