Après plusieurs heures de suspense, la commission électorale nationale (Cénap) du Gabon a validé, mercredi 31 août, la réélection du président Ali Bongo Ondimba face à son rival Jean Ping, a-t-on appris auprès de membres de cette institution à la sortie de sa réunion plénière.
Le ministre de l'Intérieur est désormais le seul habilité à proclamer légalement ces résultats officiels provisoires du scrutin de samedi à la télévision, depuis le siège de la Cénap, dans une allocution attendue prochainement.
Plus tôt dans la journée, les délégués de l'opposition avaient claqué la porte de la Cénap, dénonçant le "vol de l'élection par Ali Bongo" et "une mascarade électorale", rapporte Patrick Fandio, envoyé spécial de France 24 à Libreville. Au centre de la crise, les résultats de l'une des neuf provinces du pays, le Haut-Ogooué, fief de l'ethnie Téké du président Bongo. D'après les procès verbaux, le président sortant obtiendrait dans cette province 95,46 % des suffrages, avec une participation de 99,93 % pour 71 714 inscrits. Des scores que le camp Ping conteste fermement.
Le ministre de l'Intérieur est désormais le seul habilité à proclamer légalement ces résultats officiels provisoires du scrutin de samedi à la télévision, depuis le siège de la Cénap, dans une allocution attendue prochainement.
Plus tôt dans la journée, les délégués de l'opposition avaient claqué la porte de la Cénap, dénonçant le "vol de l'élection par Ali Bongo" et "une mascarade électorale", rapporte Patrick Fandio, envoyé spécial de France 24 à Libreville. Au centre de la crise, les résultats de l'une des neuf provinces du pays, le Haut-Ogooué, fief de l'ethnie Téké du président Bongo. D'après les procès verbaux, le président sortant obtiendrait dans cette province 95,46 % des suffrages, avec une participation de 99,93 % pour 71 714 inscrits. Des scores que le camp Ping conteste fermement.