L'affaire Luc Nicolaï a tout l'air d'un scandale judiciaire pour ne pas dire d'un scandale d'Etat. Après la condamnation de cinq (5) ans dont trois (3) ans ferme du promoteur de lutte coupable de détention de drogue, association de malfaiteurs et complicité d'extorsion de fonds, tout le monde pensait que ce dossier était classé. Mais à la grande surprise de l'opinion, un beau matin, on a voulu nous faire croire que la décision de la Cour d'appel comportait une erreur qui a permis aux avocats de Luc Nicolaï de faire un recours.
L'argument qui nous a été servi est que le greffier a mal rédigé le nom d'un juge. Les avocats de Luc Nicolaï très futé et vigilant ont trouvé cette petite erreur. Ainsi donc, ils ont obtenu leur cassation sans trop d'effort. Plus rocambolesque, après la décision de cassation, et comme par magie, une autre erreur sera commise avec le renvoi de l'affaire à Saint Louis alors que cela avait été décidé à Dakar. Ce qui a provoqué l'ire des avocats de Bertrand Touly.
Dès le début de cette affaire, on avait réuni toutes les conditions pour tirer d'affaire le promoteur de lutte. Le parquet a voulu transformer l'affaire en un dossier à traiter en correctionnel en qualifiant l'affaire en "détention de drogue en vue d'un usage personnel". Beaucoup de magistrats et de gendarmes étaient choqués. Même condamné pour des faits aussi graves, le promoteur qui dit partout être l'ami du président de la République a bénéficié de sa grâce. Une affaire qui secoue terriblement ce qui reste de la crédibilité de notre justice.
L'argument qui nous a été servi est que le greffier a mal rédigé le nom d'un juge. Les avocats de Luc Nicolaï très futé et vigilant ont trouvé cette petite erreur. Ainsi donc, ils ont obtenu leur cassation sans trop d'effort. Plus rocambolesque, après la décision de cassation, et comme par magie, une autre erreur sera commise avec le renvoi de l'affaire à Saint Louis alors que cela avait été décidé à Dakar. Ce qui a provoqué l'ire des avocats de Bertrand Touly.
Dès le début de cette affaire, on avait réuni toutes les conditions pour tirer d'affaire le promoteur de lutte. Le parquet a voulu transformer l'affaire en un dossier à traiter en correctionnel en qualifiant l'affaire en "détention de drogue en vue d'un usage personnel". Beaucoup de magistrats et de gendarmes étaient choqués. Même condamné pour des faits aussi graves, le promoteur qui dit partout être l'ami du président de la République a bénéficié de sa grâce. Une affaire qui secoue terriblement ce qui reste de la crédibilité de notre justice.