En RDC, l’homme d’affaires malien Samba Bathily se trouve au cœur d’une nouvelle polémique. L’Inspection générale des finances (IGF) le soupçonne d'actes de corruption dans le cadre d’un contrat de recensement et de délivrance des cartes d’identité de près de 700 millions de dollars, qui lui vaut d’être interdit de sortie de territoire depuis le mois d’avril.
Ce n’est pas la première fois que Samba Bathily alimente ce type de soupçons. Cette affaire congolaise rappelle en effet furieusement d’autres dossiers dans lesquels le Malien est apparu. Par exemple, un contrat de près de 100 millions de dollars qui prévoyait l'installation de milliers de lampadaires solaires en Guinée et dont plus aucun ne fonctionnait après quelques mois.
Il obtient souvent ses contrats grâce à des contacts noués directement avec les chefs d’État
S'il fait polémique, c'est aussi parce que Samba Bathily obtient souvent ses contrats de gré à gré, de manière opaque, grâce à des contacts noués directement avec les chefs d’État. Outre le Congolais Félix Tshisekedi, le Guinéen Alpha Condé ou encore le Sénégalais Macky Sall figurent dans son carnet d’adresses.
Fils d’un commerçant et éleveur diogoramé, originaire de la région de Kayes (Ouest du Mali), c'est en vendant des médicaments en Guinée dans les années 1990, que l'entrepreneur a commencé dans les affaires.
Aujourd'hui, il propose des lampadaires solaires donc, promet de réaliser des forages, des réseaux en fibre optique et vend des solutions biométriques.
S’il se présente comme un industriel, il ne possède en réalité aucune véritable usine. Il est plutôt à ranger dans la catégorie des intermédiaires ou des distributeurs, nombreux sur le continent, qui prospèrent en prenant une marge, plus ou moins importante, sur les projets dans lesquels ils sont impliqués.
Rfi
Ce n’est pas la première fois que Samba Bathily alimente ce type de soupçons. Cette affaire congolaise rappelle en effet furieusement d’autres dossiers dans lesquels le Malien est apparu. Par exemple, un contrat de près de 100 millions de dollars qui prévoyait l'installation de milliers de lampadaires solaires en Guinée et dont plus aucun ne fonctionnait après quelques mois.
Il obtient souvent ses contrats grâce à des contacts noués directement avec les chefs d’État
S'il fait polémique, c'est aussi parce que Samba Bathily obtient souvent ses contrats de gré à gré, de manière opaque, grâce à des contacts noués directement avec les chefs d’État. Outre le Congolais Félix Tshisekedi, le Guinéen Alpha Condé ou encore le Sénégalais Macky Sall figurent dans son carnet d’adresses.
Fils d’un commerçant et éleveur diogoramé, originaire de la région de Kayes (Ouest du Mali), c'est en vendant des médicaments en Guinée dans les années 1990, que l'entrepreneur a commencé dans les affaires.
Aujourd'hui, il propose des lampadaires solaires donc, promet de réaliser des forages, des réseaux en fibre optique et vend des solutions biométriques.
S’il se présente comme un industriel, il ne possède en réalité aucune véritable usine. Il est plutôt à ranger dans la catégorie des intermédiaires ou des distributeurs, nombreux sur le continent, qui prospèrent en prenant une marge, plus ou moins importante, sur les projets dans lesquels ils sont impliqués.
Rfi