Le député de l’Alliance pour la République (APR), Seydina FALL Bougazelli, n’a pas déféré à la convocation de la Section de recherche de la gendarmerie.
Mais, pour le Professeur de droit à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), c’était prévisible. Car, indique-t-il, il n’aurait pas dû être libéré.
«C’est là où réside tout le problème», estime-t-il dans les colonnes de SUD quotidien. «Pourquoi il a été relâché dès lors qu’il a été pris en flagrant délit ?», s’interroge le professeur de Droit. Selo lui, il s’agit-là, d’un « cas d’infraction formelle» et que c’est une «très forte présomption de culpabilité» qui pèse sur les épaules du député. Et Iba Barry KAMARA d’estimer que « le procureur pouvait décider, non pas de traiter le cas présent dans le sens du flagrant délit, mais plutôt en ouvrant une information judiciaire à la recherche d’autres éléments ».