C’est précisément devant le Tribunal militaire de grande instance de Dakar que ces trois soldats vont comparaitre ce vendredi pour répondre des délits d'atteinte à la sûreté de l'Etat, atteinte à la défense nationale et collusion avec l'ennemi qu'est le Mfdc. À en croire le journal « Le Témoin Quotidien », Il s'agit de l'adjudant Sagna, du sergent-chef P. Badji et du soldat de classe S. Coly.
L'audience publique est prévue ce vendredi 28 juillet 2024. Une affaire inédite et sensible va donc être jugée aujourd'hui au Tribunal militaire de Dakar statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle. Il s'agit du procès de l'adjudant I. Sagna, du sergent-chef P. Badji, tous deux en service au 22e Bataillon de reconnaissance et d'appui (Bra), et de celui du soldat de 1e classe S. Coly affecté au Bataillon du Train.
Ces deux sous-officiers et ce soldat ont été inculpés par le doyen des juges d'instruction pour complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat, atteinte à la défense nationale, mise en danger de la vie d'autrui, complot contre l'autorité de l'Etat. Ils sont accusés de « collusion avec l'ennemi » c'est-à-dire d'avoir donné des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc).
Les faits graves se seraient déroulés en 2022 lors d'une opération de sécurisation dans le sud du pays menée par des unités de l'Armée nationale. Dotés de moyens de communication ultra-modernes en zone de guerre, des commandants de compagnie ont réussi à intercepter des conversations et autres numéros téléphoniques qui donnaient la position des militaires.
Mieux, informe « Le Temoin Quotidien », sur le terrain, le sergent-chef P. Badji avait essayé de détourner sa section composée d'une trentaine d'hommes en indiquant un itinéraire différent de celui qui mène vers le village de Djibidione. Ce alors qu'à cet instant même, selon l'accusation, des combattants du Mdfc armés étaient prépositionnés sur le « mauvais chemin » que voulait faire emprunter le sergent-chef P. Badji à sa section. Une manœuvre maladroite qui laissait croire que le mis en cause voulait faire tomber ses propres hommes dans une embuscade.
Entendu dans le fond par le doyen des juges d'instruction Oumar Maham Diallo, le sergent-chef Badji a nié les faits en précisant qu'il ne reconnaissait pas l'axe Sindia-Djibidione bien qu'il prétendait connaitre le bon chemin. Ce sont pratiquement des faits similaires qui sont reprochés aux autres mis en cause à savoir l'adjudant I. Sagna et le soldat S, Coly. Car une enquête rondement menée a permis d'identifier les trois soldats comme étant les « appelés » et les « appelants » qui divulguaient aux combattants du MFDC les informations relatives aux positions de l’armée sénégalaise en Casamance.
dakaractu
L'audience publique est prévue ce vendredi 28 juillet 2024. Une affaire inédite et sensible va donc être jugée aujourd'hui au Tribunal militaire de Dakar statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle. Il s'agit du procès de l'adjudant I. Sagna, du sergent-chef P. Badji, tous deux en service au 22e Bataillon de reconnaissance et d'appui (Bra), et de celui du soldat de 1e classe S. Coly affecté au Bataillon du Train.
Ces deux sous-officiers et ce soldat ont été inculpés par le doyen des juges d'instruction pour complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat, atteinte à la défense nationale, mise en danger de la vie d'autrui, complot contre l'autorité de l'Etat. Ils sont accusés de « collusion avec l'ennemi » c'est-à-dire d'avoir donné des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc).
Les faits graves se seraient déroulés en 2022 lors d'une opération de sécurisation dans le sud du pays menée par des unités de l'Armée nationale. Dotés de moyens de communication ultra-modernes en zone de guerre, des commandants de compagnie ont réussi à intercepter des conversations et autres numéros téléphoniques qui donnaient la position des militaires.
Mieux, informe « Le Temoin Quotidien », sur le terrain, le sergent-chef P. Badji avait essayé de détourner sa section composée d'une trentaine d'hommes en indiquant un itinéraire différent de celui qui mène vers le village de Djibidione. Ce alors qu'à cet instant même, selon l'accusation, des combattants du Mdfc armés étaient prépositionnés sur le « mauvais chemin » que voulait faire emprunter le sergent-chef P. Badji à sa section. Une manœuvre maladroite qui laissait croire que le mis en cause voulait faire tomber ses propres hommes dans une embuscade.
Entendu dans le fond par le doyen des juges d'instruction Oumar Maham Diallo, le sergent-chef Badji a nié les faits en précisant qu'il ne reconnaissait pas l'axe Sindia-Djibidione bien qu'il prétendait connaitre le bon chemin. Ce sont pratiquement des faits similaires qui sont reprochés aux autres mis en cause à savoir l'adjudant I. Sagna et le soldat S, Coly. Car une enquête rondement menée a permis d'identifier les trois soldats comme étant les « appelés » et les « appelants » qui divulguaient aux combattants du MFDC les informations relatives aux positions de l’armée sénégalaise en Casamance.
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