Bien que le Parquet ait requis 2 ans ferme contre leurs clients, là où Barthélémy Dias et ses deux agents encourent 10 ans et 5 ans, les avocats des libéraux trouve le réquisitoire sévère. Tout en plaidant la relaxe, ils ont chargé le maire socialiste et lavé à grande eau le Parti démocratique sénégalais (PDS).
La peine de deux ans requise contre Samba Diouf alias Ndiol, Cheikh Mbackiou Siby, Seydina Oumar Mangane et Abdoulaye Diène, tous membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), est tout simplement « assassine », de l’avis de Me Ousseynou Fall. D’autant plus qu’aux yeux de Me Moustapha Dieng, dans ce dossier, il n’y a aucun élément permettant de condamner leurs clients pour association de malfaiteurs et rassemblement illicite ayant causé des dommages. ‘’Il n’y a aucune dégradation et ils n’étaient pas armés. Ce qui traduit un acte pacifique de leur part. Mais on veut nous faire croire que le simple fait de communiquer pour assurer la sécurité d’un meeting peut constituer un délit’’, a plaidé Me Dieng.
Me El Hadj Amadou Sall a renchéri que leurs clients n’étaient pas encagoulés. Que seul le chauffeur portait un masque pour se protéger de la poussière. Il s’y ajoute, d’après la robe noire, que leurs ‘’frères’’ libéraux n’avaient ni armes encore moins de gourdins ou de couteaux. Me Sall a également écarté le rassemblement, se fondant sur le témoignage du Commissaire feu Mbaye Sèye qui a déclaré que ‘’les nervis’’ se sont dispersés, lorsqu’il leur en a donné l’ordre. Pour Me Adama Fall, le seul coupable dans cette affaire est Barthélémy Dias, puisqu’il a fait des aveux, dès les premières heures de l’incident. ‘’Juste après l’attaque, il a déclaré : « J’ai tiré sur 3 personnes. Vous pouvez faire le tour des hôpitaux, s’il y a un mort, je présente mes condoléances », a rappelé le conseil.
Me Adama Sall : ‘’Partout où nous allions, le comité d’action du PS nous bastonnait’’
Par ailleurs, l’avocat libéral a déploré le fait que le procès se soit transformé en procès politique. ‘’Pour au finish, dit-il, se disputer un leadership pour l’apanage de la violence.’’ Mais de l’avis de son confrère, Me Sall, cela est inévitable au regard des statuts des prévenus. ‘’Nous ne sommes pas devant une tribune politique, mais nous avons un prévenu maire et responsable politique, avec des coprévenus militants d’un autre parti’’, a-t-il argué. Avant de parcourir l’histoire politique du PDS, tout en expliquant les raisons ayant poussé les libéraux à recourir aux calots bleus. ‘’Partout où nous allions, nous étions attaqués par le comité d’action du PS qui nous bastonnait. C’est pourquoi nous avons créé les calots bleus formés par d’anciens agents de la police pour le maintien de l’ordre’’, a expliqué l’avocat libéral qui est revenu sur les différentes attaques dont le PDS a fait face depuis sa création.
Ses confrères ont embouché la même trompette, chantant les louanges de l’ex-parti au pouvoir et de son secrétaire général, Me Abdoulaye Wade. D’ailleurs, Me Sall n’a pas apprécié les propos tenus mercredi par Me Moussa Sarr, un des conseils du père de Ndiaga Diouf, qui a taxé les politiques de violents. ‘’Ce n’est pas juste de qualifier les hommes politiques d’hommes de violence. Nous ne méritons pas ce genre de critiques acerbes, mais plutôt le respect’’, a-t-il fulminé.
Enquête
La peine de deux ans requise contre Samba Diouf alias Ndiol, Cheikh Mbackiou Siby, Seydina Oumar Mangane et Abdoulaye Diène, tous membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), est tout simplement « assassine », de l’avis de Me Ousseynou Fall. D’autant plus qu’aux yeux de Me Moustapha Dieng, dans ce dossier, il n’y a aucun élément permettant de condamner leurs clients pour association de malfaiteurs et rassemblement illicite ayant causé des dommages. ‘’Il n’y a aucune dégradation et ils n’étaient pas armés. Ce qui traduit un acte pacifique de leur part. Mais on veut nous faire croire que le simple fait de communiquer pour assurer la sécurité d’un meeting peut constituer un délit’’, a plaidé Me Dieng.
Me El Hadj Amadou Sall a renchéri que leurs clients n’étaient pas encagoulés. Que seul le chauffeur portait un masque pour se protéger de la poussière. Il s’y ajoute, d’après la robe noire, que leurs ‘’frères’’ libéraux n’avaient ni armes encore moins de gourdins ou de couteaux. Me Sall a également écarté le rassemblement, se fondant sur le témoignage du Commissaire feu Mbaye Sèye qui a déclaré que ‘’les nervis’’ se sont dispersés, lorsqu’il leur en a donné l’ordre. Pour Me Adama Fall, le seul coupable dans cette affaire est Barthélémy Dias, puisqu’il a fait des aveux, dès les premières heures de l’incident. ‘’Juste après l’attaque, il a déclaré : « J’ai tiré sur 3 personnes. Vous pouvez faire le tour des hôpitaux, s’il y a un mort, je présente mes condoléances », a rappelé le conseil.
Me Adama Sall : ‘’Partout où nous allions, le comité d’action du PS nous bastonnait’’
Par ailleurs, l’avocat libéral a déploré le fait que le procès se soit transformé en procès politique. ‘’Pour au finish, dit-il, se disputer un leadership pour l’apanage de la violence.’’ Mais de l’avis de son confrère, Me Sall, cela est inévitable au regard des statuts des prévenus. ‘’Nous ne sommes pas devant une tribune politique, mais nous avons un prévenu maire et responsable politique, avec des coprévenus militants d’un autre parti’’, a-t-il argué. Avant de parcourir l’histoire politique du PDS, tout en expliquant les raisons ayant poussé les libéraux à recourir aux calots bleus. ‘’Partout où nous allions, nous étions attaqués par le comité d’action du PS qui nous bastonnait. C’est pourquoi nous avons créé les calots bleus formés par d’anciens agents de la police pour le maintien de l’ordre’’, a expliqué l’avocat libéral qui est revenu sur les différentes attaques dont le PDS a fait face depuis sa création.
Ses confrères ont embouché la même trompette, chantant les louanges de l’ex-parti au pouvoir et de son secrétaire général, Me Abdoulaye Wade. D’ailleurs, Me Sall n’a pas apprécié les propos tenus mercredi par Me Moussa Sarr, un des conseils du père de Ndiaga Diouf, qui a taxé les politiques de violents. ‘’Ce n’est pas juste de qualifier les hommes politiques d’hommes de violence. Nous ne méritons pas ce genre de critiques acerbes, mais plutôt le respect’’, a-t-il fulminé.
Enquête