Pour la crédibilité du bac 2017, l’USEQ exige la reprise générale de toutes les épreuves

Rédigé par Dakarposte le Jeudi 6 Juillet 2017 à 20:08 modifié le Jeudi 6 Juillet 2017 20:09

L’Union syndicale pour une Education de Qualité (USEQ) a fait face à la presse, hier,  pour faire des analyses et positions sur l’état des lieux et les perspectives, relativement à l’Ecole et l’Université publiques, au traitement des revendications et à la situation syndicale au lendemain des élections de représentativité dans le secteur éducatif.

L’Union syndicale pour une Education de Qualité (USEQ) exige des autorités compétentes, la reprise générale de toutes les épreuves pour le sérieux de l’examen et la crédibilité du diplôme. Cela fait suite aux cascades de fuites à grande échelle des épreuves de français, d’histoire et de géographie. Dans son texte  introductif à la conférence de presse, présenté par son coordonnateur national hier à Dakar,  l’USEQ réclame des enquêtes sérieuses et diligentes pour situer toutes les responsabilités et prendre les sanctions à la hauteur de la forfaiture pour tous les coupables. S’agissant de leurs revendications, les syndicalistes ont soutenu que le Gouvernement n’a pas toujours respecté ses engagements souscrits à Saly. A cet effet, lit-on dans  le texte, « on peut noter qu’en dépit de la demande syndicale insistante, le Gouvernement a opposé un refus obstiné à la convocation d’une plénière avec les syndicats pour l’évaluation de la mise en œuvre des accords de février 2014.

Le projet de révision du système indemnitaire, et plus généralement du système de rémunération, sur la base d’une étude aux conclusions partagées, ne semble plus à l’ordre du jour ». Pour l’USEQ, ces graves manquements sont des facteurs structurels de futures crises graves dans le courant de l’année scolaire 2017-2018. A cela s’ajoutent d’autres facteurs non négligeables comme l’absence d’une politique cohérente et conséquente de recrutement d’enseignants et d’inspecteurs à tous les niveaux du système éducatif, les problèmes de statut des dernières promotions d’instituteurs recrutés et formés à partir du BAC, les réformes et la gestion du FAEC et le taux de l’indemnité de correction au CFEE pour les instituteurs. Face à cette situation, l’USEQ dénonce et condamne énergiquement le dilatoire du Gouvernement quant aux solutions idoines au grave problème de retraite des enseignants et chercheurs de l’enseignement supérieur public. Elle soutient pleinement les luttes justes et opportunes du SAES et du SUDES/ESR pour des conditions de retraite respectueuses des principes d’équité, de justice et de la dignité de grands serviteurs de la nation.

Quant à la situation syndicale au lendemain des élections professionnelles dans les secteurs de l’éducation, l’USEQ tout en félicitant chaleureusement les syndicats vainqueurs, considère que ces résultats ne doivent point fragiliser le mouvement syndical enseignant. Ainsi, elle a réaffirmé son ancrage dans son projet d’unité syndicale.
Dakarmatin.com
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