En 1988, lors de la campagne électorale pour les élections présidentielles, les sénégalais découvrirent lors du premier temps d’antenne du candidat Abdoulaye WADE, un jeune homme de 29 ans qui leur parle armé de son érudition islamique. L’avocat et homme politique Abdoulaye WADE l’avait intronisé en 1987 et avait fait de lui son directeur de campagne en 1988. Donc en février 1988, les sénégalais le découvrirent en face du petit écran, il avait 29 ans et devait engager la bataille pour la victoire de maitre Abdoulaye Wade. Son travail ne sera pas suffisant car le candidat WADE sera battu par le Président sortant Abdou DIOUF. Mais cette campagne électorale l’avait lancé au-devant de la scène politique sénégalaise.
Après l’élection présidentielle de 1988, Maître Abdoulaye WADE retourna à Versailles. Le jeune Idrissa Seck allait partir aux USA à l’Université de Princeton. Aux journalistes qui lui demandaient les raisons de son voyage aux USA, il répondit ceci : « Si je veux être utile au Président WADE qui exercera tôt ou tard la magistrature suprême, il me faut remplir deux conditions. La première est d’acquérir un bagage intellectuel solide pour être capable de le seconder efficacement. La deuxième est d’acquérir une indépendance financière qui me permettra de lui exprimer le fonds de ma pensée en toute circonstance ». Donc il alla aux USA, d’abord pour acquérir des connaissances afin de seconder efficacement maître Wade car pour lui ce dernier briguera tôt ou tard le magistrature suprême et en second lieu pour acquérir une indépendance financière qui devrait lui permettre d’exprimer le fonds de sa pensée au président Wade en toute circonstance.
En 1991, il est de retour au Sénégal. Le PDS allait rejoindre le gouvernement du Président Abdou Diouf pour former une majorité présidentielle élargie. Maître Ousmane Ngom, Aminata Tall et Jean Paul Diass firent leur entrée dans le gouvernement. Idrissa Seck n’entra pas dans le gouvernement et préféra aller chercher de l’argent. Il va créer le cabinet ACG chargé de réguler les importations de riz. Il attend encore son heure, il avait déjà acquis beaucoup de connaissance à Sciences Po Paris puis à l’université de Princeton mais il lui fallait de l’argent. Il allait se concentrer dans son cabinet de consultance pour acquérir de l’argent.
En 1993, lors des élections présidentielles, Maître Ousmane Ngom est nommé directeur de campagne et Samuel Sarr conseiller financier du candidat Wade. Idrissa Seck se mit à côté et ne s’impliqua pas directement. Il savait que ces élections n’étaient pas décisives alors il préfera se concentrer sur sa quête d’argent et de savoir spirituel et allait sagement attendre son jour. Ces élections de 1993 furent émaillées d’incidents avec l’assassinat de maître Babacar Sèye et plus tard la mort de six policiers durant le meeting des mourtarchidines.
En 1995, il réintégra le gouvernement, il fut nommé ministre du commerce. En 1995 il est enfin fin prêt intellectuellement et financièrement. Il a science et argent, maintenant il pouvait dérouler sa stratégie de conquête du PDS et de la présidence de la république pour son candidat.
Pour conquérir le PDS, il lui fallait contrôler toutes les structures. Il commença à bousculer maitre Ousmane Ngom ancien directeur de campagne et numéro 2 du parti chargé de la vie politique. Pour être numéro 2, il lui fallait le poste entier de numéro 2. Quand il fut nommé numéro 2 bis chargé des finances, la rivalité s’exacerba entre les deux numéros 2. Maitre Ousmane Ngom allait finir par abdiquer et fut obligé de quitter le parti pour lui céder la place toute entière de numéro 2. Ainsi Idrissa Seck passa sur Ousmane Ngom, il était en route vers le sommet, il s’y préparait depuis des années et personne ne pouvait l’arrêter
En 2000, il gagna la première étape, conquérir le partie. Il devint l’homme fort du PDS et allait maintenant entamer la seconde mission, conquérir la magistrature suprême pour maitre Abdoulaye Wade. Il allait mettre en place la stratégie qui allait donner le pouvoir à Maître Abdoulaye Wade. Le grand parti socialiste qui avait régné pendant 40 ans sur le Sénégal ne résista pas aux marches bleues élaborées et mises en pratique par Idrissa Seck. Il allait faire triompher maître Abdoulaye Wade et allait en faire le 3ième président de la république du Sénégal le 26 mars 2000.
En 1987, le Président Wade ne s’était pas trompé lors de la présentation d’Idrissa Seck aux militants. Il leur avait dit : « Voici celui qui me conduira jusqu’au Palais ». Et Idrissa Seck en quittant le Sénégal pour l’université de Princeton aux USA avait dit : « Si je veux être utile au Président WADE qui exercera tôt ou tard la magistrature suprême, il me faut remplir deux conditions. La première est d’acquérir un bagage intellectuel solide pour être capable de le seconder efficacement. La deuxième est d’acquérir une indépendance financière qui me permettra de lui exprimer le fonds de ma pensée en toute circonstance ». Ainsi fut fait, Idrissa Seck avait permis à maitre Abdoulaye Wade d’être au pouvoir en 2000. Le président Wade va s’installer au palais et Idrissa Seck est nommé par décret directeur de cabinet du président, et homme fort du palais en tant que numéro 2 du parti. Il allait travailler avec le Président Wade en ayant toujours dans sa tête, cette phrase : « …lui exprimer le fond de ma pensée en toute circonstance ».
Il était un homme qui disait au Président Wade ce qu’il pensait. Il a le courage de ses idées. Il n’aimait pas la facilité et récompensait l’effort. Il a un faible pour la science et au palais il aimait les hommes de sciences. Il allait s’entourer des meilleurs : Ibrahima Wade, Abdoulaye Baldé, Souleymane Jules Diop, etc. Cette propension d’Idrissa Seck à recruter les meilleurs avait frustré certains cadres de premières heures du PDS. Il allait les affronter au palais.
En novembre 2002, Idrissa Seck est nommé premier ministre. Il quitta le palais et alla s’installer à la maison militaire en face du palais : deux bâtiments blancs en face, le palais du Président Wade et la primature du premier ministre Idrissa Seck. Alors les faucons du palais allaient voir cette situation comme le signe d’une dualité au sommet du pouvoir.
Quand il quitta le palais, les faucons du PDS s’y installèrent et allèrent comploter pour le faire tomber. Le fils du Président, Karim Wade, allait prendre une grande place au palais à côté de son père. Seront à la manoeuvre les hommes de confiance de son père : Pape Samba Mboup, Farba Senghor, Assane Ba, etc.
En avril 2004, leur plan allait réussir et Idrissa Seck fut destitué. L’acharnement allait s’exacerber autour de lui. En novembre 2004, on fit revenir l’adversaire d’hier maitre Ousmane Ngom qui fut nommé ministre de ‘l’intérieur chargés des enquêtes policières. Un dossier judiciaire allait être ouvert et Idrissa Seck allait rester en prison pendant six (6) mois.
Ainsi pour des raisons politiques Maître Ousmane Ngom (intérieur), Cheikh Tidiane Sy (justice) et l’ancien PM devenu aujourd’hui président allait s’attaquer injustement à un homme.
En avril 2004, Idrissa Seck avait été destitué et l’excellent travail qu’il était en train de réaliser pour sortir les sénégalais des dures conditions de vie fut arrêté.
Eh oui le premier ministre Idrissa Seck était entrain de réaliser un excellent travail. En effet quand le Président Wade vint au pouvoir en 2000, le Sénégal était sous tutelle du FMI avec le programme PPTE.
Depuis 1975 à 2004, le Sénégal fut sous-programme, sous tutelle du FMI. A partir de 1975 l’ONCAD (Office National de Commercialisation et d’Assistance au Développement), créé en juin 1966, fit vivre des déficits budgétaires énormes au Sénégal.
L’ONCAD fut le mastodonte, l’épicentre de l’économie sénégalaise. Ses charges de fonctionnement représentaient 87,2% de son chiffre d’affaires. En 1975-76 les charges de l’ONCAD dépassèrent celles du budget de fonctionnement du Sénégal. Juste avant sa dissolution, il avait un déficit de 72 milliards à cause des détournements, des pesés fantaisistes, des balances truquées et des prestations fictives de transformateurs.
Ainsi à la fin des années 70, à cause de l’ONCAD, le Sénégal connut une crise de liquidité interne et externe (comptes d’opération). Le régime de Senghor pour avoir de l’argent frais allait voir les sœurs jumelles : Banque Mondiale et FMI. Comme réponse les institutions de Brettons Woods allèrent leur imposer l’ajustement structurel et exigèrent en même temps la suppression de l’ONCAD, cause de tous les maux. Le 23 août 1980, l’Assemblée Nationale convoquée en session extraordinaire vota la dissolution de l’ONCAD source des déséquilibres des finances publiques. En aout 1981, l’Etat du Sénégal signa un accord avec le FMI et rentra dans un cycle d’ajustement structurel.
Les politiques déroulées à partir de 1966 avec la création de l’ONCAD avaient conduit le Sénégal vers une première mise sous tutelle avec l’ajustement structurel. Les politiques publiques déroulées à partir de 1981 avaient conduit le Sénégal vers la dévaluation et plus tard vers la seconde mise sous tutelle de la Banque Mondiale et du FMI avec le programme PPTE en 2000.
En effet le Président WADE démarra le septennat 2000-2007 avec le programme PPTE (Pays Pauvre Très Endetté). Ce programme fut destiné aux pays qui font face à une charge d’endettement insoutenable à laquelle ils ne peuvent s’attaquer aux moyens des mécanismes traditionnels d’allègement de la dette.
Le PPTE est un processus de réduction de la dette. Il se fait en deux étapes. D’abord, l’étape de la signature du point de décision (point de départ) qui répond à certaines conditions que le Sénégal avait satisfait sous le magistère du Président WADE en 2000. Après il faut l’étape de l’atteinte du point d’achèvement qui permet de bénéficier d’une réduction importante et irrévocable de sa dette au titre de l’Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale (IADM). Pour atteindre ce point d’achèvement, il fallait exécuter les grandes réformes convenues au point de décision, adopter et mettre en œuvre de manière satisfaisante pendant au moins un an un DSRP.
En juin 2000, le point de décision fut signé par le gouvernement du Premier Ministre Moustapha NIASSE, le point de départ du programme. Les premiers ministres Moustapha Niasse et Mame Madior Boye n’avaient pas pu finir le programme PPTE pour atteindre le point d’achèvement.
En novembre 2002, un homme fut nommé premier ministre. Il s’appelle Idrissa Seck, et prit fonction à cette date. La fin de l’année 2002 lui permit de prendre ses marques à la primature, de mieux s’imprégner du programme de réduction de la dette (PPTE) et de mise en œuvre du DSRP. Donc l’année 2003 marqua le point de départ de sa prise réelle de fonction, de sa prise réelle des dossiers. Le premier ministre Idrissa Seck alla durant l’année 2003 donner une autre allure à l’exécution des politiques publiques. Il allait conduire son gouvernement vers l’atteinte des objectifs du programme PPTE qui devait passer par l’élaboration du DSRP1 (Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté 1).
En effet pour bénéficier d’une réduction conséquente de sa dette, le Sénégal devait adopter et mettre en œuvre pendant un an au moins son DSRP. Le premier ministre Idrissa Seck se mit à l’œuvre. Il allait mettre en place, accompagné de son gouvernement, un DSRP. Ce document devait être validé par les Partenaires Techniques et Financiers à Paris avant sa mise en œuvre. Le premier ministre Idrissa Seck alla donc à Paris auprès du groupe consultatif composé des experts des différents bailleurs de fonds du Sénégal. Le 11 et 12 juin 2003, le premier ministre devait défendre le document qu’il avait élaboré en compagnie de ses services devant le groupe consultatif à Paris au Siège de la Banque Mondiale.
Ce document (DSRP) avait été fait à partir d’enquêtes ménages nécessaire à la détermination des profils de pauvreté. Ces enquêtes avaient permis de déterminer trois principaux axes comme base de travail dans l’élaboration du DRSP. Ces trois axes de travail étaient la mise en valeur des activités créatrices de richesse, l’accès à l’emploi et aux services de base (santé, eau et éducation) et l’amélioration des conditions de vie des groupes les plus vulnérables. Cette phase d’élaboration du DSRP avait été participative et décentralisé. A la fin de ce travail, le premier ministre Idrissa Seck était parti à Paris exposé aux bailleurs de fonds les stratégies à mettre en œuvre en vue de la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté, des objectifs de développement de l’agriculture et du monde rural et des objectives de développement des infrastructures de base. Ces objectifs n’avaient qu’un seul but : améliorer les conditions de vies des sénégalais.
La présentation du DSRP 1 par le premier ministre Idrissa Seck devant les bailleurs de fonds du Groupe consultatif de Pars avait été couronné d’un succès éclatant. Les bailleurs de fonds du groupe consultatif avaient salué la démarche scientifique de premier ministre Idrissa SECK et avaient accédé à toutes les sollicitations du Sénégal.
Le premier ministre Idrissa Seck revint au Sénégal couronné de succès et alla mettre en œuvre sur le terrain le DSRP 1 pendant presque une année de juin 2003 à avril 2004. Ce travail avait été bien accompli et en avril 2004, le Sénégal atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Ainsi à cause de ce travail, le Sénégal allait bénéficier d’une réduction très importante de sa dette comme promis à la signature du point de décision en juin 2000. L’atteinte de ce point de d’achèvement par le premier ministre Idrissa Seck avait déchargé le Sénégal du fardeau de la dette qui était insoutenable. Après ce succès (atteinte du point d’achèvement), le Sénégal bénéficie de l’IADM (Instrument d’Allégement de la Dette Multilatéral).
L’IADM est pour les pays qui avaient réussi à atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Avec l’IADM, la dette du Sénégal allait être réduite par les bailleurs de fonds. C’est ainsi que les 24 et 25 septembre 2005 durant la réunion annuelle de la Banque Mondiale à Washington, le Président de la Banque Paul Wolfowitz annonça que 18 pays dans le monde dont le Sénégal seront concernés par une réduction de dette de 40 milliards de dollars. La dette du Sénégal s’était vu réduire de plus de 60% par rapport à l’année 2000.
Le premier ministre Idrissa Seck avait réussi à mettre en œuvre deux programmes : le programme PPTE qui avait pour but la réduction de la dette et le DSRP qui avait pour but de réduire la pauvreté. La réussite de ces deux programmes devait permettre au Sénégal de se débarrasser d’une dette insoutenable de 76% du PIB (2743 milliards) et de paver la voie au développement à ce Sénégal qui avait tant souffert de la gestion du régime socialiste. En effet, depuis le Président SENGHOR toutes les politiques publiques déroulées avaient conduit le Sénégal vers des déficits ou des déséquilibres structurels.
Les politiques déroulées à partir de 1966 avec la création de l’ONCAD avaient conduit le Sénégal vers une première mise sous tutelle avec l’ajustement structurel. Les politiques publiques déroulées à partir de 1981 (ajustement structurel) avaient conduit le Sénégal vers la dévaluation et plus tard vers la seconde mise sous tutelle de la Banque Mondiale et du FMI avec le programme PPTE à partir de 2000. En 2000, le régime socialiste avait laissé au Président WADE un taux d’endettement de 76% du PIB. C’était insoutenable et le Sénégal fut inscrit à l’initiative PPTE. Le premier ministre Idrissa Seck alla conduire les réformes et politiques économiques qui permirent au Sénégal d’atteindre le pont d’achèvement en avril 2004 et de bénéficier de l’IADM et de se faire réduire sa dette de plus de 50%.
Ainsi d’une dette insoutenable de 76% du PIB (2743 milliards), la dette fut réduite jusqu’à 20% du PIB (1002,7 milliards). D’un service de la dette de 124 milliards en 2000, il était réduit en 10 milliards en 2006. Cette réduction de la dette par le premier Idrissa Seck était accompagnée d’un assainissement des finances publiques sénégalaises et globalement du cadre macro et microéconomique (la vie des entreprises et des ménages).
La suite, on l’avait connue. Au lieu d’être récompensé pour cet excellent travail, le premier ministre Idrissa Seck allait être mis en prison pour atteinte à la sécurité de l’Etat alors qu’il venait de sécuriser l’Etat en faillite financièrement (atteinte du point d’achèvement et de réduction de la dette).
De 2000 à 2006, la dette du Sénégal fut réduite et passa de 76% du PIB (2743 milliards) à 20% du PIB (1002,7 milliards). Ainsi le Sénégal, sous la conduite du premier ministre Idrissa Seck, réussi toutes les initiatives mise en place par les bailleurs de fonds : PPTE, DSRP et IADM. Alors en novembre 2007, le Président WADE eut le courage de réclamer au FMI l’indépendance financière du Sénégal.
C’est ainsi qu’en novembre 2007 lors du Conseil d’Administration du FMI présidé par l’ancien Président Dominique Strauss Kahn, le FMI, sur demande du Sénégal, valida le programme sans décaissement (ISPE) proposé par le Sénégal. Le Président WADE avait jugé qu’après l’atteinte du point d’achèvement par la mise en place de réformes et politiques économiques saines, le Sénégal pouvait, maintenant, cheminer seul et n’avait plus besoin du soutien financier conditionnel du FMI. Ainsi, ce dernier accepta le programme sans décaissement du Sénégal appelé ISPE (Instrument de Soutien à la Politique Economique). L’ISPE reflétait et reflète aujourd’hui la qualité des finances publiques sénégalaises et la solidité des fondements de son économie. C’est un programme pour les pays qui avaient fait preuve d’une bonne gestion macro-économique.
Le premier ministre Idrissa Seck avait mis fin à plus de trente (30) de déficit publique et de morosité économique (1975 début des déficits avec l’ONCAD à 2004 atteinte du point d’achèvement). Pendant ces trente (30) années les Sénégalais avaient beaucoup souffert à cause des coupes budgétaires dans tous les secteurs socio-économiques.
Aujourd’hui, le ministre de l’économie et des finances travaille sur un programme (ISPE) que le FMI avait accordé au Sénégal grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck. Il avait réussi à réduire la dette, avait assaini les finances publiques sénégalaises et solidifié les fondamentaux de l’économie. Aujourd’hui, si le Sénégal est bien noté par les agences de notation financière (Standard and Poor’s, Moody’s ou Fitch Rating), ce qui lui permet de mobiliser des milliards dans le marché obligataire international, c’est grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck.
La suite, on l’avait connue. Au lieu d’être récompensé pour cet excellent travail, il fut arrêté et mis en prison pour atteinte à la sécurité de l’Etat alors qu’il venait de sécuriser l’Etat en faillite financièrement (atteinte du point d’achèvement et de réduction de la dette). Après avoir rétabli les agrégats de l’économie sénégalaise, le PM est mis en Prison. Il s’était fait remplacer par Monsieur Macky Sall qui, durant sa dernière année (2006) à la primature, obtint une petit taux de croissance de 2,6 % du PIB et un déficit budgétaire grave de 6% du PIB après les 6,7% de croissance accompagné d’un déficit de 1,3% du PM Idrissa Seck en 2003. Donc après la mise à l’écart du premier ministre Idrissa Seck, le Sénégal allait rencontrer des difficultés en 2006 (2,6% et 6% de déficit), en 2008 – 2009 (moyenne de 1,5% de croissance) et en 2011 avec un petit taux de croissance de 2,6 % et un déficit budgétaire de plus de 6% du PIB. C’est dans ces conditions que le Président WADE perdit le pouvoir qu’Idrissa Seck lui avait offert en 2000.
Le premier ministre Idrissa Seck avait mis fin en 2004 à plus de trente (30) de déficit publique et de morosité économique (1975 début des déficits avec l’ONCAD à 2004 atteinte du point d’achèvement). Pendant ces trente (30) années les Sénégalais avaient beaucoup souffert à cause des coupes budgétaires dans tous les secteurs socio-économiques.
Aujourd’hui, le ministre de l’économie et des finances travaille sur un programme (ISPE) que le FMI avait accordé au Sénégal grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck. Il avait réussi à réduire la dette, avait assaini les finances publiques sénégalaises et solidifié les fondamentaux de son économie. Aujourd’hui, si le Sénégal est bien noté (Standard and Poor’s, Moody’s ou Fitch Rating), ce qui lui permet de mobiliser des milliards dans le marché obligataire international, c’est grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck.
Aujourd’hui cet homme qui avait relancé l’économie sénégalaise à partir de 2003 (6,7% de croissance, 1,5% de taux d’inflation, déficit budgétaire de moins 3% et plus de 16.000 recrutements dans la fonction publique) après plus de deux décennies de déficit et de morosité est toujours là. Il s’agit du premier ministre Idrissa Seck. Il veut aujourd’hui se remettre au service de sa patrie et du peuple sénégalais.
En novembre 2002, le Président Wade avait pris le témoin (relai) des mains du premier ministre Mame Madior Boye pour le donner au premier ministre Idrissa Seck. Deux années plus tard, en avril 2004, il reprit le témoin des mains du premier ministre Idrissa Seck pour le remettre à président Macky Sall.
En 2019 ce témoin, qui avait été pris des mains du premier ministre Idrissa Seck en 2004 et remis à président Macky Sall, devra revenir au Président Idrissa Seck. En 2019, nous corrigerons l’injustice de 2004 ; nous reprendrons le témoin des mains du Président Macky Sall pour le remettre au président Idrissa Seck. L’excellent travail validé par tous les partenaires du Sénégal avant qu’on ne lui prenne injustement le témoin, devra être reprit à partir de 2019 pour enfin sortir les Sénégalais des dures conditions de vie.
Aujourd’hui au Sénégal la politique de mobilisation des ressources internes et externes a appauvri les ménages et les entreprises. Aujourd’hui le pouvoir d’achat des ménages est en panne de même que l’activité des entreprises. Le programme du Président Idrissa Seck tournera essentiellement autour de la relance du pouvoir d’achat des sénégalais et de l’activité des entreprises locales. Une stratégie bien réfléchie sera mis en place dans le but de réussir ces deux objectifs pour le bonheur et la prospérité des Sénégalais.
El Hadji Mansour Samb
Economiste-Ecrivain
Responsable Pôle Economie et Prospective
Cellule des Cadres du parti Rewmi
Après l’élection présidentielle de 1988, Maître Abdoulaye WADE retourna à Versailles. Le jeune Idrissa Seck allait partir aux USA à l’Université de Princeton. Aux journalistes qui lui demandaient les raisons de son voyage aux USA, il répondit ceci : « Si je veux être utile au Président WADE qui exercera tôt ou tard la magistrature suprême, il me faut remplir deux conditions. La première est d’acquérir un bagage intellectuel solide pour être capable de le seconder efficacement. La deuxième est d’acquérir une indépendance financière qui me permettra de lui exprimer le fonds de ma pensée en toute circonstance ». Donc il alla aux USA, d’abord pour acquérir des connaissances afin de seconder efficacement maître Wade car pour lui ce dernier briguera tôt ou tard le magistrature suprême et en second lieu pour acquérir une indépendance financière qui devrait lui permettre d’exprimer le fonds de sa pensée au président Wade en toute circonstance.
En 1991, il est de retour au Sénégal. Le PDS allait rejoindre le gouvernement du Président Abdou Diouf pour former une majorité présidentielle élargie. Maître Ousmane Ngom, Aminata Tall et Jean Paul Diass firent leur entrée dans le gouvernement. Idrissa Seck n’entra pas dans le gouvernement et préféra aller chercher de l’argent. Il va créer le cabinet ACG chargé de réguler les importations de riz. Il attend encore son heure, il avait déjà acquis beaucoup de connaissance à Sciences Po Paris puis à l’université de Princeton mais il lui fallait de l’argent. Il allait se concentrer dans son cabinet de consultance pour acquérir de l’argent.
En 1993, lors des élections présidentielles, Maître Ousmane Ngom est nommé directeur de campagne et Samuel Sarr conseiller financier du candidat Wade. Idrissa Seck se mit à côté et ne s’impliqua pas directement. Il savait que ces élections n’étaient pas décisives alors il préfera se concentrer sur sa quête d’argent et de savoir spirituel et allait sagement attendre son jour. Ces élections de 1993 furent émaillées d’incidents avec l’assassinat de maître Babacar Sèye et plus tard la mort de six policiers durant le meeting des mourtarchidines.
En 1995, il réintégra le gouvernement, il fut nommé ministre du commerce. En 1995 il est enfin fin prêt intellectuellement et financièrement. Il a science et argent, maintenant il pouvait dérouler sa stratégie de conquête du PDS et de la présidence de la république pour son candidat.
Pour conquérir le PDS, il lui fallait contrôler toutes les structures. Il commença à bousculer maitre Ousmane Ngom ancien directeur de campagne et numéro 2 du parti chargé de la vie politique. Pour être numéro 2, il lui fallait le poste entier de numéro 2. Quand il fut nommé numéro 2 bis chargé des finances, la rivalité s’exacerba entre les deux numéros 2. Maitre Ousmane Ngom allait finir par abdiquer et fut obligé de quitter le parti pour lui céder la place toute entière de numéro 2. Ainsi Idrissa Seck passa sur Ousmane Ngom, il était en route vers le sommet, il s’y préparait depuis des années et personne ne pouvait l’arrêter
En 2000, il gagna la première étape, conquérir le partie. Il devint l’homme fort du PDS et allait maintenant entamer la seconde mission, conquérir la magistrature suprême pour maitre Abdoulaye Wade. Il allait mettre en place la stratégie qui allait donner le pouvoir à Maître Abdoulaye Wade. Le grand parti socialiste qui avait régné pendant 40 ans sur le Sénégal ne résista pas aux marches bleues élaborées et mises en pratique par Idrissa Seck. Il allait faire triompher maître Abdoulaye Wade et allait en faire le 3ième président de la république du Sénégal le 26 mars 2000.
En 1987, le Président Wade ne s’était pas trompé lors de la présentation d’Idrissa Seck aux militants. Il leur avait dit : « Voici celui qui me conduira jusqu’au Palais ». Et Idrissa Seck en quittant le Sénégal pour l’université de Princeton aux USA avait dit : « Si je veux être utile au Président WADE qui exercera tôt ou tard la magistrature suprême, il me faut remplir deux conditions. La première est d’acquérir un bagage intellectuel solide pour être capable de le seconder efficacement. La deuxième est d’acquérir une indépendance financière qui me permettra de lui exprimer le fonds de ma pensée en toute circonstance ». Ainsi fut fait, Idrissa Seck avait permis à maitre Abdoulaye Wade d’être au pouvoir en 2000. Le président Wade va s’installer au palais et Idrissa Seck est nommé par décret directeur de cabinet du président, et homme fort du palais en tant que numéro 2 du parti. Il allait travailler avec le Président Wade en ayant toujours dans sa tête, cette phrase : « …lui exprimer le fond de ma pensée en toute circonstance ».
Il était un homme qui disait au Président Wade ce qu’il pensait. Il a le courage de ses idées. Il n’aimait pas la facilité et récompensait l’effort. Il a un faible pour la science et au palais il aimait les hommes de sciences. Il allait s’entourer des meilleurs : Ibrahima Wade, Abdoulaye Baldé, Souleymane Jules Diop, etc. Cette propension d’Idrissa Seck à recruter les meilleurs avait frustré certains cadres de premières heures du PDS. Il allait les affronter au palais.
En novembre 2002, Idrissa Seck est nommé premier ministre. Il quitta le palais et alla s’installer à la maison militaire en face du palais : deux bâtiments blancs en face, le palais du Président Wade et la primature du premier ministre Idrissa Seck. Alors les faucons du palais allaient voir cette situation comme le signe d’une dualité au sommet du pouvoir.
Quand il quitta le palais, les faucons du PDS s’y installèrent et allèrent comploter pour le faire tomber. Le fils du Président, Karim Wade, allait prendre une grande place au palais à côté de son père. Seront à la manoeuvre les hommes de confiance de son père : Pape Samba Mboup, Farba Senghor, Assane Ba, etc.
En avril 2004, leur plan allait réussir et Idrissa Seck fut destitué. L’acharnement allait s’exacerber autour de lui. En novembre 2004, on fit revenir l’adversaire d’hier maitre Ousmane Ngom qui fut nommé ministre de ‘l’intérieur chargés des enquêtes policières. Un dossier judiciaire allait être ouvert et Idrissa Seck allait rester en prison pendant six (6) mois.
Ainsi pour des raisons politiques Maître Ousmane Ngom (intérieur), Cheikh Tidiane Sy (justice) et l’ancien PM devenu aujourd’hui président allait s’attaquer injustement à un homme.
En avril 2004, Idrissa Seck avait été destitué et l’excellent travail qu’il était en train de réaliser pour sortir les sénégalais des dures conditions de vie fut arrêté.
Eh oui le premier ministre Idrissa Seck était entrain de réaliser un excellent travail. En effet quand le Président Wade vint au pouvoir en 2000, le Sénégal était sous tutelle du FMI avec le programme PPTE.
Depuis 1975 à 2004, le Sénégal fut sous-programme, sous tutelle du FMI. A partir de 1975 l’ONCAD (Office National de Commercialisation et d’Assistance au Développement), créé en juin 1966, fit vivre des déficits budgétaires énormes au Sénégal.
L’ONCAD fut le mastodonte, l’épicentre de l’économie sénégalaise. Ses charges de fonctionnement représentaient 87,2% de son chiffre d’affaires. En 1975-76 les charges de l’ONCAD dépassèrent celles du budget de fonctionnement du Sénégal. Juste avant sa dissolution, il avait un déficit de 72 milliards à cause des détournements, des pesés fantaisistes, des balances truquées et des prestations fictives de transformateurs.
Ainsi à la fin des années 70, à cause de l’ONCAD, le Sénégal connut une crise de liquidité interne et externe (comptes d’opération). Le régime de Senghor pour avoir de l’argent frais allait voir les sœurs jumelles : Banque Mondiale et FMI. Comme réponse les institutions de Brettons Woods allèrent leur imposer l’ajustement structurel et exigèrent en même temps la suppression de l’ONCAD, cause de tous les maux. Le 23 août 1980, l’Assemblée Nationale convoquée en session extraordinaire vota la dissolution de l’ONCAD source des déséquilibres des finances publiques. En aout 1981, l’Etat du Sénégal signa un accord avec le FMI et rentra dans un cycle d’ajustement structurel.
Les politiques déroulées à partir de 1966 avec la création de l’ONCAD avaient conduit le Sénégal vers une première mise sous tutelle avec l’ajustement structurel. Les politiques publiques déroulées à partir de 1981 avaient conduit le Sénégal vers la dévaluation et plus tard vers la seconde mise sous tutelle de la Banque Mondiale et du FMI avec le programme PPTE en 2000.
En effet le Président WADE démarra le septennat 2000-2007 avec le programme PPTE (Pays Pauvre Très Endetté). Ce programme fut destiné aux pays qui font face à une charge d’endettement insoutenable à laquelle ils ne peuvent s’attaquer aux moyens des mécanismes traditionnels d’allègement de la dette.
Le PPTE est un processus de réduction de la dette. Il se fait en deux étapes. D’abord, l’étape de la signature du point de décision (point de départ) qui répond à certaines conditions que le Sénégal avait satisfait sous le magistère du Président WADE en 2000. Après il faut l’étape de l’atteinte du point d’achèvement qui permet de bénéficier d’une réduction importante et irrévocable de sa dette au titre de l’Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale (IADM). Pour atteindre ce point d’achèvement, il fallait exécuter les grandes réformes convenues au point de décision, adopter et mettre en œuvre de manière satisfaisante pendant au moins un an un DSRP.
En juin 2000, le point de décision fut signé par le gouvernement du Premier Ministre Moustapha NIASSE, le point de départ du programme. Les premiers ministres Moustapha Niasse et Mame Madior Boye n’avaient pas pu finir le programme PPTE pour atteindre le point d’achèvement.
En novembre 2002, un homme fut nommé premier ministre. Il s’appelle Idrissa Seck, et prit fonction à cette date. La fin de l’année 2002 lui permit de prendre ses marques à la primature, de mieux s’imprégner du programme de réduction de la dette (PPTE) et de mise en œuvre du DSRP. Donc l’année 2003 marqua le point de départ de sa prise réelle de fonction, de sa prise réelle des dossiers. Le premier ministre Idrissa Seck alla durant l’année 2003 donner une autre allure à l’exécution des politiques publiques. Il allait conduire son gouvernement vers l’atteinte des objectifs du programme PPTE qui devait passer par l’élaboration du DSRP1 (Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté 1).
En effet pour bénéficier d’une réduction conséquente de sa dette, le Sénégal devait adopter et mettre en œuvre pendant un an au moins son DSRP. Le premier ministre Idrissa Seck se mit à l’œuvre. Il allait mettre en place, accompagné de son gouvernement, un DSRP. Ce document devait être validé par les Partenaires Techniques et Financiers à Paris avant sa mise en œuvre. Le premier ministre Idrissa Seck alla donc à Paris auprès du groupe consultatif composé des experts des différents bailleurs de fonds du Sénégal. Le 11 et 12 juin 2003, le premier ministre devait défendre le document qu’il avait élaboré en compagnie de ses services devant le groupe consultatif à Paris au Siège de la Banque Mondiale.
Ce document (DSRP) avait été fait à partir d’enquêtes ménages nécessaire à la détermination des profils de pauvreté. Ces enquêtes avaient permis de déterminer trois principaux axes comme base de travail dans l’élaboration du DRSP. Ces trois axes de travail étaient la mise en valeur des activités créatrices de richesse, l’accès à l’emploi et aux services de base (santé, eau et éducation) et l’amélioration des conditions de vie des groupes les plus vulnérables. Cette phase d’élaboration du DSRP avait été participative et décentralisé. A la fin de ce travail, le premier ministre Idrissa Seck était parti à Paris exposé aux bailleurs de fonds les stratégies à mettre en œuvre en vue de la réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté, des objectifs de développement de l’agriculture et du monde rural et des objectives de développement des infrastructures de base. Ces objectifs n’avaient qu’un seul but : améliorer les conditions de vies des sénégalais.
La présentation du DSRP 1 par le premier ministre Idrissa Seck devant les bailleurs de fonds du Groupe consultatif de Pars avait été couronné d’un succès éclatant. Les bailleurs de fonds du groupe consultatif avaient salué la démarche scientifique de premier ministre Idrissa SECK et avaient accédé à toutes les sollicitations du Sénégal.
Le premier ministre Idrissa Seck revint au Sénégal couronné de succès et alla mettre en œuvre sur le terrain le DSRP 1 pendant presque une année de juin 2003 à avril 2004. Ce travail avait été bien accompli et en avril 2004, le Sénégal atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Ainsi à cause de ce travail, le Sénégal allait bénéficier d’une réduction très importante de sa dette comme promis à la signature du point de décision en juin 2000. L’atteinte de ce point de d’achèvement par le premier ministre Idrissa Seck avait déchargé le Sénégal du fardeau de la dette qui était insoutenable. Après ce succès (atteinte du point d’achèvement), le Sénégal bénéficie de l’IADM (Instrument d’Allégement de la Dette Multilatéral).
L’IADM est pour les pays qui avaient réussi à atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Avec l’IADM, la dette du Sénégal allait être réduite par les bailleurs de fonds. C’est ainsi que les 24 et 25 septembre 2005 durant la réunion annuelle de la Banque Mondiale à Washington, le Président de la Banque Paul Wolfowitz annonça que 18 pays dans le monde dont le Sénégal seront concernés par une réduction de dette de 40 milliards de dollars. La dette du Sénégal s’était vu réduire de plus de 60% par rapport à l’année 2000.
Le premier ministre Idrissa Seck avait réussi à mettre en œuvre deux programmes : le programme PPTE qui avait pour but la réduction de la dette et le DSRP qui avait pour but de réduire la pauvreté. La réussite de ces deux programmes devait permettre au Sénégal de se débarrasser d’une dette insoutenable de 76% du PIB (2743 milliards) et de paver la voie au développement à ce Sénégal qui avait tant souffert de la gestion du régime socialiste. En effet, depuis le Président SENGHOR toutes les politiques publiques déroulées avaient conduit le Sénégal vers des déficits ou des déséquilibres structurels.
Les politiques déroulées à partir de 1966 avec la création de l’ONCAD avaient conduit le Sénégal vers une première mise sous tutelle avec l’ajustement structurel. Les politiques publiques déroulées à partir de 1981 (ajustement structurel) avaient conduit le Sénégal vers la dévaluation et plus tard vers la seconde mise sous tutelle de la Banque Mondiale et du FMI avec le programme PPTE à partir de 2000. En 2000, le régime socialiste avait laissé au Président WADE un taux d’endettement de 76% du PIB. C’était insoutenable et le Sénégal fut inscrit à l’initiative PPTE. Le premier ministre Idrissa Seck alla conduire les réformes et politiques économiques qui permirent au Sénégal d’atteindre le pont d’achèvement en avril 2004 et de bénéficier de l’IADM et de se faire réduire sa dette de plus de 50%.
Ainsi d’une dette insoutenable de 76% du PIB (2743 milliards), la dette fut réduite jusqu’à 20% du PIB (1002,7 milliards). D’un service de la dette de 124 milliards en 2000, il était réduit en 10 milliards en 2006. Cette réduction de la dette par le premier Idrissa Seck était accompagnée d’un assainissement des finances publiques sénégalaises et globalement du cadre macro et microéconomique (la vie des entreprises et des ménages).
La suite, on l’avait connue. Au lieu d’être récompensé pour cet excellent travail, le premier ministre Idrissa Seck allait être mis en prison pour atteinte à la sécurité de l’Etat alors qu’il venait de sécuriser l’Etat en faillite financièrement (atteinte du point d’achèvement et de réduction de la dette).
De 2000 à 2006, la dette du Sénégal fut réduite et passa de 76% du PIB (2743 milliards) à 20% du PIB (1002,7 milliards). Ainsi le Sénégal, sous la conduite du premier ministre Idrissa Seck, réussi toutes les initiatives mise en place par les bailleurs de fonds : PPTE, DSRP et IADM. Alors en novembre 2007, le Président WADE eut le courage de réclamer au FMI l’indépendance financière du Sénégal.
C’est ainsi qu’en novembre 2007 lors du Conseil d’Administration du FMI présidé par l’ancien Président Dominique Strauss Kahn, le FMI, sur demande du Sénégal, valida le programme sans décaissement (ISPE) proposé par le Sénégal. Le Président WADE avait jugé qu’après l’atteinte du point d’achèvement par la mise en place de réformes et politiques économiques saines, le Sénégal pouvait, maintenant, cheminer seul et n’avait plus besoin du soutien financier conditionnel du FMI. Ainsi, ce dernier accepta le programme sans décaissement du Sénégal appelé ISPE (Instrument de Soutien à la Politique Economique). L’ISPE reflétait et reflète aujourd’hui la qualité des finances publiques sénégalaises et la solidité des fondements de son économie. C’est un programme pour les pays qui avaient fait preuve d’une bonne gestion macro-économique.
Le premier ministre Idrissa Seck avait mis fin à plus de trente (30) de déficit publique et de morosité économique (1975 début des déficits avec l’ONCAD à 2004 atteinte du point d’achèvement). Pendant ces trente (30) années les Sénégalais avaient beaucoup souffert à cause des coupes budgétaires dans tous les secteurs socio-économiques.
Aujourd’hui, le ministre de l’économie et des finances travaille sur un programme (ISPE) que le FMI avait accordé au Sénégal grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck. Il avait réussi à réduire la dette, avait assaini les finances publiques sénégalaises et solidifié les fondamentaux de l’économie. Aujourd’hui, si le Sénégal est bien noté par les agences de notation financière (Standard and Poor’s, Moody’s ou Fitch Rating), ce qui lui permet de mobiliser des milliards dans le marché obligataire international, c’est grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck.
La suite, on l’avait connue. Au lieu d’être récompensé pour cet excellent travail, il fut arrêté et mis en prison pour atteinte à la sécurité de l’Etat alors qu’il venait de sécuriser l’Etat en faillite financièrement (atteinte du point d’achèvement et de réduction de la dette). Après avoir rétabli les agrégats de l’économie sénégalaise, le PM est mis en Prison. Il s’était fait remplacer par Monsieur Macky Sall qui, durant sa dernière année (2006) à la primature, obtint une petit taux de croissance de 2,6 % du PIB et un déficit budgétaire grave de 6% du PIB après les 6,7% de croissance accompagné d’un déficit de 1,3% du PM Idrissa Seck en 2003. Donc après la mise à l’écart du premier ministre Idrissa Seck, le Sénégal allait rencontrer des difficultés en 2006 (2,6% et 6% de déficit), en 2008 – 2009 (moyenne de 1,5% de croissance) et en 2011 avec un petit taux de croissance de 2,6 % et un déficit budgétaire de plus de 6% du PIB. C’est dans ces conditions que le Président WADE perdit le pouvoir qu’Idrissa Seck lui avait offert en 2000.
Le premier ministre Idrissa Seck avait mis fin en 2004 à plus de trente (30) de déficit publique et de morosité économique (1975 début des déficits avec l’ONCAD à 2004 atteinte du point d’achèvement). Pendant ces trente (30) années les Sénégalais avaient beaucoup souffert à cause des coupes budgétaires dans tous les secteurs socio-économiques.
Aujourd’hui, le ministre de l’économie et des finances travaille sur un programme (ISPE) que le FMI avait accordé au Sénégal grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck. Il avait réussi à réduire la dette, avait assaini les finances publiques sénégalaises et solidifié les fondamentaux de son économie. Aujourd’hui, si le Sénégal est bien noté (Standard and Poor’s, Moody’s ou Fitch Rating), ce qui lui permet de mobiliser des milliards dans le marché obligataire international, c’est grâce au travail d’un homme, le premier ministre Idrissa Seck.
Aujourd’hui cet homme qui avait relancé l’économie sénégalaise à partir de 2003 (6,7% de croissance, 1,5% de taux d’inflation, déficit budgétaire de moins 3% et plus de 16.000 recrutements dans la fonction publique) après plus de deux décennies de déficit et de morosité est toujours là. Il s’agit du premier ministre Idrissa Seck. Il veut aujourd’hui se remettre au service de sa patrie et du peuple sénégalais.
En novembre 2002, le Président Wade avait pris le témoin (relai) des mains du premier ministre Mame Madior Boye pour le donner au premier ministre Idrissa Seck. Deux années plus tard, en avril 2004, il reprit le témoin des mains du premier ministre Idrissa Seck pour le remettre à président Macky Sall.
En 2019 ce témoin, qui avait été pris des mains du premier ministre Idrissa Seck en 2004 et remis à président Macky Sall, devra revenir au Président Idrissa Seck. En 2019, nous corrigerons l’injustice de 2004 ; nous reprendrons le témoin des mains du Président Macky Sall pour le remettre au président Idrissa Seck. L’excellent travail validé par tous les partenaires du Sénégal avant qu’on ne lui prenne injustement le témoin, devra être reprit à partir de 2019 pour enfin sortir les Sénégalais des dures conditions de vie.
Aujourd’hui au Sénégal la politique de mobilisation des ressources internes et externes a appauvri les ménages et les entreprises. Aujourd’hui le pouvoir d’achat des ménages est en panne de même que l’activité des entreprises. Le programme du Président Idrissa Seck tournera essentiellement autour de la relance du pouvoir d’achat des sénégalais et de l’activité des entreprises locales. Une stratégie bien réfléchie sera mis en place dans le but de réussir ces deux objectifs pour le bonheur et la prospérité des Sénégalais.
El Hadji Mansour Samb
Economiste-Ecrivain
Responsable Pôle Economie et Prospective
Cellule des Cadres du parti Rewmi