Aida Mbodj, le député membre de l'opposition, s’est montrée particulièrement déçue par le régime de Macky Sall. Ce jeudi, à l’Assemblée nationale, face au Premier ministre, elle a rappelé la réforme de la constitution engagée par le chef de l’Etat, qui avait trait à la modernisation du rôle des partis politiques et au renforcement des droits de l’opposition et de son chef. Réforme qui, semble-t-il, n'a pas amélioré les rapports entre le pouvoir et l'opposition.
«Le chef de l’Etat et son gouvernement s’étaient engagés à reconnaitre un statut à l’opposition et garantir les conditions d’un dialogue permanant. Hélas, les droits de l’opposition, plutôt que d’être renforcés, sont régulièrement ignorés. La revue du code électoral, la fixation du nombre de députés, la clé de répartition, la date des prochaines élections et le montant de la caution n’ont pas fait l’objet d’un consensus faute d’un dialogue franc et sincère entre le pouvoir et l’opposition», a déclaré le député.
Pis, l’élue membre du Parti démocratique sénégalais de dénoncer l’emprisonnement récurrent des membres de l’opposition : «L’affaire Khalifa Sall en est le dernier exemple, le recours systématique à l’appareil judiciaire pour régler les problèmes politiques, Monsieur le Premier ministre, ces pratiques n’honorent pas le président de la République, ni votre gouvernement, encore moins les sénégalais», a-t-elle entonné. Elle dira à Mohammed Dionne que les sénégalais attendent de son gouvernement la pacification du climat politique.
Seneweb.com
«Le chef de l’Etat et son gouvernement s’étaient engagés à reconnaitre un statut à l’opposition et garantir les conditions d’un dialogue permanant. Hélas, les droits de l’opposition, plutôt que d’être renforcés, sont régulièrement ignorés. La revue du code électoral, la fixation du nombre de députés, la clé de répartition, la date des prochaines élections et le montant de la caution n’ont pas fait l’objet d’un consensus faute d’un dialogue franc et sincère entre le pouvoir et l’opposition», a déclaré le député.
Pis, l’élue membre du Parti démocratique sénégalais de dénoncer l’emprisonnement récurrent des membres de l’opposition : «L’affaire Khalifa Sall en est le dernier exemple, le recours systématique à l’appareil judiciaire pour régler les problèmes politiques, Monsieur le Premier ministre, ces pratiques n’honorent pas le président de la République, ni votre gouvernement, encore moins les sénégalais», a-t-elle entonné. Elle dira à Mohammed Dionne que les sénégalais attendent de son gouvernement la pacification du climat politique.
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