C'est Zacharie Myboto qui est à l'origine de ces négociations. Selon une bonne source, le président du parti d'opposition Union nationale a invité plusieurs candidats pour discuter d'une éventuelle candidature unique face au président sortant Ali Bongo.
Cette question fait débat depuis des mois. Beaucoup craignent notamment l'émiettement des votes parmi les treize candidats de l'opposition et donc une défaite annoncée face au chef de l'État, surtout dans un scrutin à un tour. Mais d'un autre côté, beaucoup se demandaient s'il était possible de convaincre des hommes politiques aux fortes personnalités et aux visions différentes de se retirer au profit d'un autre.
Zacharie Myboto avait donc convié à son domicile de Libreville, samedi dernier, Casimir Oyé Mba, Jean Ping, Guy Nzouba Ndama, Raymond Ndong Sima, Léon Paul Ngoulakia et Pierre Claver Maganga Moussavou. Ce dernier n'a pas pu venir, car il était à l'intérieur du pays. Léon Paul Ngoulakia a décliné, estimant que la priorité était d'empêcher Ali Bongo de se présenter à l'élection. Raymond Ndong Sima a par contre participé aux premiers débats avant de se retirer avant la fin des négociations. Il restait donc trois hommes : Jean Ping, Casimir Oyé Mba et Guy Nzouba Ndama.
D'après des témoins, la candidature commune a été discutée par un panel d'une vingtaine de personnes, trois représentants de chacun des trois hommes, des responsables de la société civile et des dignitaires politiques.
Samedi, ce panel s'est réuni toute la journée pour faire la synthèse des différents projets de société et discuter des modalités d'une candidature unique. Les trois candidats les ont rejoints. Il leur a été demandé de choisir l'un d'entre eux pour être candidat unique.
« Si l'opposition part en ordre dispersé, elle perdra »
Casimir Oyé Mba, Guy Nzouba Ndama et Jean Ping n’y sont pas parvenus. Ils ont alors demandé au panel de choisir. Ce panel s'est de nouveau réuni, longuement. D'après des participants, les débats ont été houleux. En effet, des représentants des trois camps étaient présents et chacun mettait en avant son candidat.
Finalement, après des débats jusque tard la nuit dernière, le nom de Jean Ping est sorti. Sur quel critère ? Le panel l'a choisi notamment parce qu'il est en tournée dans le pays depuis deux ans, alors que Guy Nzouba Ndama et Casimir Oyé Mba sont en campagne depuis peu.
« Si l'opposition part en ordre dispersé, elle perdra », confie une bonne source ajoutant que « la candidature unique est une nécessité incontournable. Même si l'accouchement a été difficile et que chacun a dû manger son chapeau, les désaccords ont été mis de côté dans l'intérêt du Gabon ». L'accord politique entre les trois hommes doit être dévoilé cet après-midi à Libreville. « Il sera ouvert. Donc, si d'autres candidats souhaitent se rallier aussi à Jean Ping, ils pourront le faire », explique l’un des participants aux négociations.
Cette question fait débat depuis des mois. Beaucoup craignent notamment l'émiettement des votes parmi les treize candidats de l'opposition et donc une défaite annoncée face au chef de l'État, surtout dans un scrutin à un tour. Mais d'un autre côté, beaucoup se demandaient s'il était possible de convaincre des hommes politiques aux fortes personnalités et aux visions différentes de se retirer au profit d'un autre.
Zacharie Myboto avait donc convié à son domicile de Libreville, samedi dernier, Casimir Oyé Mba, Jean Ping, Guy Nzouba Ndama, Raymond Ndong Sima, Léon Paul Ngoulakia et Pierre Claver Maganga Moussavou. Ce dernier n'a pas pu venir, car il était à l'intérieur du pays. Léon Paul Ngoulakia a décliné, estimant que la priorité était d'empêcher Ali Bongo de se présenter à l'élection. Raymond Ndong Sima a par contre participé aux premiers débats avant de se retirer avant la fin des négociations. Il restait donc trois hommes : Jean Ping, Casimir Oyé Mba et Guy Nzouba Ndama.
D'après des témoins, la candidature commune a été discutée par un panel d'une vingtaine de personnes, trois représentants de chacun des trois hommes, des responsables de la société civile et des dignitaires politiques.
Samedi, ce panel s'est réuni toute la journée pour faire la synthèse des différents projets de société et discuter des modalités d'une candidature unique. Les trois candidats les ont rejoints. Il leur a été demandé de choisir l'un d'entre eux pour être candidat unique.
« Si l'opposition part en ordre dispersé, elle perdra »
Casimir Oyé Mba, Guy Nzouba Ndama et Jean Ping n’y sont pas parvenus. Ils ont alors demandé au panel de choisir. Ce panel s'est de nouveau réuni, longuement. D'après des participants, les débats ont été houleux. En effet, des représentants des trois camps étaient présents et chacun mettait en avant son candidat.
Finalement, après des débats jusque tard la nuit dernière, le nom de Jean Ping est sorti. Sur quel critère ? Le panel l'a choisi notamment parce qu'il est en tournée dans le pays depuis deux ans, alors que Guy Nzouba Ndama et Casimir Oyé Mba sont en campagne depuis peu.
« Si l'opposition part en ordre dispersé, elle perdra », confie une bonne source ajoutant que « la candidature unique est une nécessité incontournable. Même si l'accouchement a été difficile et que chacun a dû manger son chapeau, les désaccords ont été mis de côté dans l'intérêt du Gabon ». L'accord politique entre les trois hommes doit être dévoilé cet après-midi à Libreville. « Il sera ouvert. Donc, si d'autres candidats souhaitent se rallier aussi à Jean Ping, ils pourront le faire », explique l’un des participants aux négociations.