M. Katumbi, ancien allié devenu opposant du président Joseph Kabila et candidat à la présidentielle censée se tenir cette l'année, a été condamné le 22 juin à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière, un mois après son départ à l'étranger, officiellement pour se faire soigner.
"Si M. Katumbi rentre en RDC, il sera acheminé en prison, telle est la loi", a déclaré le ministre à l'AFP, réfutant une condamnation politique. "Il ne s'agit pas spécialement d'une disposition inventée contre lui", a insisté M. Thambwe.
Richissime et populaire homme d'affaires, M. Katumbi est passé dans l'opposition en septembre 2015 en même temps qu'il démissionnait de ses fonctions de gouverneur du Katanga (province du sud-est de la RDC démantelée depuis lors), tout en accusant M. Kabila de chercher à violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Son mandat arrive à son terme le 20 décembre et la Constitution lui interdit de se représenter, mais l'opposition le soupçonne de manoeuvrer pour rester quand même à son poste.
"Si M. Katumbi rentre en RDC, il sera acheminé en prison, telle est la loi", a déclaré le ministre à l'AFP, réfutant une condamnation politique. "Il ne s'agit pas spécialement d'une disposition inventée contre lui", a insisté M. Thambwe.
Richissime et populaire homme d'affaires, M. Katumbi est passé dans l'opposition en septembre 2015 en même temps qu'il démissionnait de ses fonctions de gouverneur du Katanga (province du sud-est de la RDC démantelée depuis lors), tout en accusant M. Kabila de chercher à violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Son mandat arrive à son terme le 20 décembre et la Constitution lui interdit de se représenter, mais l'opposition le soupçonne de manoeuvrer pour rester quand même à son poste.