Pourtant venues faire don de vivres :Les petites filles de Serigne Touba prises à partie par…

Rédigé par Dakarposte le Samedi 4 Juillet 2015 à 16:37 modifié le Samedi 4 Juillet 2015 17:43

Les actes de bienfaisance, durant le mois béni de ramadan, se succèdent mais ne se ressemblent guère. Après l’association Manawiroul Bounéyane, regroupant les petites filles de Sérigne Touba, en début du mois de ramadan, c’est au tour d’une autre association concurrente, Manawiroul Safia, regroupant, également, des petites filles de Sérigne Touba du Sénégal et de la diaspora, de distribuer des vivres aux populations nécessiteuses de la ville sainte de Touba. Les habitants de Boukhatoul Moubarak et des « Sinthianes », quartiers périphériques les plus peuplés de la ville sainte de Touba, ont été ciblés pour bénéficier de ces vivres. Mais à la différence de l’Association Manawiroul Bounéyane, qui a déroulé sa cérémonie de remise de don sans problème, les filles de Manawiroul Safia, ont, elles, essuyé, hier, des pierres lors de leur cérémonie de remise de vivres aux populations de ces quartiers périphériques de Touba.


Les petites filles de Bamba ont dû quitter les lieux sur la pointe des pieds, laissant, par ailleurs, derrières elles, si l’on en croit un membre du staff, une facture impayée de 50 000 FCFA représentant les frais d’organisation de la cérémonie. Les raisons de la révolte des populations, venues nombreuses récupérer leur don tel qu’on le leur avait annoncé la veille, la longue attente sous le soleil ardent. Mais pis encore, la plupart sont rentrées bredouilles et épuisées par la bousculade et les courses effrénées lors de la distribution, véritablement désorganisée.
Pourtant les amies de Ndeye Ndack Mbacké, née Sokhna Dady Mbacké, présidente de l’association, ont eu la prétention de remettre à chaque famille, d’au moins 12 personnes, un kit constitué de riz, de couscous, de sucre, de lait, d’huile et de dattes. A en croire Sokhna Dady Mbacké, 1500 familles nécessiteuses ont été ciblées à Touba. Mais hélas, elles ont péché par la méthode et l’organisation.
Mamadou Ndiaye
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