Présidentielle américaine: dernier week-end de campagne pour Kamala Harris et Donald Trump

Rédigé par Dakarposte le Dimanche 3 Novembre 2024 à 15:12 modifié le Dimanche 3 Novembre 2024 15:18

Aux États-Unis, c'est le dernier week-end avant la présidentielle. Ce samedi, Donald Trump a tenu un meeting en Caroline du Nord, avant d’un faire un deuxième en Virginie, pourtant pas un État-clé. Kamala Harris, elle, était en Géorgie à Atlanta. Les démocrates présents à Atlanta ne sont pas unanimes sur une possible victoire de Kamala Harris.


Des rappeurs ambiancent la foule sous un soleil brûlant. Puis Kamala Harris prend la parole, répète son programme pour aider les classes moyennes et réussir à réconcilier le pays. Michael Thuerk, 70 ans, est confiant d’une victoire, ici en Géorgie, mais s’inquiète des conséquences, au micro d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta : « J’ai peur que si les républicains perdent, ils contesteront les élections et peut-être inciter certains fans, leurs électeurs à avoir recours à la violence. »

Serge Doh, Ivoirien et Américain, reste optimiste d’une victoire et c’est tant mieux, explique-t-il : « On aimerait bien qu’elle gagne quand on voit ce qu’il se passe en face, avec tout ce que dit Donald Trump qui fait peur, qui polarise le système politique américain et le monde entier. »

Il est venu avec sa fille Soraya, 11 ans, qui est plus inquiète d’une victoire de Donald Trump : « Il va détruire le pays. À tel point que je ne vais peut-être pas pouvoir continuer de vivre ici. Ça fait assez peur car j’aime les États-Unis, c’est chez moi. »

Sur scène, Kamala Harris a insisté sur l’importance d’aller voter. Le 1er novembre, la moitié des électeurs de Géorgie avaient déjà déposé leur bulletin par vote anticipé. « Plus de 3,4 millions d'habitants en Géorgie - soit près de la moitié des votants - ont déjà voté », indiquait en début de semaine le journaliste américain Greg Bluestein sur son compte X.


Trump matraque sur l'immigration


Donald Trump était hier samedi en Caroline du Nord où comme ailleurs, les sondages sont extrêmement serrés. La préoccupation n°1 des électeurs américains est l’économie et l’inflation, comme toutes les enquêtes d’opinion le montrent. Donald Trump le sait, mais il sait aussi qu’il y a un sujet qui rassemble et motive encore plus son électorat : l’immigration. Il promet d’y mettre fin très rapidement.

« Les États-Unis sont actuellement un pays occupé. Auriez-vous imaginé un jour que nous dirions que nous sommes un pays occupé ? Mais bientôt ce ne sera plus un pays occupé. Le 5 novembre 2024, ce sera le jour de la libération en Amérique. Dès le premier jour, je lancerai le plus grand programme d’expulsions de criminels de l’histoire de notre pays. Ce seront les plus grandes expulsions de criminels. Nous allons les renvoyer d’ici rapidement. Je sauverai toutes les villes qui ont été envahies et conquises et nous mettrons en prison les méchants criminels assoiffés de sang... nous les foutrons dehors une bonne fois pour toutes. »

Aucune ville américaine n’est sous la domination de gangs criminels étrangers. Donald Trump le sait parce que cela a été démontré plusieurs fois, mais il n’est pas homme à s’encombrer avec des détails et des faits, surtout à trois jours d’une élection.




































Rfi
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