"C'est vrai que le Président a dit qu'il est un lutteur. Il nous a gratifié de très bons "bakk" (danse des lutteurs). Mais la gestion d'un pays n'est pas une affaire de lutte et de "mbapatt" (compétition de lutte sans les quartiers ou villages). Ils sont allés à Thiès, dans les centres de vote, pour y verser du "safara" (eau bénite). Moi, je suis tombé sur ça par hasard. Tu vois ces choses-là qu'ils font", s'est désolé le leader de Rewmi dans jotay.net repris par Libération.
Sur un autre registre, Idrissa Seck a déploré la violence qui a prévalu durant toute la durée de la campagne et accuse le camp du pouvoirs d'en être les responsables. "Ils ne souffrent pas de la critique. Dès qu'on montre qu'on n'est pas d'accord avec eux, ils sortent les fusils, les coupes-coupes et autres pour exercer la violence. Je pense qu'ils ont l'habitude d'user de la violence. Notre coalition est largement plus forte, plus puissante, car les populations sont avec nous, les jeunes sont avec nous, mais personne n'a constaté, de notre part, de la violence. C'est de la part des tenants de l'Etat, eux qui ont en charge de garantir la paix et la sécurité, qu'on note des actes de cette nature. C'est indigne de la maturité de notre démocratie", s'est-il offusqué.
Le président du Conseil départemental de Thiès a donc invité, pour finir, le Président Macky Sall à plus de sérénité. "Je pense que ça, ce n'est pas bon. Un Président doit être serein, ouvert, réceptif à la critique et ne doit pas priver les gens de ce qui leur revient de droit, parce que tout simplement, ils ne sont pas avec lui ou ont refusé de le soutenir", a dit Idrissa Seck.
Sur un autre registre, Idrissa Seck a déploré la violence qui a prévalu durant toute la durée de la campagne et accuse le camp du pouvoirs d'en être les responsables. "Ils ne souffrent pas de la critique. Dès qu'on montre qu'on n'est pas d'accord avec eux, ils sortent les fusils, les coupes-coupes et autres pour exercer la violence. Je pense qu'ils ont l'habitude d'user de la violence. Notre coalition est largement plus forte, plus puissante, car les populations sont avec nous, les jeunes sont avec nous, mais personne n'a constaté, de notre part, de la violence. C'est de la part des tenants de l'Etat, eux qui ont en charge de garantir la paix et la sécurité, qu'on note des actes de cette nature. C'est indigne de la maturité de notre démocratie", s'est-il offusqué.
Le président du Conseil départemental de Thiès a donc invité, pour finir, le Président Macky Sall à plus de sérénité. "Je pense que ça, ce n'est pas bon. Un Président doit être serein, ouvert, réceptif à la critique et ne doit pas priver les gens de ce qui leur revient de droit, parce que tout simplement, ils ne sont pas avec lui ou ont refusé de le soutenir", a dit Idrissa Seck.