Enjoint de ne pas le passer, il a jugé l’ordre manifestement illégal et a voulu passer outre. Aujourd’hui, il serait déféré, selon son avocat. Un épisode malheureux qui renvoie les sénégalais aux événements douloureux des tensions politiques de 2021 à 2023. Le cas Bougane est manifestement pour Sonko, une épine au pied, un casse-tête. Ancien allié, il est en passe de devenir son pire adversaire dans un contexte préélectoral décisif.
Pas dans le sens électoral, Geum sa bopp, son mouvement n’ayant pas le poids du Pastef, mais au niveau de la communication politique. Ce qu’il ne faut absolument pas négliger. Macky reste l’adversaire le plus redoutable du Pastef du point de vue électoral. Mais, le travail abattu par Bougane, Thierno Bocoum, Thierno Alassane Sall et consorts, n’est pas à négliger. Car, la communication est le talon d’Achille de toute démarche politique et Bougane qui l’a compris, est en train de faire mal à Sonko.
La preuve, il a réussi, ce lundi, à pratiquement éclipser les effets du giga meeting de Diamniadio qui, pourtant, était une réussite. La preuve, l’incident de son arrestation a occupé une bonne place sur les Unes des quotidiens et au niveau de la presse en ligne sans oublier les réseaux sociaux. C’est cet effet que Bougane a cherché et il l’a eu. En clair, il est manifestement sur les pas de Sonko, usant des méthodes de ce dernier lorsqu’il était dans l’opposition, pour espérer récolter les mêmes dividendes politiques. A la longue, il pourrait atteindre son but.
Et ceci du fait que des erreurs de gestion vont se multiplier avec le contexte économique peu favorable et des bourdes de communication se répéter avec Sonko qui, devant ses partisans, a défendu le directeur général de l’Aser, Jean Michelle Sène, pour un dossier entre les mains de la Justice. Bougane va se nourrir des erreurs de Sonko et de Diomaye et de leur Incapacité à répondre rapidement, aux exigences de leurs affidés. Le cas Bougane doit alors faire l’objet d’une attention particulière de la part d’un régime qui avait promis la rupture systémique dans la façon dont les rapports entre l’Exécutif et le Judiciaire vont s’articuler.
Aujourd’hui, malheureusement, les vieux réflexes de harcèlement des opposants et de protection des proches sont encore perceptibles. Ce samedi, beaucoup de sénégalais, y compris des membres influents de la Société civile, ont pensé devoir alerter sur les dérives en cours.
Rewmi
Pas dans le sens électoral, Geum sa bopp, son mouvement n’ayant pas le poids du Pastef, mais au niveau de la communication politique. Ce qu’il ne faut absolument pas négliger. Macky reste l’adversaire le plus redoutable du Pastef du point de vue électoral. Mais, le travail abattu par Bougane, Thierno Bocoum, Thierno Alassane Sall et consorts, n’est pas à négliger. Car, la communication est le talon d’Achille de toute démarche politique et Bougane qui l’a compris, est en train de faire mal à Sonko.
La preuve, il a réussi, ce lundi, à pratiquement éclipser les effets du giga meeting de Diamniadio qui, pourtant, était une réussite. La preuve, l’incident de son arrestation a occupé une bonne place sur les Unes des quotidiens et au niveau de la presse en ligne sans oublier les réseaux sociaux. C’est cet effet que Bougane a cherché et il l’a eu. En clair, il est manifestement sur les pas de Sonko, usant des méthodes de ce dernier lorsqu’il était dans l’opposition, pour espérer récolter les mêmes dividendes politiques. A la longue, il pourrait atteindre son but.
Et ceci du fait que des erreurs de gestion vont se multiplier avec le contexte économique peu favorable et des bourdes de communication se répéter avec Sonko qui, devant ses partisans, a défendu le directeur général de l’Aser, Jean Michelle Sène, pour un dossier entre les mains de la Justice. Bougane va se nourrir des erreurs de Sonko et de Diomaye et de leur Incapacité à répondre rapidement, aux exigences de leurs affidés. Le cas Bougane doit alors faire l’objet d’une attention particulière de la part d’un régime qui avait promis la rupture systémique dans la façon dont les rapports entre l’Exécutif et le Judiciaire vont s’articuler.
Aujourd’hui, malheureusement, les vieux réflexes de harcèlement des opposants et de protection des proches sont encore perceptibles. Ce samedi, beaucoup de sénégalais, y compris des membres influents de la Société civile, ont pensé devoir alerter sur les dérives en cours.
Rewmi