L’histoire du faux rapt de quatre petits enfants à Guédiawaye indispose visiblement toujours la police. Celle-ci n’a pas pu s’empêcher en effet, d'écrire un communiqué, hier, pour regretter la psychose qui a gagné l’opinion, relativement à de supposés kidnappeurs d’enfants qui circuleraient dans la capitale. Pour la police, toutes ces informations, qui sont fausses, « d’après l’enquête minutieuse des services de police (Brigade de recherche du Commissariat central de Guédiawaye, Brigade des Mineurs du Commissariat central de Dakar), sèment inutilement la panique au sein de l’opinion ».
« Les quatre écoliers coraniques se sont retrouvés entre les mains de Monsieur Mor Talla Niang, administrateur de société à la retraite, demeurant au quartier La Rochette à Diamaguene Diaksao, lequel aurait aussitôt informé la Brigade de Gendarmerie de Thiaroye Gare, des responsables du marché et du quartier. Le 12 juillet 2015, il a mandaté son fils pour aller porter l’information à la rédaction de la Radio Rail Bi Fm, en prenant le soin d’y laisser les coordonnées et adresses du vieux de 66 ans « gardien momentané » des enfants. C’est justement grâce à cette radio que les parents ont pu savoir le lieu de garde des petits qui se seraient égarés », indique-t-elle.
En fait, les policiers laissent entendre que la presse, qui a donné l’information, a dansé plus vite que la musique, parce qu’il n’y avait visiblement pas de quoi fouetter un chat. Parce que, in fine, on s’est rendu compte qu’on a apeuré les populations pour rien. De toute façon, la police renseigne que « les investigations continuent pour déterminer, avec exactitude, les circonstances de ce qu’on pourra qualifier pour le moment d’égarement ». La police assure donc aux populations « qu’elle veille nuit et jour sur leur sécurité et leurs biens, mission dont elle s’acquitte avec abnégation et total engagement ».
Le Quotidien
« Les quatre écoliers coraniques se sont retrouvés entre les mains de Monsieur Mor Talla Niang, administrateur de société à la retraite, demeurant au quartier La Rochette à Diamaguene Diaksao, lequel aurait aussitôt informé la Brigade de Gendarmerie de Thiaroye Gare, des responsables du marché et du quartier. Le 12 juillet 2015, il a mandaté son fils pour aller porter l’information à la rédaction de la Radio Rail Bi Fm, en prenant le soin d’y laisser les coordonnées et adresses du vieux de 66 ans « gardien momentané » des enfants. C’est justement grâce à cette radio que les parents ont pu savoir le lieu de garde des petits qui se seraient égarés », indique-t-elle.
En fait, les policiers laissent entendre que la presse, qui a donné l’information, a dansé plus vite que la musique, parce qu’il n’y avait visiblement pas de quoi fouetter un chat. Parce que, in fine, on s’est rendu compte qu’on a apeuré les populations pour rien. De toute façon, la police renseigne que « les investigations continuent pour déterminer, avec exactitude, les circonstances de ce qu’on pourra qualifier pour le moment d’égarement ». La police assure donc aux populations « qu’elle veille nuit et jour sur leur sécurité et leurs biens, mission dont elle s’acquitte avec abnégation et total engagement ».
Le Quotidien