Ce samedi, les musulmans du monde entier vont commencer à faire pénitence en observant le jeûne durant un mois.
Le mois béni du ramadan est, en effet, une occasion exceptionnelle pour certains d’entre les fidèles de se repentir de leurs pêchés. Fortes "dettes" de prières, infidélités conjugales, consommation d’alcool ou de viande de porc, mensonges, corruption, vol, parjure et autres comportements "haram" auront émaillé leur existence pendant onze mois et les plus optimistes pensent qu’en observant le jeûne durant ce mois béni Dieu les absoudra de tous leurs pêchés.
Dans notre si beau pays, le Sénégal qui a vu naître des dizaines et des dizaines de Saints, il a été constaté que pendant la première semaine de ce mois béni, les mosquées accueillent, tous les soirs à l’occasion du Nafila, des centaines de fidèles. Les hypocrites choisiront la mosquée où l’Imam observe le service minimum en pratiquant un "Nafila TGV" car les génuflexions multiples ne sont pas leur lot quotidien en raison de leurs nombreuses «dettes» de prières. Car pour eux, la prière est comme un exercice physique. Or, l’absence de pratique sportive se répercute naturellement sur les muscles qui s’atrophient progressivement. Qu’en est-il de la spiritualité et de la méditation qui accompagnent prière et "wird" ? Les bons hypocrites invoqueront "la très grande magnanimité" du Créateur, "Sunu Borom", pour justifier leurs manquements dans ce domaine pendant ces onze derniers mois. «Yalla sokhoroul !» et c’est bien le Coran qui le dit : «Bismillahi, Rahmani, Rahimi, au Nom de Dieu Le Clément et Le Miséricordieux»...
Sauf que la pénitence ne dure, pour la plupart d’entre les hypocrites… qu’une seule semaine. Car, pendant que les mosquées font le plein à l’heure du Nafila, les restaurants (et les bars) voient leur clientèle s’amenuiser. Mais, curieusement, lorsque les fidèles commencent à déserter la mosquée lors des prières nocturnes après seulement une semaine d’assiduité, les restauratrices et les barmen recommencent à recevoir progressivement leurs clients les plus… fidèles. A la grande déception des Imams qui avaient commencé à croire que Dieu avait ramené leurs ouailles sur le droit chemin en les conduisant massivement vers la mosquée. Et plus les jours passent, plus les Imams se désolent de voir que les fidèles sont passés de 200 à 100, puis à 50, puis à 10 avant de se résumer à deux pelés et trois tondus.
Mais Dieu saura bien reconnaître les Siens ! Qu’Il agrée leur pénitence et accepte leur jeûne ou leur… «woorou gallé». Prions seulement pour qu’il n’y ait pas deux ou trois lunes cette année. Amine !
Ibra Déguène Keung (dakarposte)
Le mois béni du ramadan est, en effet, une occasion exceptionnelle pour certains d’entre les fidèles de se repentir de leurs pêchés. Fortes "dettes" de prières, infidélités conjugales, consommation d’alcool ou de viande de porc, mensonges, corruption, vol, parjure et autres comportements "haram" auront émaillé leur existence pendant onze mois et les plus optimistes pensent qu’en observant le jeûne durant ce mois béni Dieu les absoudra de tous leurs pêchés.
Dans notre si beau pays, le Sénégal qui a vu naître des dizaines et des dizaines de Saints, il a été constaté que pendant la première semaine de ce mois béni, les mosquées accueillent, tous les soirs à l’occasion du Nafila, des centaines de fidèles. Les hypocrites choisiront la mosquée où l’Imam observe le service minimum en pratiquant un "Nafila TGV" car les génuflexions multiples ne sont pas leur lot quotidien en raison de leurs nombreuses «dettes» de prières. Car pour eux, la prière est comme un exercice physique. Or, l’absence de pratique sportive se répercute naturellement sur les muscles qui s’atrophient progressivement. Qu’en est-il de la spiritualité et de la méditation qui accompagnent prière et "wird" ? Les bons hypocrites invoqueront "la très grande magnanimité" du Créateur, "Sunu Borom", pour justifier leurs manquements dans ce domaine pendant ces onze derniers mois. «Yalla sokhoroul !» et c’est bien le Coran qui le dit : «Bismillahi, Rahmani, Rahimi, au Nom de Dieu Le Clément et Le Miséricordieux»...
Sauf que la pénitence ne dure, pour la plupart d’entre les hypocrites… qu’une seule semaine. Car, pendant que les mosquées font le plein à l’heure du Nafila, les restaurants (et les bars) voient leur clientèle s’amenuiser. Mais, curieusement, lorsque les fidèles commencent à déserter la mosquée lors des prières nocturnes après seulement une semaine d’assiduité, les restauratrices et les barmen recommencent à recevoir progressivement leurs clients les plus… fidèles. A la grande déception des Imams qui avaient commencé à croire que Dieu avait ramené leurs ouailles sur le droit chemin en les conduisant massivement vers la mosquée. Et plus les jours passent, plus les Imams se désolent de voir que les fidèles sont passés de 200 à 100, puis à 50, puis à 10 avant de se résumer à deux pelés et trois tondus.
Mais Dieu saura bien reconnaître les Siens ! Qu’Il agrée leur pénitence et accepte leur jeûne ou leur… «woorou gallé». Prions seulement pour qu’il n’y ait pas deux ou trois lunes cette année. Amine !
Ibra Déguène Keung (dakarposte)