De l’Education, à l’Environnement, en passant par la santé, les infrastructures, l’assainissement, l’éclairage public, sans oublier le volet social, aucun secteur n'a été occulté par le premier magistrat de la Commune. Abdou Lahad Ka a profité de la tribune qui lui est offerte pour faire l’apologie de ses réalisations, déjà exécutées ou en cour d’exécution et les projets en perspective, finissant par importuner et exacerber l’assistance. Qui ne cessait de vociférer. Finalement la cérémonie, en l’honneur de la solidarité, avait perdu toute sa solennité. Et au regard de la controverse de sa démarche, mais aussi des nombreuses objections des uns et des autres, sa communication était inappropriée et inopportune. Ce n'était ni le moment ni le lieu
Pourtant la cérémonie a été mue par une idée noble. Elle procédait à la remise de vivres à des nécessiteux, dans le cadre de la politique sociale de la mairie pour le Ramadan.
Ils ont été, en effet 1920 personnes qui ont été recensées par le Centre de Protection Sociale (CPS), à bénéficier de cette solidarité. En somme ces 1920 nécessiteux se sont partagé 30 Tonnes de riz et 5 Tonnes de sucre. Par ailleurs 73 personnes, victimes de sinistre ou hospitalisées, sur leur demande, attestée par le CPS, ont, également, eu à profiter d’un pactole de 2 590 000 FCFA dont les enveloppes variaient de 30 000 à 75 000 FCFA par bénéficiaire.