Pour désengorger les prisons sénégalaises, toute une armada de réformes a été engagée. De la réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale en passant par la construction de la nouvelle de prison de Sébikhotane, ces engagements devraient soulager les détenus. Le journal Enquête revient sur la situation des prisons sénégalaises.
La mutinerie de Rebeus n’a point surpris les observateurs. Le journal commence par rappeler que depuis quelques temps, les protestations étaient récurrentes dans le milieu carcéral.
Mais le comble, c’est la mutinerie d’avant-hier soldée par la mort d’un détenu. Et pourtant, l’Etat avait entrepris une vaste réforme pour changer la donne dans ce milieu.
Le Sénégal mise sur la réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale. Dans ce projet, Rebeus est la priorité avec sa fermeture annoncée.
D’ailleurs, la première pierre a été posée depuis le 27 janvier 2015. Cependant, depuis cette date, aucune autre bisque n’a été posée.
Cette situation fait donc naître des interrogations sur la volonté de l’Etat de construire de nouvelles prisons.
Le montage financier de cette nouvelle prison pose problème. Lors du vote de son projet, le Garde des Sceaux avait relevé que le financement de la prison de Sébikhotane ne peut être inscrit dans le budget car l’opinion verrait mal que tant d’argent soit investi dans une prison, alors que le chômage des jeunes persiste.
Selon les explications de Me Sidiki Kaba, l’argent issu de la vente de la prison de Rebeus va servir à la construction de celle de Sébikhotane. Mais il faut signaler que cette vente doit suivre plusieurs étapes.
Par rapport à la réforme, la commission en charge, avait fait plusieurs propositions visant à réduire les longues détensions. Avec cette réforme, aucun détenu ne restera plus de trois ans en prisons sans être jugé. En ce qui concerne les flagrants délits, le délai ne doit pas dépasser 8 jours, passé ce temps, l’inculpation est annulée. Toujours dans cette optique de désengorger les prisons, l’Etat a invité les magistrats à privilégier les peines alternatives.
Ainsi, à la place des privations de liberté, la justice va opter pour des travaux d’intérêt public.
Mais la seule loi votée, c’est celle relative à la suppression de la Cour d’assises remplacée par les Chambres criminelles. Cependant, ces Chambres ne sont pas permanentes. Les acteurs de la justice demandent donc l’accélération de la mise en place de cette réforme, pour bien soulager les détenus.
(SeneJet)
La mutinerie de Rebeus n’a point surpris les observateurs. Le journal commence par rappeler que depuis quelques temps, les protestations étaient récurrentes dans le milieu carcéral.
Mais le comble, c’est la mutinerie d’avant-hier soldée par la mort d’un détenu. Et pourtant, l’Etat avait entrepris une vaste réforme pour changer la donne dans ce milieu.
Le Sénégal mise sur la réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale. Dans ce projet, Rebeus est la priorité avec sa fermeture annoncée.
D’ailleurs, la première pierre a été posée depuis le 27 janvier 2015. Cependant, depuis cette date, aucune autre bisque n’a été posée.
Cette situation fait donc naître des interrogations sur la volonté de l’Etat de construire de nouvelles prisons.
Le montage financier de cette nouvelle prison pose problème. Lors du vote de son projet, le Garde des Sceaux avait relevé que le financement de la prison de Sébikhotane ne peut être inscrit dans le budget car l’opinion verrait mal que tant d’argent soit investi dans une prison, alors que le chômage des jeunes persiste.
Selon les explications de Me Sidiki Kaba, l’argent issu de la vente de la prison de Rebeus va servir à la construction de celle de Sébikhotane. Mais il faut signaler que cette vente doit suivre plusieurs étapes.
Par rapport à la réforme, la commission en charge, avait fait plusieurs propositions visant à réduire les longues détensions. Avec cette réforme, aucun détenu ne restera plus de trois ans en prisons sans être jugé. En ce qui concerne les flagrants délits, le délai ne doit pas dépasser 8 jours, passé ce temps, l’inculpation est annulée. Toujours dans cette optique de désengorger les prisons, l’Etat a invité les magistrats à privilégier les peines alternatives.
Ainsi, à la place des privations de liberté, la justice va opter pour des travaux d’intérêt public.
Mais la seule loi votée, c’est celle relative à la suppression de la Cour d’assises remplacée par les Chambres criminelles. Cependant, ces Chambres ne sont pas permanentes. Les acteurs de la justice demandent donc l’accélération de la mise en place de cette réforme, pour bien soulager les détenus.
(SeneJet)