Le Mouvement Yen a marre reprend du poil de la bête. Dépité et courroucé par l’incurie née du scrutin 30 juillet 2017, Fadel Barro et Cie ont annoncé leur intention d’organiser des manifestations quotidiennes jusqu’a la veille de la Présidentielle de 2019.
Le président Sall et son régime risque d’être poursuivi jusqu’à la présidentielle de 2019 par l’adversité. Pour cause, le mouvement Y en a marre ne compte laisser plus aucun répit au pouvoir.
En conférence de presse hier, Thiat et Cie demandent au peuple de rester inébranlable afin que tout le pays dise d’une seule voix: ça suffit. «Nous allons bientôt investir les rues, les places publiques et les foyers comme en 2011, à la veille de l’élection présidentielle, pour inciter les citoyens épris de justice à signer la plainte contre l’Etat du Sénégal», clame Thiat, dépité. Avant d’enfoncer le clou : «nous ne voulons plus que ce qui s’est passé, se répète en 2019, lors du scrutin présidentiel.» Ce n’est pas tout.
Y en a marre appelle tous les citoyens à en faire un combat personnel. «Il faut que les Sénégalais s’approprient ce combat et en fassent leur propre moyen de lutte afin que la plainte connaisse une réussite totale». A en croire Thiat, «toutes les instances de décision internationales seront saisies».
La CENA et le CNRA, ces ‘’inféodés’’ a la MP
S’il y a eu une très mauvaise organisation, lors des élections législatives du 30 juillet dernier, la bande à Thiat l’impute à la CENA et au CNRA. Elle affirme ne rien comprendre des élections législatives et accuse la CENA et le CNRA d’être inféodés à la majorité présidentielle. Ainsi, Y en a marre, Amnesty International, Raddho et le Forum du Justiciable entre autres, ces institutions se sont mises sous la botte de la majorité présidentielle BBY. En effet Yen a marre constate «une apathie générale des organisations de contrôle et de régulation du processus électoral et de l’audiovisuel comme la Commission électorale nationale autonome et le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, qui ont été plus dans une position attentive voire complice».
Indemnisation des citoyens privés de vote à hauteur d’1 million
Lors du scrutin du 30 juillet, plusieurs électeurs sénégalais n’ont pas pu exercer leur droit de vote. En cause : les manquements « graves » dans la délivrance des cartes d’électeurs et dans l’organisation du scrutin, où de nombreux Sénégalais n’ont pas retrouvé leur noms sur les listes électorales. En conséquence, Y en a marre et ses allies exigent que tous ces Sénégalais qui se sont sentis dépossédés de leurs droits de vote soient dédommagés. Ils n’en demandent pas moins une réparation du même préjudice à hauteur d’un (1) million de francs CFA.
Un pool d’avocats s’est constitué pour porter ce contentieux citoyen. Par ailleurs le mouvement Y’en a marre, la Raddho, le Forum du Justiciable et Amnesty invitent tout citoyen n’ayant pas pu disposer de sa carte d’identité avant les élections et tout citoyen ayant été muni d’un récépissé et qui a été empêché de voter parce que n’ayant pas retrouvé son nom sur le fichier électoral, à se signaler.
Mouhamadou BA
Le président Sall et son régime risque d’être poursuivi jusqu’à la présidentielle de 2019 par l’adversité. Pour cause, le mouvement Y en a marre ne compte laisser plus aucun répit au pouvoir.
En conférence de presse hier, Thiat et Cie demandent au peuple de rester inébranlable afin que tout le pays dise d’une seule voix: ça suffit. «Nous allons bientôt investir les rues, les places publiques et les foyers comme en 2011, à la veille de l’élection présidentielle, pour inciter les citoyens épris de justice à signer la plainte contre l’Etat du Sénégal», clame Thiat, dépité. Avant d’enfoncer le clou : «nous ne voulons plus que ce qui s’est passé, se répète en 2019, lors du scrutin présidentiel.» Ce n’est pas tout.
Y en a marre appelle tous les citoyens à en faire un combat personnel. «Il faut que les Sénégalais s’approprient ce combat et en fassent leur propre moyen de lutte afin que la plainte connaisse une réussite totale». A en croire Thiat, «toutes les instances de décision internationales seront saisies».
La CENA et le CNRA, ces ‘’inféodés’’ a la MP
S’il y a eu une très mauvaise organisation, lors des élections législatives du 30 juillet dernier, la bande à Thiat l’impute à la CENA et au CNRA. Elle affirme ne rien comprendre des élections législatives et accuse la CENA et le CNRA d’être inféodés à la majorité présidentielle. Ainsi, Y en a marre, Amnesty International, Raddho et le Forum du Justiciable entre autres, ces institutions se sont mises sous la botte de la majorité présidentielle BBY. En effet Yen a marre constate «une apathie générale des organisations de contrôle et de régulation du processus électoral et de l’audiovisuel comme la Commission électorale nationale autonome et le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, qui ont été plus dans une position attentive voire complice».
Indemnisation des citoyens privés de vote à hauteur d’1 million
Lors du scrutin du 30 juillet, plusieurs électeurs sénégalais n’ont pas pu exercer leur droit de vote. En cause : les manquements « graves » dans la délivrance des cartes d’électeurs et dans l’organisation du scrutin, où de nombreux Sénégalais n’ont pas retrouvé leur noms sur les listes électorales. En conséquence, Y en a marre et ses allies exigent que tous ces Sénégalais qui se sont sentis dépossédés de leurs droits de vote soient dédommagés. Ils n’en demandent pas moins une réparation du même préjudice à hauteur d’un (1) million de francs CFA.
Un pool d’avocats s’est constitué pour porter ce contentieux citoyen. Par ailleurs le mouvement Y’en a marre, la Raddho, le Forum du Justiciable et Amnesty invitent tout citoyen n’ayant pas pu disposer de sa carte d’identité avant les élections et tout citoyen ayant été muni d’un récépissé et qui a été empêché de voter parce que n’ayant pas retrouvé son nom sur le fichier électoral, à se signaler.
Mouhamadou BA