L'Assemblée nationale va voter sa première proposition de loi, ce lundi 29 juin 2015. Il s'agit de la proposition de loi n° 13/2015 modifiant la loi n° 2002-20 modifiée du 15 Mai 2002 portant règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
L'alinéa premier de l'article 20 de la proposition de loi va augmenter le nombre de députés requis pour constituer un groupe parlementaire. Ce nombre passera de 10 à 15.
Aussi, tout député qui démissionne de son groupe parlementaire, ne peut pas en intégrer un autre. Les députés voteront également la proposition qui voudrait que le Président de l'Assemblée nationale ne soit plus élu pour un an renouvelable, mais pour 5 ans. Si cette dernière proposition est acceptée par la quasi-totalité des députés, les deux autres le sont moins.
Même des parlementaires de la mouvance présidentielle comme Abdoul Ahad Seck Sadaga, Samba Diouldé Thiam et Barthélémy Dias se sont fait entendre et vont voter contre.
Thierno Bocoum de Rewmi, lui, a été le premier à élever la voix, se fendant même d'un tribune ouverte.
Selon lui, avec ces réformes, “le Sénégal, qui a toujours été un exemple de démocratie et de défense des libertés, fera moins que les pays de la sou- région comme le Mali qui est à 10 députés pour constituer un groupe. De même que le Burkina Faso. En côte d'Ivoire, il suffit simplement d'avoir 8 députés pour constituer son groupe parlementaire sur les 255 que compte l'Assemblée nationale...”“La constitution d'un groupe parlementaire qui est l'expression d'une liberté fondamentale est donc favorisée et facilitée dans toutes les grandes démocraties. Le Sénégal risque d'être une exception avec les réformes scélérates envisagées malgré le bond démocratique qui avait réduit le nombre à 10 députés. Ce recul démocratique est inacceptable et révèle l'ampleur du tort porté à notre jeune nation par des députés guidés par un réflexe primaire d'appartenance politique”, condamne le député.Le débat risque d'être houleux à l'Assemblée nationale, aujourd'hui, jour de la clôture de la session,
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L'alinéa premier de l'article 20 de la proposition de loi va augmenter le nombre de députés requis pour constituer un groupe parlementaire. Ce nombre passera de 10 à 15.
Aussi, tout député qui démissionne de son groupe parlementaire, ne peut pas en intégrer un autre. Les députés voteront également la proposition qui voudrait que le Président de l'Assemblée nationale ne soit plus élu pour un an renouvelable, mais pour 5 ans. Si cette dernière proposition est acceptée par la quasi-totalité des députés, les deux autres le sont moins.
Même des parlementaires de la mouvance présidentielle comme Abdoul Ahad Seck Sadaga, Samba Diouldé Thiam et Barthélémy Dias se sont fait entendre et vont voter contre.
Thierno Bocoum de Rewmi, lui, a été le premier à élever la voix, se fendant même d'un tribune ouverte.
Selon lui, avec ces réformes, “le Sénégal, qui a toujours été un exemple de démocratie et de défense des libertés, fera moins que les pays de la sou- région comme le Mali qui est à 10 députés pour constituer un groupe. De même que le Burkina Faso. En côte d'Ivoire, il suffit simplement d'avoir 8 députés pour constituer son groupe parlementaire sur les 255 que compte l'Assemblée nationale...”“La constitution d'un groupe parlementaire qui est l'expression d'une liberté fondamentale est donc favorisée et facilitée dans toutes les grandes démocraties. Le Sénégal risque d'être une exception avec les réformes scélérates envisagées malgré le bond démocratique qui avait réduit le nombre à 10 députés. Ce recul démocratique est inacceptable et révèle l'ampleur du tort porté à notre jeune nation par des députés guidés par un réflexe primaire d'appartenance politique”, condamne le député.Le débat risque d'être houleux à l'Assemblée nationale, aujourd'hui, jour de la clôture de la session,
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