Au moment où le monde est terrifié et préoccupé par le coronavirus, l'Afrique de l'Ouest se voit encore infiltrée par la fièvre hémorragique à virus Ebola qui a été récemment confirmée en Guinée Conakry par le chef de l'agence sanitaire Guinéenne. D'ailleurs, il faut rappeler que 3 cas de décès ont été déjà dénombrés dans ce pays frontalier du Sénégal. Dès lors, avec la réapparition de cette fièvre hémorragique, ne faudrait-il pas interroger la réaction du Sénégal dans le cadre de la lutte pour éradiquer ce fléau? Pourquoi l'OMS, en 2014, avait décerné son satisfecit aux autorités sanitaires sénégalaises?
En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé, avait déclaré en Octobre 2014 que le risque de flambée d’Ebola au Sénégal avait pris fin. Elle a, de suite, félicité le pays de sa diligence à mettre un terme à la transmission du virus. Le cas qui avait été confirmé à Dakar, à l'époque, était celui d'un jeune homme qui venait de la Guinée et qui avait été en contact direct avec un malade d'Ebola.
L'OMS avait bien insisté sur cette anticipation dont les autorités sénégalais avaient fait montre. L'institution internationale de santé avait affirmé : "La riposte du Sénégal est un bon exemple des mesures à prendre lorsque l’on est confronté à un cas importé d’Ebola. Ainsi, cette phrase aura certainement soulagé les autorités sénégalaises et les motivant également, mais elle doit surtout pousser, éventuellement (comme c'est le cas actuellement avec la réapparition du virus en Guinée) certains pays qui seraient de nouveau affectés, à s'inspirer du Sénégal.
En plus, il a été noté, en cette période où le plan de riposte avait été mise en oeuvre par l'ancien ministre de la santé Eva Marie Coll Seck, sous l'impulsion du président de la République Macky Sall, la gestion des 74 contacts proches du patient, le dépistage rapide de tous les cas suspects, la surveillance accrue aux nombreux points d’entrée du pays ainsi qu'aux campagnes nationales de sensibilisation qui ont permis de circonscrire rapidement le virus.
Après cinq ans et après que l'OMS ait déclaré la fin de l'épidémie, le virus réapparaît en Guinée. Rappelons que le virus Ebola en Guinée Conakry intervient cinq ans après la déclaration de la fin de cette épidémie dans ce pays où elle a tué 2.536 personnes sur 3.804 cas déclarés.
L'Organisation mondiale de la santé avait reconnu que le Sénégal a maintenu "un niveau élevé de recherche active des cas pendant 42 jours, soit deux fois la période d’incubation maximum de la maladie à virus Ebola, afin de détecter les cas non déclarés possibles d’infection" même si, elle souligne par ailleurs, que "c'est un pays qui reste toujours vulnérable car, restant à l'affût de tout cas suspect".
En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé, avait déclaré en Octobre 2014 que le risque de flambée d’Ebola au Sénégal avait pris fin. Elle a, de suite, félicité le pays de sa diligence à mettre un terme à la transmission du virus. Le cas qui avait été confirmé à Dakar, à l'époque, était celui d'un jeune homme qui venait de la Guinée et qui avait été en contact direct avec un malade d'Ebola.
L'OMS avait bien insisté sur cette anticipation dont les autorités sénégalais avaient fait montre. L'institution internationale de santé avait affirmé : "La riposte du Sénégal est un bon exemple des mesures à prendre lorsque l’on est confronté à un cas importé d’Ebola. Ainsi, cette phrase aura certainement soulagé les autorités sénégalaises et les motivant également, mais elle doit surtout pousser, éventuellement (comme c'est le cas actuellement avec la réapparition du virus en Guinée) certains pays qui seraient de nouveau affectés, à s'inspirer du Sénégal.
En plus, il a été noté, en cette période où le plan de riposte avait été mise en oeuvre par l'ancien ministre de la santé Eva Marie Coll Seck, sous l'impulsion du président de la République Macky Sall, la gestion des 74 contacts proches du patient, le dépistage rapide de tous les cas suspects, la surveillance accrue aux nombreux points d’entrée du pays ainsi qu'aux campagnes nationales de sensibilisation qui ont permis de circonscrire rapidement le virus.
Après cinq ans et après que l'OMS ait déclaré la fin de l'épidémie, le virus réapparaît en Guinée. Rappelons que le virus Ebola en Guinée Conakry intervient cinq ans après la déclaration de la fin de cette épidémie dans ce pays où elle a tué 2.536 personnes sur 3.804 cas déclarés.
L'Organisation mondiale de la santé avait reconnu que le Sénégal a maintenu "un niveau élevé de recherche active des cas pendant 42 jours, soit deux fois la période d’incubation maximum de la maladie à virus Ebola, afin de détecter les cas non déclarés possibles d’infection" même si, elle souligne par ailleurs, que "c'est un pays qui reste toujours vulnérable car, restant à l'affût de tout cas suspect".