Après une semaine de vérifications des résultats électoraux, le tribunal électoral a finalement rendu son verdict, statuant sur le fait qu’il n’y avait pas eu de fraudes massives. Les résultats définitifs publiés le mardi 3 janvier octroient 55,60% des suffrages à M. Moïse, suivi par le candidat du parti Lapeh Jude Célestin (19,57%) puis Moïse Jean-Charles du parti Pitit Dessalines (11,04%) et Maryse Narcisse du parti Fanmin Lavalas (9,01%).
Ce scrutin présidentiel entamé il y a plus d'un an et demi a finalement donc pris fin, mais sans grand-messe : le conseil électoral a préféré poster les résultats sur son site internet. Comme fatigué par cet interminable processus électoral, pour son premier discours, Jovenel Moïse a mis l'accent sur l'urgent besoin d'action et de réformes.
« Pragmatisme vigilant » « Ce mandat présidentiel de cinq ans, dit-il, aura pour boussole la volonté agissante et le pragmatisme vigilant, opposé à l’immobilisme ambiant. Nous devons sortir de cette inertie. Les réformes, les programmes et les projets nécessaires pour améliorer les conditions de vie de la population seront mis en œuvre. La majorité, par son vote, me porte à la présidence de la République. Mais les électeurs qui ont choisi d’accorder leur vote à un autre candidat, je veux qu’ils sachent que je respecte leur choix. »
Jovenel Moïse se veut donc le président de tous les Haïtiens et, pour appuyer cette inclusion, le président élu d'Haïti a évoqué, sans encore trop de détails, le projet de lancer des « Etats généraux sectoriels » au début de son mandat. S'il a remporté l'élection dès le premier tour, il ne jouit cependant pas d'une large popularité dans le pays, dans la mesure où le taux de participation n'a été que de 21%.
A 48 ans, Jovenel Moïse va commencer sa carrière politique en prenant le 7 février 2017 la succession de Jocelerme Privert, le président provisoire choisi en février 2016 par le Parlement après le départ sans successeur élu de Michel Martelly.
Ce scrutin présidentiel entamé il y a plus d'un an et demi a finalement donc pris fin, mais sans grand-messe : le conseil électoral a préféré poster les résultats sur son site internet. Comme fatigué par cet interminable processus électoral, pour son premier discours, Jovenel Moïse a mis l'accent sur l'urgent besoin d'action et de réformes.
« Pragmatisme vigilant »
Jovenel Moïse se veut donc le président de tous les Haïtiens et, pour appuyer cette inclusion, le président élu d'Haïti a évoqué, sans encore trop de détails, le projet de lancer des « Etats généraux sectoriels » au début de son mandat. S'il a remporté l'élection dès le premier tour, il ne jouit cependant pas d'une large popularité dans le pays, dans la mesure où le taux de participation n'a été que de 21%.
A 48 ans, Jovenel Moïse va commencer sa carrière politique en prenant le 7 février 2017 la succession de Jocelerme Privert, le président provisoire choisi en février 2016 par le Parlement après le départ sans successeur élu de Michel Martelly.