Invité de l’émission Grand Jury sur la radio Privée Rfm, hier, dimanche 4 décembre, le ministre conseiller en communication du Président de la République, Macky Sall, El Hadj Hamidou Kassé a fait savoir que les relations entre le Sénégal et la Gambie pourraient devenir plus apaisées avec le nouveau Président gambien. M. Kassé s’est également prononcé sur la rencontre entre Macky Sall et l’opposition sans esquiver le procès de Barthélémy Diaz.
«Le Sénégal a dépassé une étape où le ministre de l’Intérieur peut manipuler des élections». C’est ce qu’a déclaré le ministre, conseiller en communication du président de la République, El Hadji Hamidou Kassé. Invité de l’émission Grand Jury, M. Kassé a été interrogé sur le refus du Président de la République, Macky Sall de retirer l’organisation des élections le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo et de les confier à une personnalité neutre, comme le réclament les membres de l’opposition.
Mais, selon le ministre conseiller en communication du Président de la République, le ministre de l’Intérieur n’est pas le seul acteur qui intervient dans le processus d’une élection. Il a aussi cité, plusieurs acteurs tels que la Commission électorale nationale (Cena), les médias, le CNRA, les observateurs qui encadrent le processus électoral. «Le souci, pour lui, c’est d’avoir une stabilité constitutionnelle».
Interpelé sur les prochaines législatives devant se tenir le 2 juillet prochain, M. Kassé n’a pas voulu s’épancher sur la question de savoir qui sera la tête de liste de la coalition.
«Au moment opportun, le Président et ses alliés discuteront sur la meilleure stratégie pour reconduire la majorité parlementaire afin de lui donner les moyens politiques et de mettre en œuvre son programme», s’est contenté de déclarer l’ancien journaliste.
Procès de Barthélémy Diaz
D’emblée M. Kassé a tenu à lever toute équivoque : «Macky Sall n’a strictement rien à voir avec la réactivation du dossier sur le meurtre de Ndiaga Diouf, du nom de ce lutteur tué lors d’une attaque de la maire de Mermoz-Sacré Cœur en 2011».
Mieux, précise-t-il, «c’est le maire socialiste, Barthélémy Diaz et la famille de Ndiaga Diouf qui l’ont demandé». «Personne ne s’est levé de façon spontanée pour demander la réactivation du dossier. Donc, si la justice estime que le moment est opportun pour relancer le dossier, c’est tout à fait banal en matière de procédure judiciaire», dit-il.
Barrow, le bon partenaire ?
Avec le nouveau président gambien, Adama Barrow élu le 1er décembre dernier, un nouvel élan pourrait être observé dans les relations entre le Sénégal et la Gambie. En tout cas, selon le ministre conseiller en communication du Président de la République, Macky Sall a toujours posé des actes de bons voisinages entre les deux pays même si parfois il y a eu des «dérapages» à cause des agissements de l’ancien Chef d’Etat, Yaya Jammeh. Toutefois, souligne-t-il «c’est une excellente chose que le tout nouveau Président gambien déclare qu’il va consacrer sa première visite officielle au Sénégal».
Mieux précise M. Kassé «c’est dans l’ordre normal des choses puisqu’entre le Sénégal et la Gambie, il y a une continuité à la fois géographique, historique, culturelle et linguistique».
Toutefois, El Hadj Hamidou Kassé s’est voulu clair par rapport à la défaite de Jammeh, suite à une question de l’animateur. «C’est à la limite insulter le peuple gambien que d’expliquer la défaite du Président Yaya Jammeh par une main sournoise du Sénégal», dixit El Hadj Hamidou Kassé.
Pour lui, «la défaite de Jammeh résulte de la maturité et du génie du peuple gambien». Et d’ajouter : «les Gambiens viennent de défaire un régime de 22 ans. Donc, il faut également parfaire la démocratisation du système».
Sud quotidien
«Le Sénégal a dépassé une étape où le ministre de l’Intérieur peut manipuler des élections». C’est ce qu’a déclaré le ministre, conseiller en communication du président de la République, El Hadji Hamidou Kassé. Invité de l’émission Grand Jury, M. Kassé a été interrogé sur le refus du Président de la République, Macky Sall de retirer l’organisation des élections le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo et de les confier à une personnalité neutre, comme le réclament les membres de l’opposition.
Mais, selon le ministre conseiller en communication du Président de la République, le ministre de l’Intérieur n’est pas le seul acteur qui intervient dans le processus d’une élection. Il a aussi cité, plusieurs acteurs tels que la Commission électorale nationale (Cena), les médias, le CNRA, les observateurs qui encadrent le processus électoral. «Le souci, pour lui, c’est d’avoir une stabilité constitutionnelle».
Interpelé sur les prochaines législatives devant se tenir le 2 juillet prochain, M. Kassé n’a pas voulu s’épancher sur la question de savoir qui sera la tête de liste de la coalition.
«Au moment opportun, le Président et ses alliés discuteront sur la meilleure stratégie pour reconduire la majorité parlementaire afin de lui donner les moyens politiques et de mettre en œuvre son programme», s’est contenté de déclarer l’ancien journaliste.
Procès de Barthélémy Diaz
D’emblée M. Kassé a tenu à lever toute équivoque : «Macky Sall n’a strictement rien à voir avec la réactivation du dossier sur le meurtre de Ndiaga Diouf, du nom de ce lutteur tué lors d’une attaque de la maire de Mermoz-Sacré Cœur en 2011».
Mieux, précise-t-il, «c’est le maire socialiste, Barthélémy Diaz et la famille de Ndiaga Diouf qui l’ont demandé». «Personne ne s’est levé de façon spontanée pour demander la réactivation du dossier. Donc, si la justice estime que le moment est opportun pour relancer le dossier, c’est tout à fait banal en matière de procédure judiciaire», dit-il.
Barrow, le bon partenaire ?
Avec le nouveau président gambien, Adama Barrow élu le 1er décembre dernier, un nouvel élan pourrait être observé dans les relations entre le Sénégal et la Gambie. En tout cas, selon le ministre conseiller en communication du Président de la République, Macky Sall a toujours posé des actes de bons voisinages entre les deux pays même si parfois il y a eu des «dérapages» à cause des agissements de l’ancien Chef d’Etat, Yaya Jammeh. Toutefois, souligne-t-il «c’est une excellente chose que le tout nouveau Président gambien déclare qu’il va consacrer sa première visite officielle au Sénégal».
Mieux précise M. Kassé «c’est dans l’ordre normal des choses puisqu’entre le Sénégal et la Gambie, il y a une continuité à la fois géographique, historique, culturelle et linguistique».
Toutefois, El Hadj Hamidou Kassé s’est voulu clair par rapport à la défaite de Jammeh, suite à une question de l’animateur. «C’est à la limite insulter le peuple gambien que d’expliquer la défaite du Président Yaya Jammeh par une main sournoise du Sénégal», dixit El Hadj Hamidou Kassé.
Pour lui, «la défaite de Jammeh résulte de la maturité et du génie du peuple gambien». Et d’ajouter : «les Gambiens viennent de défaire un régime de 22 ans. Donc, il faut également parfaire la démocratisation du système».
Sud quotidien