Le Sénégal tiendra le 24 février prochain la onzième élection de son histoire. Le peuple va choisir son cinquième président ou reconduire au palais le chef de l’Etat actuel. Macky Sall comme c’est de lui qu’il s’agit, est depuis quelques temps la cible d’attaques sans détours de l’opposition, d’observateurs, d’activistes et d’une partie de la société civile. La cause : le cas Khalifa Sall, maire de Dakar en prison depuis le 7 mars 2017 et le cas Karim Wade, fils de l’ancien président, Abdoulaye Wade. L’internationale libérale : «Le démission de Wade serait une perte énorme», selon Babacar Gaye du PDSSélectionné pour vous : L’internationale libérale : «Le démission de Wade serait une perte énorme», selon Babacar Gaye du PDS Le dernier nommé fera face d’ailleurs à la décision de la Cour suprême de Dakar qui va se prononcer ce 30 août, sur le rejet de son inscription, après que le tribunal d’instance s’est déclaré incompétent suite à la décision de la Direction générale des élections de rejeter son inscription. La participation de l’ancien ministre « du ciel et de la terre » à la prochaine présidentielle est devenue une équation à n inconnus, au sein du PDS qui soutient quand même qu’il est et reste son unique candidat. « Macky Sall a emprisonné une deuxième fois notre candidat ». Cette phrase est devenue fréquente chez les partisans et responsables politiques du parti démocratique sénégalais (PDS). Ces mêmes libéraux enchaînent d’ailleurs des sorties pour annoncer le retour prochain de Wade fils pour prendre part aux élections. Eh bien, ils devront bien encore patienter. D’importantes négociations ont en effet été entreprises, pour permettre au « candidat » du parti du « Pape du Sopi » de revenir en terre sénégalaise. La dernière a été la venue (une fois de plus) du procureur du Qatar, en début du mois d’aout. Nos sources nous renseignent que Karim a été au menu des échanges entre le locataire du palais, et Dr Ali bin Fetais al Marri. Son retour a été au menu de multiples et longues échanges. Le régime en place est catégorique face à la requête de Monsieur Al Marri, Karim Wade reviendra au Sénégal, mais après les élections présidentielles. Sur ce, on peut avoir un aperçu sur la suite du « dossier Karim ». Le PDS devra donc ainsi au plus vite trouver un nouveau candidat à parrainer en tant que premier parti d’opposition. Mais qui ? Senenews effectuera des investigations au sein de la formation politique de Me Abdoulaye Wade pour vous révéler le candidat choisi/proposé pour remplacer Karim face à Macky.
Présidentielle 2019 : Le PDS sans son Karim, un nouveau candidat sur le starting block
Mamadou Ndiaye
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