Pour Donald Trump, il s'agit de « nettoyer » le territoire palestinien, qu'il a comparé à un « site de démolition ».
« On parle d'environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans. Vous savez, au fil des siècles, ce site a connu de nombreux conflits. Et je ne sais pas, quelque chose doit se passer », a déclaré M. Trump aux journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One. « Je préférerais m'impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois », a ajouté le président.
Donald Trump a ainsi jeté un pavé dans la mare, souligne Nicolas Falez, envoyé spécial en Israël. Mais son idée, qui n'est pas nouvelle, s'est toujours heurtée à la position des principaux intéressés à commencer par les Palestiniens qui revendiquent le droit de vivre libres dans leur État et non dans un autre.
L’idée a aussi de quoi crisper les pays de la région pour des raisons évidentes de souveraineté…
Premières réactions
Ce projet est une « excellente idée » réagit ce dimanche le ministre d'extrême-droite israélien en charge des Finances, Bezalel Smotrich. « L'idée de les aider à trouver d'autres endroits où commencer une vie meilleure est une excellente idée. Après des années de glorification du terrorisme, (les Palestiniens) pourront établir une nouvelle et belle vie ailleurs », a-t-il déclaré dans un communiqué. Représentant du camp ultra-nationaliste religieux qui revendique une souveraineté israélienne sur la totalité des territoires palestiniens occupés, y compris la Bande de Gaza, Bezalel Smotrich rêve d'en voir partir un maximum d'habitants palestiniens...
Autres réactions, côté palestinien, celle du Jihad islamique, selon lequel la proposition du président Trump « encourage les crimes de guerre ». Du côté du Hamas, un haut-responsable annonce que les Palestiniens « feront échouer » la proposition de Donald Trump de les relocaliser dans d'autres pays « comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (...) pendant des décennies ». « Nous confirmons que notre peuple, avec tous ses soutiens, est capable de reconstruire Gaza », a ajouté Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien, joint au téléphone par l'AFP.
La Jordanie et l'Égypte pays d'accueil
Selon Donald Trump, le déplacement des habitants de Gaza pourrait être « temporaire ou à long terme » et deux pays accueilleraient les déplacés : la Jordanie et l'Égypte. Le président américain a d'ailleurs déclaré s'être entretenu samedi par téléphone avec le roi Abdallah de Jordanie et prévoir d'appeler le président Sissi.
L'Égypte, où sont arrivés hier — en transit – des dizaines de Palestiniens libérés des geôles israéliennes dans le cadre de la deuxième vague de libérations d'otages israéliens prisonniers du Hamas et de détenus palestiniens en Israël. Ces libérations se font dans le cadre d'une trêve entre Israël et le Hamas qui est entrée dimanche dans sa deuxième semaine.
Déblocage de livraisons d'armes à Israël
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a confirmé samedi avoir débloqué une livraison de bombes de 2.000 livres (907 kg) à Israël, suspendue l'an dernier par l'administration de son prédécesseur Joe Biden. « Nous les avons débloquées aujourd'hui, a déclaré M. Trump aux journalistes qui l'interrogeaient à ce sujet à bord de l'avion présidentiel Air Force One. Ils ont payé pour ça et ils les attendent depuis longtemps », a-t-il ajouté.
Plus tôt hier samedi, le président américain avait affirmé qu'un « grand nombre de choses » commandées par Israël aux États-Unis avaient été livrées, mais sans mentionner spécifiquement les bombes de 2.000 livres. Ce déblocage avait été annoncé en premier lieu dans un article publié sur Axios par un journaliste israélien spécialisé dans la sécurité nationale, Barak Ravid. « Un grand nombre de choses qui avaient été commandées et payées par Israël, mais qui n'avaient pas été envoyées par Biden, sont maintenant en route ! » avait écrit M. Trump sur sa plateforme Truth Social.
L'administration de l'ancien président démocrate Joe Biden avait suspendu l'année dernière les livraisons à Israël de 1.800 bombes de 2.000 livres, alors que l'armée israélienne envisageait une offensive à grande échelle sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où 1,4 million de Palestiniens déplacés par les bombardements et les combats avaient trouvé refuge.
« On parle d'environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans. Vous savez, au fil des siècles, ce site a connu de nombreux conflits. Et je ne sais pas, quelque chose doit se passer », a déclaré M. Trump aux journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One. « Je préférerais m'impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois », a ajouté le président.
Donald Trump a ainsi jeté un pavé dans la mare, souligne Nicolas Falez, envoyé spécial en Israël. Mais son idée, qui n'est pas nouvelle, s'est toujours heurtée à la position des principaux intéressés à commencer par les Palestiniens qui revendiquent le droit de vivre libres dans leur État et non dans un autre.
L’idée a aussi de quoi crisper les pays de la région pour des raisons évidentes de souveraineté…
Premières réactions
Ce projet est une « excellente idée » réagit ce dimanche le ministre d'extrême-droite israélien en charge des Finances, Bezalel Smotrich. « L'idée de les aider à trouver d'autres endroits où commencer une vie meilleure est une excellente idée. Après des années de glorification du terrorisme, (les Palestiniens) pourront établir une nouvelle et belle vie ailleurs », a-t-il déclaré dans un communiqué. Représentant du camp ultra-nationaliste religieux qui revendique une souveraineté israélienne sur la totalité des territoires palestiniens occupés, y compris la Bande de Gaza, Bezalel Smotrich rêve d'en voir partir un maximum d'habitants palestiniens...
Autres réactions, côté palestinien, celle du Jihad islamique, selon lequel la proposition du président Trump « encourage les crimes de guerre ». Du côté du Hamas, un haut-responsable annonce que les Palestiniens « feront échouer » la proposition de Donald Trump de les relocaliser dans d'autres pays « comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (...) pendant des décennies ». « Nous confirmons que notre peuple, avec tous ses soutiens, est capable de reconstruire Gaza », a ajouté Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien, joint au téléphone par l'AFP.
La Jordanie et l'Égypte pays d'accueil
Selon Donald Trump, le déplacement des habitants de Gaza pourrait être « temporaire ou à long terme » et deux pays accueilleraient les déplacés : la Jordanie et l'Égypte. Le président américain a d'ailleurs déclaré s'être entretenu samedi par téléphone avec le roi Abdallah de Jordanie et prévoir d'appeler le président Sissi.
L'Égypte, où sont arrivés hier — en transit – des dizaines de Palestiniens libérés des geôles israéliennes dans le cadre de la deuxième vague de libérations d'otages israéliens prisonniers du Hamas et de détenus palestiniens en Israël. Ces libérations se font dans le cadre d'une trêve entre Israël et le Hamas qui est entrée dimanche dans sa deuxième semaine.
Déblocage de livraisons d'armes à Israël
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a confirmé samedi avoir débloqué une livraison de bombes de 2.000 livres (907 kg) à Israël, suspendue l'an dernier par l'administration de son prédécesseur Joe Biden. « Nous les avons débloquées aujourd'hui, a déclaré M. Trump aux journalistes qui l'interrogeaient à ce sujet à bord de l'avion présidentiel Air Force One. Ils ont payé pour ça et ils les attendent depuis longtemps », a-t-il ajouté.
Plus tôt hier samedi, le président américain avait affirmé qu'un « grand nombre de choses » commandées par Israël aux États-Unis avaient été livrées, mais sans mentionner spécifiquement les bombes de 2.000 livres. Ce déblocage avait été annoncé en premier lieu dans un article publié sur Axios par un journaliste israélien spécialisé dans la sécurité nationale, Barak Ravid. « Un grand nombre de choses qui avaient été commandées et payées par Israël, mais qui n'avaient pas été envoyées par Biden, sont maintenant en route ! » avait écrit M. Trump sur sa plateforme Truth Social.
L'administration de l'ancien président démocrate Joe Biden avait suspendu l'année dernière les livraisons à Israël de 1.800 bombes de 2.000 livres, alors que l'armée israélienne envisageait une offensive à grande échelle sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où 1,4 million de Palestiniens déplacés par les bombardements et les combats avaient trouvé refuge.