Six mois de prison dont quinze jours ferme. C'est ce que risque le chroniqueur Abou Diallo après le réquisitoire du Parquet, lors de l’audience qui se tient ce lundi au tribunal des flagrants délits de Dakar. Le chroniqueur de la SenTv est jugé pour déclarations de nature à inciter à la discrimination ethnique. Le procureur a qualifié les propos du mis en cause de "graves". “Il faut taper le mot "Foutanké" sur le net pour comprendre la gravité des propos”, a expliqué le représentant du ministère public.
Devant la barre, le chroniqueur a souligné avoir parlé du Fouta comme “bastion politique de Farba Nom”. Il assure n'avoir nullement tenté d'inciter à une discrimination ethnique.
Abou Diallo dit avoir toujours contribué à raffermir la cohésion sociale en sensibilisant au-delà des plateaux de télévision.
Son avocat a également évoqué la “liberté de ton et de style” propre à la fonction de chroniqueur. Il a plaidé la relaxe de son client : "Il n'y a aucune infraction, le mal est beaucoup plus profond. Ce qu'il faut vraiment réguler, ce sont les réseaux sociaux”. Les autres avocats ont axé leurs plaidoiries dans le même en demandant la relaxe pure et simple, ou à défaut la clémence avec une peine assortie du sursis.
seneweb
Devant la barre, le chroniqueur a souligné avoir parlé du Fouta comme “bastion politique de Farba Nom”. Il assure n'avoir nullement tenté d'inciter à une discrimination ethnique.
Abou Diallo dit avoir toujours contribué à raffermir la cohésion sociale en sensibilisant au-delà des plateaux de télévision.
Son avocat a également évoqué la “liberté de ton et de style” propre à la fonction de chroniqueur. Il a plaidé la relaxe de son client : "Il n'y a aucune infraction, le mal est beaucoup plus profond. Ce qu'il faut vraiment réguler, ce sont les réseaux sociaux”. Les autres avocats ont axé leurs plaidoiries dans le même en demandant la relaxe pure et simple, ou à défaut la clémence avec une peine assortie du sursis.
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