Le projet Rufisque Villeneuve de 15 hectares contribuera à corriger le déséquilibre qu’il y a entre le pôle urbain de Diamniadio et la ville de Rufisque.
Mais déjà des voix s’élèvent pour contester le choix de Lendeng qui pour les contestataires, reste le seul poumon vert de Rufisque. Le maire est monté au créneau pour dérouler le plan établi pour développer cette partie de sa commune.
Alors que les maraîchers l’accusent de vouloir arracher leurs terres, le maire de Rufisque-Est, se défend et balaie d’un revers de main. Mieux, Albé Ndoye soutient que ce sont ces maraîchers qui l’accusent de spéculation foncières sur les terres appartenant à la commune qui vendent eux-mêmes les terres ne leur appartenant pas. «Ils vendent des terres qui appartiennent à autrui, et même des titres fonciers pour enfin se plaindre», lance le maire de Rufisque-Est qui animait une conférence de presse. Pour lui, c’est comme si les habitants de la commune refusaient le développement. «Je pense que les maraîchers sont mal placés pour crier à la dilapidation des terres de Lendeng. Parce qu’il y a beaucoup de maisons à l’intérieur de cette espace. Et ce sont les mêmes agriculteurs qui revendent leurs lopins de terre lorsqu’ils ont des problèmes pour payer leurs factures. Ils ont érigé un nouveau quartier dans cette zone qui est exclusivement agricole. La partie Ouest du site faisait huit hectares. Mais aujourd’hui, cette zone ne fait plus trois hectares. C’est eux qui les ont vendus. Vous pouvez trouver des maisons là-bas», clame Albé Ndoye.
La conférence de presse du maire était une occasion pour mieux expliquer les tenants et aboutissants du projet que compte mettre en place la commune pour combler le manque d’infrastructures à Rufisque-Est. «Il fallait qu’on explique aux populations ce qui se passe, parce qu’elles sont témoins des faits. Aussi, ce lotissement qu’on est en train de faire est entouré de Titres fonciers et de Terrains non immatriculés (Tni). Le statut de domaine agricole de Lendeng sera conservé. Il y a des agriculteurs qui cultivent dans les Tf appartenant à autrui. Je lance un appel à ces agriculteurs pour qu’ils sachent raison gardée. Car, nous sommes en train de faire un travail qui leur permettra de survivre. Par conséquent, je les appelle à venir s’asseoir autour d’une table pour discuter. Ce qui m’étonne, c’est que leur porte-parole n’a même pas de champ, il a vendu l’intégralité de ses champs», indique le maire de Rufisque-Est selon qui la commune est en train d’arrêter une hémorragie au niveau de Lendeng. «Ce n’est donc pas la peine de crier sur tous les toits ou d’interpeler le chef de l’Etat pour ça. Nous travaillons pour le développement de Rufisque avec l’aval du Conseil municipal. Et, au-delà de ce lotissement, le projet de Rufisque Villeneuve, qui fait 15 hectares, peut contribuer à corriger le déséquilibre qu’il y a entre le pôle urbain de Diamniadio et la ville de Rufisque. A cela s’ajoute les naissances prochaines des pôles de Daga Kholpa et du Lac Rose. Si on ne fait pas attention, dans deux ans, Rufisque va être divisée en deux parties. Une partie bien moderne et une autre constituée de bidonvilles. Par conséquent, ces maraîchers, qui se sont ligués pour créer la confusion, n’ont qu’à arrêter», indique le maire.
Le maire de Rufisque-Est annonce qu’il ne reculera pas parce que le projet bénéficie de l’aval du conseil municipal depuis le mois de mai dernier. «La loi est de notre côté», déclare Albé Ndoye.
Najib SAGNA
Mais déjà des voix s’élèvent pour contester le choix de Lendeng qui pour les contestataires, reste le seul poumon vert de Rufisque. Le maire est monté au créneau pour dérouler le plan établi pour développer cette partie de sa commune.
Alors que les maraîchers l’accusent de vouloir arracher leurs terres, le maire de Rufisque-Est, se défend et balaie d’un revers de main. Mieux, Albé Ndoye soutient que ce sont ces maraîchers qui l’accusent de spéculation foncières sur les terres appartenant à la commune qui vendent eux-mêmes les terres ne leur appartenant pas. «Ils vendent des terres qui appartiennent à autrui, et même des titres fonciers pour enfin se plaindre», lance le maire de Rufisque-Est qui animait une conférence de presse. Pour lui, c’est comme si les habitants de la commune refusaient le développement. «Je pense que les maraîchers sont mal placés pour crier à la dilapidation des terres de Lendeng. Parce qu’il y a beaucoup de maisons à l’intérieur de cette espace. Et ce sont les mêmes agriculteurs qui revendent leurs lopins de terre lorsqu’ils ont des problèmes pour payer leurs factures. Ils ont érigé un nouveau quartier dans cette zone qui est exclusivement agricole. La partie Ouest du site faisait huit hectares. Mais aujourd’hui, cette zone ne fait plus trois hectares. C’est eux qui les ont vendus. Vous pouvez trouver des maisons là-bas», clame Albé Ndoye.
La conférence de presse du maire était une occasion pour mieux expliquer les tenants et aboutissants du projet que compte mettre en place la commune pour combler le manque d’infrastructures à Rufisque-Est. «Il fallait qu’on explique aux populations ce qui se passe, parce qu’elles sont témoins des faits. Aussi, ce lotissement qu’on est en train de faire est entouré de Titres fonciers et de Terrains non immatriculés (Tni). Le statut de domaine agricole de Lendeng sera conservé. Il y a des agriculteurs qui cultivent dans les Tf appartenant à autrui. Je lance un appel à ces agriculteurs pour qu’ils sachent raison gardée. Car, nous sommes en train de faire un travail qui leur permettra de survivre. Par conséquent, je les appelle à venir s’asseoir autour d’une table pour discuter. Ce qui m’étonne, c’est que leur porte-parole n’a même pas de champ, il a vendu l’intégralité de ses champs», indique le maire de Rufisque-Est selon qui la commune est en train d’arrêter une hémorragie au niveau de Lendeng. «Ce n’est donc pas la peine de crier sur tous les toits ou d’interpeler le chef de l’Etat pour ça. Nous travaillons pour le développement de Rufisque avec l’aval du Conseil municipal. Et, au-delà de ce lotissement, le projet de Rufisque Villeneuve, qui fait 15 hectares, peut contribuer à corriger le déséquilibre qu’il y a entre le pôle urbain de Diamniadio et la ville de Rufisque. A cela s’ajoute les naissances prochaines des pôles de Daga Kholpa et du Lac Rose. Si on ne fait pas attention, dans deux ans, Rufisque va être divisée en deux parties. Une partie bien moderne et une autre constituée de bidonvilles. Par conséquent, ces maraîchers, qui se sont ligués pour créer la confusion, n’ont qu’à arrêter», indique le maire.
Le maire de Rufisque-Est annonce qu’il ne reculera pas parce que le projet bénéficie de l’aval du conseil municipal depuis le mois de mai dernier. «La loi est de notre côté», déclare Albé Ndoye.
Najib SAGNA