Les avocats de l’État du Sénégal sont très remontés contre le président de séance qui a jugé l’appel en annulation de la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko. Selon Me Dialy Kane, ils vont se pourvoir en cassation contre cette décision.
« Par voie de conséquence, nous considérons que c’est une décision scandaleuse que nous allons déférer à la censure de la Cour Suprême par la voie du pourvoi en cassation », plaide l’avocat.
Pour étayer ses propos et ce pourvoi en cassation, il note des irrégularités du juge. « L’audience s’est déroulée dans une ambiance de suspicion. Il a été découvert que ce juge avait un frère qui est un adjoint au maire au niveau de la commune de Ziguinchor. Par conséquent, lui-même en toute loyauté, devait se dessaisir du dossier parce qu’il n’était pas en situation de rendre une décision impartiale », plaide l’avocat devant la presse à la fin de l’audience.
Cependant note-t-il, « ce qui est révoltant, nous sommes là à plaider depuis 9h du matin et nous n’avons terminé les plaidoiries qu’à partir de 22h et le juge s’est permis de juger cette affaire en cinq minutes. Il a fait une suspension, il est rentré dans son bureau, il est revenu entre cinq et dix minutes pour donner sa décision. Ce qui est impossible parce qu’il n’a pas eu le temps matériel d’analyser les arguments des uns et des autres » s’est offusqué l’avocat.
dakaractu
« Par voie de conséquence, nous considérons que c’est une décision scandaleuse que nous allons déférer à la censure de la Cour Suprême par la voie du pourvoi en cassation », plaide l’avocat.
Pour étayer ses propos et ce pourvoi en cassation, il note des irrégularités du juge. « L’audience s’est déroulée dans une ambiance de suspicion. Il a été découvert que ce juge avait un frère qui est un adjoint au maire au niveau de la commune de Ziguinchor. Par conséquent, lui-même en toute loyauté, devait se dessaisir du dossier parce qu’il n’était pas en situation de rendre une décision impartiale », plaide l’avocat devant la presse à la fin de l’audience.
Cependant note-t-il, « ce qui est révoltant, nous sommes là à plaider depuis 9h du matin et nous n’avons terminé les plaidoiries qu’à partir de 22h et le juge s’est permis de juger cette affaire en cinq minutes. Il a fait une suspension, il est rentré dans son bureau, il est revenu entre cinq et dix minutes pour donner sa décision. Ce qui est impossible parce qu’il n’a pas eu le temps matériel d’analyser les arguments des uns et des autres » s’est offusqué l’avocat.
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