Sonacos sauvée in extremis d’une banqueroute. Si la Banque of Africa qui lui réclame 2,1 milliards mettait à exécution sa menace de saisir son bien foncier à la suite de la décision du Tribunal, la Sonacos allait sombrer alors qu’elle est en train de reprendre du poil de la bête. Heureusement, l’Etat a pris une mesure phare. D’après des sources de «L’As», le Gouvernement a remis une «Lettre de confort » aux autorités de la société.
Signée par le ministre des Finances, la lettre de confort est «une garantie à première demande» délivrée par une contrepartie dont la signature est crédible. En cas de défaillance, la garantie s’exécute immédiatement. L’Etat étant crédible, on voit mal Igor Diarra (Dg de Boaf) cracher sur une telle garantie, même si on apprend qu’il continue de faire de la résistance.
En effet, d’après des sources dignes de foi, le patron de la Boa a voulu faire monter les enchères en réclamant en sus des 2,1 milliards de la dette, le paiement de 350 millions de transfret et 90 millions à l’avocat de la Boa, compte non tenu d’autres pénalités liées au prêt non payé à échéance. Auparavant, Locafrique et Afreximbank s’étaient portées garantes auprès de la Boa laquelle a refusé catégoriquement sous prétexte que ces deux structures ne sont pas habilitées à servir de garantie de trésorerie.
En définitive, il suffit de quelques réglages pour que la Boa s’appuyant sur la lettre de garantie puisse rouvrir les comptes de la Sonacos, rééchelonner le payement et régler définitivement la dette pour un nouvel envol de Sonacos.
avec L'as
Signée par le ministre des Finances, la lettre de confort est «une garantie à première demande» délivrée par une contrepartie dont la signature est crédible. En cas de défaillance, la garantie s’exécute immédiatement. L’Etat étant crédible, on voit mal Igor Diarra (Dg de Boaf) cracher sur une telle garantie, même si on apprend qu’il continue de faire de la résistance.
En effet, d’après des sources dignes de foi, le patron de la Boa a voulu faire monter les enchères en réclamant en sus des 2,1 milliards de la dette, le paiement de 350 millions de transfret et 90 millions à l’avocat de la Boa, compte non tenu d’autres pénalités liées au prêt non payé à échéance. Auparavant, Locafrique et Afreximbank s’étaient portées garantes auprès de la Boa laquelle a refusé catégoriquement sous prétexte que ces deux structures ne sont pas habilitées à servir de garantie de trésorerie.
En définitive, il suffit de quelques réglages pour que la Boa s’appuyant sur la lettre de garantie puisse rouvrir les comptes de la Sonacos, rééchelonner le payement et régler définitivement la dette pour un nouvel envol de Sonacos.
avec L'as