Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le Sénégal compte 272 partis politiques et 410 syndicats légalement constitués. L’information est contenue dans le dernier rapport annuel du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Une situation qui renseigne sur la particularité du pays de la Teranga. Avec une population estimée à 14 millions d’habitants, le Sénégal reste l’un des pays au monde où l’on trouve le plus grand nombre de partis politiques. Rien qu’au courant de cette année, les services d’Abdoulaye Daouda Diallo ont fait part de la création de 14 nouveaux partis politiques. “ Au chapitre de la Gestion des partis politiques, syndicats et associations, 14 nouveaux récépissés de déclaration de partis politiques ont été signés par le ministre durant l’année. Ce qui porte le nombre de partis légalement constitués à 272”, lit-on dans ledit rapport annuel. Un document qui a révélé aussi que 10 nouveaux récépissés de déclaration de syndicats ont été signés par le ministre durant l’année, portant ainsi “le nombre de syndicats légalement constitués à 410”.
Concernant les déclarations d’associations ordinaires, le rapport informe que “288 nouveaux récépissés ont été signés par le Directeur général de l’Administration territoriale durant l’année 2016”. Ces déclarations, à en croire les notes du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, concernent 270 associations nationales et 18 étrangères.
Quid de la situation des libertés publiques ? Sur ce point, le document indique que sur 9 383 demandes de manifestations reçues, les 146 ont fait l’objet d’une interdiction.
Enquête
Concernant les déclarations d’associations ordinaires, le rapport informe que “288 nouveaux récépissés ont été signés par le Directeur général de l’Administration territoriale durant l’année 2016”. Ces déclarations, à en croire les notes du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, concernent 270 associations nationales et 18 étrangères.
Quid de la situation des libertés publiques ? Sur ce point, le document indique que sur 9 383 demandes de manifestations reçues, les 146 ont fait l’objet d’une interdiction.
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