Nous venons auprès de votre autorité, par cette présente, partager avec vous des informations sur la situation foncière de la cité ouvrière.
Auparavant, permettez-nous de vous faire un peu l'historique de notre chère cité qui, en 1991 a vu naître la coopérative qui conduit à l'octroi de tous les adhérents une parcelle habitable. Tous les 431 parcelles à vocation d'habitation ont été octroyées à leurs propriétaires comme convenu après le règlement de l'intégralité des cotisations des membres.
Aujourd'hui le constat triste est que les espaces verts et à utilité publique ont été à 99% détournés à d'autres fins.
Nous sommes au regret de vous informer que le bureau de la coopérative, selon les informations que nous détenons n'est plus en règle depuis plus d'une décennie et le règlement intérieur n'est plus respecté donc non appliqué.
Toutes les réserves foncières dans le plan cadastral constituent, aujourd'hui, des dossiers litigieux.
La jeunesse et les femmes de la cité avant de saisir les autorités judiciaires souhaitent vous informer et recueillir vos avis par rapport à cet état de fait. L'espace réservé pour un foyer pour femmes et jeunes a été vendu pour usage d'habitation ainsi qu'une grande partie du marché. Le CEM n'est pas réellement implanté dans toute sa superficie. Le terrain d'entraînement de l'ASC subit des menaces tous les jours.
Nous souhaitons la légalité, la légitimité et la lumière dans la gestion foncière de la cité ouvrière et l'arrêt immédiat de toute construction dans les espaces à utilité publique (marché et terrain d'entraînement).
Nous joignons à cette lettre un plan cadastral de la cité qui peut vous édifier sur la prédation foncière dont a fait l'objet notre très chère cité.
Tout en souhaitant une belle collaboration, nous vous prions d'agréer, Messieurs, nos respectueuses salutations.
La jeunesse de la cité ouvrière de Thiès