Le Pool judiciaire financier (PJF) a été officiellement inauguré hier à Dakar, lors d’une cérémonie présidée par le garde des sceaux, ministre de la justice, Ousmane Diagne. L’événement a réuni des hauts responsables judiciaires, soulignant l’engagement national en faveur de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des finances publiques, et marquant une avancée significative dans la lutte contre la corruption au Sénégal.
Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Ousmane Diagne a installé officiellement dans leurs fonctions les 27 magistrats du Pool Judiciaire Financier (PJF). Installé en présence du procureur près de la cour d’appel de Dakar, Mbacké Fall, du bâtonnier de l’ordre des Avocats, Me Aly Fall, du premier président de la cour d’appel de Dakar, Ablaye Ba, ce pool judiciaire financier est spécialisé dans la répression des crimes et délits économiques ou financiers, le PJF comprend un parquet financier, un collège des juges d’instruction financiers, une chambre de jugement financière, une chambre d’accusation financière, une chambre des appels financiers ainsi que des assistants de justice spécialisés.
Selon le ministre de la Justice, "la mise en place du pool judiciaire financier est une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l’information et de la communication ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontière et ne sauraient être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés".
La cérémonie a aussi été pour Ousmane Diagne de rappelé que "depuis plusieurs décennies, le Sénégal a montré une réelle volonté de combattre la malgouvernance économique ainsi que la corruption et les détournements de deniers publics, avec notamment la création en 1981 de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI)".
La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Cette nouvelle institution est composée de 27 magistrats et de personnel technique dont la mission principale sera d’enquêter sur les irrégularités financières dans les institutions publiques et de juger les cas de détournement de fonds.
À signaler que le PJF va utiliser provisoirement les locaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye.
A.Saleh
Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Ousmane Diagne a installé officiellement dans leurs fonctions les 27 magistrats du Pool Judiciaire Financier (PJF). Installé en présence du procureur près de la cour d’appel de Dakar, Mbacké Fall, du bâtonnier de l’ordre des Avocats, Me Aly Fall, du premier président de la cour d’appel de Dakar, Ablaye Ba, ce pool judiciaire financier est spécialisé dans la répression des crimes et délits économiques ou financiers, le PJF comprend un parquet financier, un collège des juges d’instruction financiers, une chambre de jugement financière, une chambre d’accusation financière, une chambre des appels financiers ainsi que des assistants de justice spécialisés.
Selon le ministre de la Justice, "la mise en place du pool judiciaire financier est une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, le développement des technologies de l’information et de la communication ainsi que les multiples réseaux criminels qui ne connaissent pas de frontière et ne sauraient être démantelés que par des mécanismes judiciaires adaptés".
La cérémonie a aussi été pour Ousmane Diagne de rappelé que "depuis plusieurs décennies, le Sénégal a montré une réelle volonté de combattre la malgouvernance économique ainsi que la corruption et les détournements de deniers publics, avec notamment la création en 1981 de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI)".
La création du PJF, décidée par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil supérieur de la magistrature du 9 août dernier, remplace la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Cette nouvelle institution est composée de 27 magistrats et de personnel technique dont la mission principale sera d’enquêter sur les irrégularités financières dans les institutions publiques et de juger les cas de détournement de fonds.
À signaler que le PJF va utiliser provisoirement les locaux du tribunal de Pikine-Guédiawaye.
A.Saleh