À Dakar, Ziguinchor, Fatick, Tamba, Thiès, Saint-Louis, entre autres régions du Sénégal, le constat est le même : le riz parfumé est presqu’introuvable. Les faibles quantités disponibles sont ensevelies par le riz local que les consommateurs aiment moins. À l’approche du Magal et du Gamou, des cérémonies religieuses au cours desquelles la consommation de cette denrée connaît un pic, la crainte d’une pénurie plane.
Cette raréfaction du produit de grande consommation est due à la suspension des importations décidée par le gouvernement pour favoriser le consommer local. « Nous avons gelé les importations (de riz) pour permettre la commercialisation totale du riz local. Nous l’avons fait l’année dernière et nous avons repris le même dispositif cette année, car nous voulons protéger nos producteurs », reconnaît le ministre du Commerce, Alioune Sarr.
Ce dernier rassure que malgré ce choix, les Sénégalais pourront s’approvisionner en quantité suffisante. « Il n’y aura pas de pénurie de riz, parce que toutes les dispositions sont prises », rassure-t-il.
Le Sénégal consomme 2500 tonnes de riz par jour. Selon la direction du Commerce intérieur, le stock global disponible en ce moment est de 8 614,756 tonnes. Lequel est composé de riz brisé nom parfumé importé (4712 tonnes), de riz parfumé importé (1062), de riz brisé local (1537) et de riz entier local (1276).
Le riz local représente, donc, 32% du stock. L’objectif du gouvernement, selon le ministre du Commerce, c’est de permettre aux producteurs sénégalais de capter une bonne partie des 200 milliards de francs CFA consacrés chaque année à l’importation de riz.
Une mesure certes salutaire pour le producteur local, mais qui provoque dans certaines zones du Sénégal une spéculation sur le riz parfumé importé. Au détriment du consommateur.
L'Observateur
Cette raréfaction du produit de grande consommation est due à la suspension des importations décidée par le gouvernement pour favoriser le consommer local. « Nous avons gelé les importations (de riz) pour permettre la commercialisation totale du riz local. Nous l’avons fait l’année dernière et nous avons repris le même dispositif cette année, car nous voulons protéger nos producteurs », reconnaît le ministre du Commerce, Alioune Sarr.
Ce dernier rassure que malgré ce choix, les Sénégalais pourront s’approvisionner en quantité suffisante. « Il n’y aura pas de pénurie de riz, parce que toutes les dispositions sont prises », rassure-t-il.
Le Sénégal consomme 2500 tonnes de riz par jour. Selon la direction du Commerce intérieur, le stock global disponible en ce moment est de 8 614,756 tonnes. Lequel est composé de riz brisé nom parfumé importé (4712 tonnes), de riz parfumé importé (1062), de riz brisé local (1537) et de riz entier local (1276).
Le riz local représente, donc, 32% du stock. L’objectif du gouvernement, selon le ministre du Commerce, c’est de permettre aux producteurs sénégalais de capter une bonne partie des 200 milliards de francs CFA consacrés chaque année à l’importation de riz.
Une mesure certes salutaire pour le producteur local, mais qui provoque dans certaines zones du Sénégal une spéculation sur le riz parfumé importé. Au détriment du consommateur.
L'Observateur