Samedi soir, son père et son frère ont été placés en garde à vue. Le preneur d'otage français qui a fait exploser vendredi soir sa ceinture d'explosifs après avoir tiré sur le public d'un concert au Bataclan était un petit délinquant de droit commun originaire de Courcouronnes (Essonne). Selon des sources policières, il se nomme Omar Ismaïl Mostefaï. Le Monde s’est fait confirmer ce nom par le maire de Chartres, où vivait ces derniers temps cet homme.
Âgé de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï a été formellement identifié par le "relevé de ses empreintes papillaires", à partir d'un doigt retrouvé dans les décombres de la salle de spectacle parisienne, a affirmé samedi soir le procureur de Paris François Molins. Le kamikaze, qui allait avoir 30 ans le 20 novembre prochain, "a fait l’objet en 2010 d’une fiche S pour radicalisation", mais "n’a par contre jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d’association de malfaiteurs terroriste", a souligné samedi soir le procureur de Paris.
Son frère s’est rendu au commissariat
Selon une source proche de l’enquête, Ismaël Omar Mostefaï fréquentait assidûment la mosquée de Lucé, en Eure-et-Loir. Les enquêteurs tentent par ailleurs de confirmer que le kamikaze a bien séjourné en Syrie en 2014. Son père et son frère ont été placés en garde à vue samedi soir et leurs domiciles, à Romilly-sur-Seine (Aube) pour le premier et à Bondoufle (Essonne) pour le second, ont été perquisitionnés.
Le frère, âgé de 34 ans, s'est présenté de lui-même à l'hôtel de police de Créteil dans la soirée. Il est tombé des nues en apprenant que son cadet était impliqué dans les attentats de vendredi soir, notamment dans la prise d'otage du Bataclan, où il a causé la mort, avec au moins deux autres kamikazes, d'au moins 89 personnes.
La femme de son frère également interpellée
"C'est un truc de fou, c'est du délire...", avait-il réagi samedi avant sa garde à vue, la voix tremblante. "Moi, hier, j'y étais sur Paris et j'ai vu comment c'était la merde!" Il confirme que son frère est né à Courcouronnes et qu'il "a eu des affaires avec la justice" dans le passé, "des gardes à vue, des trucs comme ça..." Bien qu’il ait coupé les ponts avec lui depuis plusieurs années, à cause d'"histoires de famille", il ne l’imaginait pas s’être radicalisé. "Il est parti au bled ", en Algérie, avec sa famille et "sa petite fille", affirme-t-il. "Ça fait un moment que je n’ai plus de nouvelles (…) Je n’ai pas son numéro au bled, moi…"
"J’ai appelé ma mère, elle a l’air de rien savoir", assurait-il samedi en début de soirée. "C’est quoi le rapport avec nous ? On est en froid depuis des années !", s’est pour sa part interrogée la femme du frère, en pleurs, qui a également été interpellée samedi soir, selon une source proche de l’enquête. "J’espère qu’on va être tranquille. Nous, on a une petite vie tranquille et là ça commence à m’inquiéter…"
Âgé de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï a été formellement identifié par le "relevé de ses empreintes papillaires", à partir d'un doigt retrouvé dans les décombres de la salle de spectacle parisienne, a affirmé samedi soir le procureur de Paris François Molins. Le kamikaze, qui allait avoir 30 ans le 20 novembre prochain, "a fait l’objet en 2010 d’une fiche S pour radicalisation", mais "n’a par contre jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d’association de malfaiteurs terroriste", a souligné samedi soir le procureur de Paris.
Son frère s’est rendu au commissariat
Selon une source proche de l’enquête, Ismaël Omar Mostefaï fréquentait assidûment la mosquée de Lucé, en Eure-et-Loir. Les enquêteurs tentent par ailleurs de confirmer que le kamikaze a bien séjourné en Syrie en 2014. Son père et son frère ont été placés en garde à vue samedi soir et leurs domiciles, à Romilly-sur-Seine (Aube) pour le premier et à Bondoufle (Essonne) pour le second, ont été perquisitionnés.
Le frère, âgé de 34 ans, s'est présenté de lui-même à l'hôtel de police de Créteil dans la soirée. Il est tombé des nues en apprenant que son cadet était impliqué dans les attentats de vendredi soir, notamment dans la prise d'otage du Bataclan, où il a causé la mort, avec au moins deux autres kamikazes, d'au moins 89 personnes.
La femme de son frère également interpellée
"C'est un truc de fou, c'est du délire...", avait-il réagi samedi avant sa garde à vue, la voix tremblante. "Moi, hier, j'y étais sur Paris et j'ai vu comment c'était la merde!" Il confirme que son frère est né à Courcouronnes et qu'il "a eu des affaires avec la justice" dans le passé, "des gardes à vue, des trucs comme ça..." Bien qu’il ait coupé les ponts avec lui depuis plusieurs années, à cause d'"histoires de famille", il ne l’imaginait pas s’être radicalisé. "Il est parti au bled ", en Algérie, avec sa famille et "sa petite fille", affirme-t-il. "Ça fait un moment que je n’ai plus de nouvelles (…) Je n’ai pas son numéro au bled, moi…"
"J’ai appelé ma mère, elle a l’air de rien savoir", assurait-il samedi en début de soirée. "C’est quoi le rapport avec nous ? On est en froid depuis des années !", s’est pour sa part interrogée la femme du frère, en pleurs, qui a également été interpellée samedi soir, selon une source proche de l’enquête. "J’espère qu’on va être tranquille. Nous, on a une petite vie tranquille et là ça commence à m’inquiéter…"