Lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en exergue l’importance cruciale de la justice dans la consolidation des principes fondamentaux de la République. « Elle est le régulateur entre les différents pouvoirs et les institutions, la gardienne des libertés individuelles et collectives, le bouclier qui protège chaque citoyen de l’arbitraire. Sous ce rapport, les justiciables doivent sentir que la justice est un rempart contre l’arbitraire et non un instrument d’arbitraire », a déclaré le chef de l’État.
Bassirou Diomaye Faye a rappelé qu’à son accession à la présidence, l’une de ses premières décisions fut de convoquer les assises de la justice sous le thème « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue inclusif a permis aux acteurs socioprofessionnels, organisés en commissions, de dresser un diagnostic précis sur les maux qui gangrènent la justice et de formuler des recommandations pour une justice plus humaine et performante.
Le président est revenu sur les missions du comité de rédaction chargé de mettre en œuvre ces recommandations. « Ce comité a pour mission de concrétiser les réformes nécessaires afin que les exigences de l’État de droit soient mieux prises en charge par les acteurs de la justice. Il faut rapprocher la justice du peuple au nom duquel elle est rendue. » Il a également souligné l’importance pour le système judiciaire de s’ouvrir aux critiques et aux changements, dans une perspective de modernisation et d’adéquation avec les besoins contemporains.
Concernant le thème de cette rentrée, « Droit de grève et préservation de l’ordre public », Bassirou Diomaye Faye a reconnu la grève comme une composante essentielle de la liberté syndicale, garantie par la constitution et les conventions internationales. Toutefois, il a insisté sur le respect des lois encadrant son exercice pour éviter qu’elle ne porte atteinte à la liberté de travail ou ne mette en péril les services publics essentiels.
Cette cérémonie a été marquée par la présence de hauts magistrats, de membres du gouvernement, de représentants diplomatiques et d’autres acteurs du système judiciaire, réaffirmant l’engagement à faire de la justice un véritable rempart contre l’arbitraire et un instrument au service de tous les citoyens.
Rts
Bassirou Diomaye Faye a rappelé qu’à son accession à la présidence, l’une de ses premières décisions fut de convoquer les assises de la justice sous le thème « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue inclusif a permis aux acteurs socioprofessionnels, organisés en commissions, de dresser un diagnostic précis sur les maux qui gangrènent la justice et de formuler des recommandations pour une justice plus humaine et performante.
Le président est revenu sur les missions du comité de rédaction chargé de mettre en œuvre ces recommandations. « Ce comité a pour mission de concrétiser les réformes nécessaires afin que les exigences de l’État de droit soient mieux prises en charge par les acteurs de la justice. Il faut rapprocher la justice du peuple au nom duquel elle est rendue. » Il a également souligné l’importance pour le système judiciaire de s’ouvrir aux critiques et aux changements, dans une perspective de modernisation et d’adéquation avec les besoins contemporains.
Concernant le thème de cette rentrée, « Droit de grève et préservation de l’ordre public », Bassirou Diomaye Faye a reconnu la grève comme une composante essentielle de la liberté syndicale, garantie par la constitution et les conventions internationales. Toutefois, il a insisté sur le respect des lois encadrant son exercice pour éviter qu’elle ne porte atteinte à la liberté de travail ou ne mette en péril les services publics essentiels.
Cette cérémonie a été marquée par la présence de hauts magistrats, de membres du gouvernement, de représentants diplomatiques et d’autres acteurs du système judiciaire, réaffirmant l’engagement à faire de la justice un véritable rempart contre l’arbitraire et un instrument au service de tous les citoyens.
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